Unterseeboot UC-92
| Unterseeboot UC-92 | ||
| Type | Sous-marin mouilleur de mines | |
|---|---|---|
| Classe | UC III | |
| Histoire | ||
| A servi dans | Kaiserliche Marine | |
| Constructeur | Blohm & Voss, Hambourg[1] | |
| Commandé | [2]. | |
| Lancement | ||
| Commission | ||
| Statut | capitule le ; utilisé pour des essais d’explosifs et échoué sur la plage en 1920 ; vendu à la ferraille en 1921 | |
| Équipage | ||
| Équipage | 32 | |
| Caractéristiques techniques | ||
| Longueur | 
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| Maître-bau | 
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| Tirant d'eau | 3,77 m | |
| Déplacement | ||
| Propulsion | 
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| Vitesse | 
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| Profondeur | 75 m | |
| Caractéristiques militaires | ||
| Armement | 
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| Rayon d'action | 
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| Localisation | ||
| Coordonnées | 50° 08′ 50,02″ nord, 5° 03′ 23,33″ ouest | |
| Géolocalisation sur la carte : Manche 
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L'Unterseeboot UC-92 est un sous-marin (U-Boot) mouilleur de mines allemand de type UC III utilisé par la Kaiserliche Marine pendant la Première Guerre mondiale.
Conception
Sous-marin allemand de type UC III, l'UC-92 avait un déplacement de 491 tonnes en surface et de 571 tonnes en plongée. Il avait une longueur hors tout de 56,51 m, un maître-bau de 5,54 m et un tirant d'eau de 3,77 m. Le sous-marin était propulsé par deux moteurs diesel 6 cylindres à quatre temps produisant chacun 300 ch (220 kW), soit un total de 600 ch (440 kW), et par deux moteurs électriques produisant 770 ch (570 kW), actionnant deux arbres d'hélice[3].
Le sous-marin avait une vitesse maximale de 11,5 nœuds (21,3 km/h) en surface et de 6,6 nœuds (12,2 km/h) en immersion. Son autonomie était de 9850 milles marins (18240 km) à 7 nœuds (13 km/h) en surface, et de 40 milles marins (74 km) à 4,5 nœuds (8,3 km/h) en immersion. Il lui fallait 15 secondes pour plonger, et il était capable d’opérer à une profondeur maximale de 75 mètres[3].
L'UC-92 était équipé de trois tubes lance-torpilles de 500 mm, un à l’arrière et deux à l’avant, avec sept torpilles, et d’un canon de pont de 10,5 cm SK L/45 ou de 8,8 cm SK L/30. Mais son arme principale était ses six puits de mine de 1000 mm portant dix-huit mines UC 200. Son effectif était de vingt-six membres d’équipage[3].
Carrière
Le sous-marin a été commandé le et a été lancé le . Il a été mis en service dans la marine impériale allemande le sous le nom de UC-92. Comme le reste des bateaux UC III achevés, l'UC-92 n’a effectué aucune patrouille de guerre et n’a coulé aucun navire. Il se rendit le 24 novembre 1918. Après être passé aux mains des Britanniques, l’UC-92 a été exposé à Bristol avec le U-86.
Plus tard, l'UC-92 a été remorqué jusqu’à Falmouth avec cinq autres sous-marins allemands[Note 1] pour être utilisé dans une série d’essais d’explosifs par la Royal Navy dans la baie de Falmouth, afin de trouver des faiblesses dans leur conception. Après son utilisation le 7 mars 1921, l'UC-92 a été jeté sur Castle Beach et vendu à R. Roskelly & Rodgers le 19 avril 1921 pour la ferraille, et partiellement récupéré au cours des décennies suivantes, avec quelques efforts notés jusque dans les années 1960[4].
En 2013, Wessex Archaeology, assisté par des plongeurs locaux avec une connaissance du site, a effectué une étude de l'UC-92, ainsi que des autres sous-marins. L’épave a été identifiée avec certitude, car l'UC-92 était le seul des sous-marins amenés à Falmouth à avoir été un mouilleur de mines, et ses six puits de mines ont été identifiés parmi les caractéristiques survivantes de l’épave[5]. Les parties inférieures du navire restent sur le fond marin juste au large de la côte, certaines parties des superstructures apparaissant à la surface pendant les basses marées de printemps. Avec les restes des autres sous-marins amenés dans la baie, le site est une attraction populaire pour les plongeurs locaux[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « SM UC-92 » (voir la liste des auteurs).
Notes
Références
- ↑ Tarrant, p. 174.
- ↑ (en) Guðmundur Helgason, « UC 92 - German and Austrian U-boats of World War One - Kaiserliche Marine », sur Uboat.net (consulté le ).
- Gröner 1991, p. 34-35.
- ↑ Aidan Dodson et Serena Cant, Spoils of War: the fate of enemy fleets after the two World Wars, Barnsley, Seaforth, (ISBN 978-1-5267-4198-1), p. 50-52, 99, 132.
- ↑ « The Falmouth U-Boats, the factual story »,
- ↑ « The U-Boat Coast »,
Bibliographie
- (de) Harald Bendert, Die UC-Boote der Kaiserlichen Marine 1914–1918. Minenkrieg mit U-Booten, Hambourg, Berlin, Bonn, Mittler, (ISBN 3-8132-0758-7).
- (en) Erich Gröner, Dieter Jung et Martin Maass, U-boats and Mine Warfare Vessels, vol. 2, Londres, Conway Maritime Press, (ISBN 9781557503015).
- (en) M. W. Williams, Warship 1897-1798, Conway Maritime (ISBN 978-0-85177-722-1, OCLC 31311631).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships 1906-1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 978-0-87021-907-8, OCLC 12118866).
- (en) V. E. Tarrant, The U-Boat Offensive: 1914-1931, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 978-0-87021-764-7, OCLC 20331315).
Voir aussi
Articles connexes
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