Thorigné-Fouillard
| Thorigné-Fouillard | |||||
| L'église Saint-Melaine. | |||||
Héraldique |
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| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | France | ||||
| Région | Bretagne | ||||
| Département | Ille-et-Vilaine | ||||
| Arrondissement | Rennes | ||||
| Intercommunalité | Rennes Métropole | ||||
| Maire Mandat |
Gaël Lefeuvre (ECO) 2020-2026 |
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| Code postal | 35235 | ||||
| Code commune | 35334 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Thoréfoléen | ||||
| Population municipale |
8 631 hab. (2022 en évolution de +2,45 % par rapport à 2016) | ||||
| Densité | 636 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 48° 09′ 35″ nord, 1° 34′ 47″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 27 m Max. 89 m |
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| Superficie | 13,58 km2 | ||||
| Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
| Unité urbaine | Rennes (banlieue) |
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| Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Liffré | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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| Liens | |||||
| Site web | www.ville-thorigne-fouillard.fr | ||||
Thorigné-Fouillard est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Peuplée de 8 631 habitants en 2022, elle fait partie des quarante-trois communes de Rennes Métropole.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Thorigné-Fouillard est située au nord-est de Rennes. Elle fait partie de Rennes Métropole.
C'est à l'origine un bourg qui s'est construit sur l'axe Fougères - Rennes, le dernier avant Rennes. Depuis l'ouverture de l'autoroute A84, entre Caen et Rennes, qui contourne désormais le centre de Thorigné, l'ancienne route de Fougères traversant le bourg n'est plus qu'une simple rue (rue Nationale) menant vers Rennes. Néanmoins on l'appelle encore souvent route de Fougères.
Relief et hydrographie
La commune forme un plan incliné vers le sud en direction de la vallée de la Vilaine: les points les plus hauts (vers 90 mètres d'altitude) sont à la limite nord de la commune (avec Liffré) et en lisière de la Forêt de Rennes ; les points les plus bas à sa limite sud, dans la vallée de la Vilaine, à l'endroit où ce cours d'eau quitte la commune, à 27 mètres d'altitude.
Thorigné-Fouillard est longé par le fleuve côtier Vilaine qui dessine un large méandre à hauteur de la commune, Thorigné-Fouillard se trouve sur sa rive concave (aussi rive droite), ce qui explique la forme en arc de cercle rentrant de la limite sud de la commune (la rive convexe est en Cesson-Sévigné)[1]. Seuls deux très modestes ruisseaux à écoulement intermittent sont affluents de la Vilaine au niveau de la commune, l'un d'entre eux servant de limite communale avec Acigné.
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Carte du réseau hydrographique de la commune de Torigné-Fouillard.
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Thorigné ː la Vilaine au moulin de Guenoir [Guenou] au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné : le moulin de Guenou au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː le moulin de Thizé, sur la Vilaine, au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː le pont et le moulin de Thizé au début du XXe siècle (carte postale).
Transports
La commune est desservie par les bus du réseau STAR de Rennes Métropole via les lignes 50, 83 et 201. La zone du Pâtis du Moulinet et le domaine de Tizé sont desservis par les lignes 64 et 200.
Le réseau de cars BreizhGo dessert également l'arrêt « Village Collectivités » via les lignes 9a, 9b et 14.
Les lignes scolaires BreizhGo P16 et P19 reliant les établissements de Liffré desservent la commune[2].
La commune dispose d'un accès à l'autoroute A84 Rennes - Caen, à la sortie 25 ainsi qu'un accès à la rocade de Rennes (Route nationale 136) via l'échangeur de la porte de Tizé.
Les pistes cyclables du réseau express vélo de Rennes permettent de relier la commune à Cesson-Sévigné et Acigné depuis 2025[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Vilaine, un bras de la vilaine, le Caleuvre[4] et l'adduction d'eau de la ville de Rennes[5],[6],[Carte 1].
La Vilaine, d'une longueur de 218 km, prend sa source dans la commune de Juvigné et se jette dans l'Océan Atlantique à Camoël, après avoir traversé 56 communes[7].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande à 15 km à vol d'oiseau[11], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
Typologie
Au , Thorigné-Fouillard est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,6 %), prairies (21,6 %), zones urbanisées (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Thorigné-Fouillard et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 2],[I 3].
| Thorigné-Fouillard | Ille-et-Vilaine | |
|---|---|---|
| Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 3 636 | 546 440 |
| Part des résidences principales (en %) | 95,4 | 86,2 |
| Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 6,9 |
| Part des logements vacants (en %) | 3,8 | 6,9 |
| Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 69,0 | 59,8 |
| Part des ménages locataires de leur logement (en %) | 30,7 | 39,0 |
Morphologie urbaine
La commune de Thorigné a une forme assez particulière, la partie la plus urbanisée se situant tout au nord, juste en limite de la forêt de Rennes (commune de Liffré). On trouve également d'autres zones construites notamment dans l'intra-rocade, à proximité de la porte de Tizé.
Aujourd'hui, Thorigné est une petite ville en expansion, de par sa proximité avec Rennes.
Thorigné-Fouillard dispose également d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [20]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Projets d'aménagements
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Tauriniaco en 1158, Thorigniacum en 1170, parochia de Torigneio en 1266 et en 1447.
Thorigné, vient peut-être de l'anthroponyme Taurinius. Thorigné serait un prieur bénédictin Geoffrey de Thorigné, « Gaufridus de Tauriniaco » (en 1086). Selon la tradition ce prieur bénédictin aurait par orgueil imposé son nom au bourg, s'en serait repentit ensuite et aurait voulut, pour expier sa faute, être inhumé dans l'église sous une pierre sans inscriptions, afin que son nom fût oublié (une pierre tombale anonyme qui se trouvait dans l'ancienne église a été replacée dans la nouvelle)[21].
Thorigné prit le nom de Thorigné-sur-Vilaine en 1820 afin de différencier la commune d'autres communes homonymes (4 autres communes en France se dénommant Thorigné)[22].
Fouillard, ancien hameau de la commune de Liffré. Toponyme indiquant : n° 1) un « endroit feuillu », ce qui semble désigner des habitants vivant du travail du bois ; n° 2) un Foul(i)ard, nom répandu entre Bretagne du Nord-Est et Normandie, désignant un enclos à oiseaux (A. J. Raude). Un nom de personne est exclu.
Le nom de la commune s'écrit Toreinyaé-Folhard en gallo. La forme bretonne récente (à partir de l'étymon n° 1) est Torinieg-Foilharzh (et Faoularzh à partir de l'étymon n° 2). La forme bretonne, dans cette partie du Rennais où le breton ne prédominait pas, a d'abord un rôle symbolique.
Thorigné-Fouillard est née du rattachement en 1982 du hameau de Fouillard à la petite commune de Thorigné-sur-Vilaine.
Le gentilé est Thoréfoléen.
Histoire
Moyen-Âge
On évoque le village dans les écrits à partir du XIVe siècle. Toutefois il est question d'un Geffroy de Thorigné [Gaufridus de Taurinaca] dès 1086 (il fut témoin de la donation de l'église de Mouazé à l'Abbaye de Saint-Melaine)[23].
En 1174, Maurice, abbé de Rillé, souscrivit à l'accord fait entre Guillaume, abbé de Saint-Melaine, et Josselin, abbé de Savigny , pour les dîmes de la paroisse de Thorigné. En 1400, le territoire renfermait trois manoirs nobles : le manoir du Plessis , le manoir du Seigneur de Guénour, et celui des Landelles[24].
Les moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Melaine fondèrent un prieuré qui subsista jusqu'en 1411 et demeurèrent maîtres de la paroisse jusqu'à la Révolution française, conservant notamment le droit d'en présenter[Note 5] le recteur jusqu'en 1770[23].
Temps modernes
L'église de Thorigné, dédiée à saint Melaine datait des XVe siècle et XVIe siècle, remplaçant l'église primitive ; elle se composait à l'origine d'une simple nef à chevet droit ; deux chapelles (avec les autels de la Vierge et de sainte Anne) ont été ajoutées par la suite, donnant à l'église une forme en croix latine. Le seigneur d'Escures (en 1695 Bernardin Fouquet, en 1786 René Tranchant), aussi seigneur d'Espinay-à-Rennes, était seigneur prééminencier et se disait fondateur de l'église de Thorigné. À partir de 1702 une confrérie du Rosaire s'établit dans l'église paroissiale. Le général de la paroisse se réunissait habituellement dans la chapelle d'Espinay, qui servait de sacristie[23].
Une chapelle Sainte-Catherine existait, dépendant du manoir de Tizé (disparue dès le XIXe siècle)[23].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Thorigné en 1778 :
« Thorigné ; dans un fond ; à 2 lieues à l'Est-Nord-Est de Rennes, son évêché, sa subdélégation, et son ressort. Cette paroisse relève du Roi, et compte 500 communiants[Note 6] : la cure est présentée par l'Abbé de Saint-Melaine. Le territoire est arrosé par les rivières de Veuvre [faux] et de Vilaine, et en partie occupé par la forêt de Rennes [faux] ; les terres font exactement cultivées, et les habitants font beaucoup de cidre[24]. »
Révolution française
L'assemblée du général de la paroisse pour préparer les États généraux de 1789 se tint le , sous la présidence de Joseph-Pierre Malécot, procureur d'office des juridictions de la Martinière-Monbarot et d'Ecures, en présence de 31 paroissiens. Christophe Ridouel et Jean Macé furent désignés pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée. Un cahier de doléances fut rédigé[25].
François-Jean Anger fut pourvu de la cure de Thorigné le ; prêtre réfractaire, il demeura caché dans la paroisse pendant la Terreur et fut réinstallé recteur de Thorigné après le Concordat en 1803 jusqu' à sa mort le [23].
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Thorigné en 1853 :
« Thorigné (sous l'invocation de saint Melaine, fêté le 6 novembre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : les Landelles, la Riauté, la Marquerais, Tizé, la Clôtière. Superficie totale 672 hectares, dont (..) terres labourables 466 ha, prés et pâturages 71 ha, bois 50 ha, vergers et jardins 10 ha, landes et incultes 47 ha (.;). Moulins : 2 (de Guénoux, de Tizé ; à eau. Cette commune, que la Vilaine baigne en la limitant au sud, a quelques jolis sites et de belles prairies. On y voit les ruines du château de Tizé où mourut d'Argentré[Note 7]Ces ruines sont remarquables par quelques jolies paries de la Renaissance, notamment l'ancienne tourelle qui servait d'escalier. (..) Thorigné confine à la forêt de Rennes, mais son territoire n'est pas, « en partie, occupé par cette forêt » comme le dit [Jean-Baptiste Ogée]. Cette commune n'a d'autres bois que celui de Bernouvel, à son extrémité nord-ouest. La Vœuvre ne l'arrose pas non plus. Géologie : schiste argileux ; roches porphyriques au sud-ouest. On parle le français [en fait le gallo][26]. »
En 1853, le jour de l'Ascension, le feu prit en forêt de Rennes dans le quartier dit de la Mine : « le tocsin a sonné dans les communes de Liffré, Betton, Saint-Sulpice et Thorigné. Les curés de ces communes sont accourus à la tête de leurs paroissiens, avec un zèle admirable ». Plus de 20 hectares ont été brûlés[27].
Une école communale de filles, tenue par trois religieuses, ouvrit à Thorigné en 1856[28].
La ferme du Plessis, exploitée par le maire Pierre Galery, fut reconstruite[29] par la princesse Baciocchi[30], qui contribua à l'amélioration de l'agriculture en Bretagne. Joseph Saint-Gal s'y forma après ses études[31].
Le XXe siècle
La Belle Époque
Les Tramways d'Ille-et-Vilaine desservaient le bourg de Fouillard à la station « Fouillard-Thorigné »[32] entre 1901 et 1950. Par exemple des trains spéciaux sont organisés entre Rennes et Thorigné le ainsi que le , etc.. à l'occasion de l'assemblée de Thorigné[33].
La nouvelle église paroissiale Saint-Melaine, construite par l'architecte Arthur Regnault, fut bénie le par le chanoine Duroselle, vicaire général, au milieu d'une affluence considérable (des trains spéciaux avaient été organisés depuis Rennes) ; une procession alla de l'ancienne église à la nouvelle. L'assemblée annuelle de Thorigné se déroula le même jour et toute une série de réjouissances fut organisée l'après-midi : mât de cocagne, courses de vitesse et d'obstacles, etc.. et le soir (feu d'artifice, illumination de la nouvelle église)[34].
L'abbé Chiloup, recteur de Thorigné, fut le l'objet d'une tentative d'homicide dans son église, commise par sa bonne, Jeanne Erhel (elle tira sur lui 5 coups de revolver), qu'il avait congédié ; celle-ci fut condamnée à 2 ans de prison et 10 ans d'interdiction de séjour par la Cour d'assises d'Ille-et-Vilaine[35]. Elle décéda à la Maison [prison] centrale de Rennes en avril 1906[36].
Le , premier jour d'application de la laïcisation des écoles à Thorigné , les institutrices laïques qui remplaçaient les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen durent faire venir un serrurier de Rennes (aucun artisan local n'acceptant d'intervenir) pour pouvoir pénétrer dans l'école et trouvèrent les locaux totalement saccagés[37]. Le journal L'Ouest-Éclair du s'indigne du « crochetage de la maison des Religieuses »[38].
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Le bourg de Thorigné au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː la mairie et l'école des garçons au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné : la mairie et le centre du bourg au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː église et vue générale début XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː la façade de l'église paroissiale au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː vue intérieure de l'église paroissiale au début du XXe siècle (carte postale).
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Thorigné ː le calvaire au début du XXe siècle (carte postale).
La Première Guerre mondiale
Thorigné-Fouillard compte trois monuments aux morts : un pour l'ensemble de la commune[39], un pour Thorigné et un pour Fouillard. Le monument aux morts de Thorigné-Fouillard porte les noms de 41 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[40] ; parmi eux 16 sont inscrits sur le monument aux morts de Thorigné, tous morts sur le sol français à l'exception de Laurent Toinel, mort des suites de ses blessures à Langemarck (Belgique) le [41]. Celui de Fouillard porte les noms de 24 soldats certains noms sont à la fois sur le monument aux morts de Thorigné et sur celui de Fouillard, par exemple Laurent Toinel, déjà cité) morts pour la France pendant cette guerre : ils sont morts sur le sol français, sauf Laurent Toinel et à l'exception également de Jules Aubin, mort de maladie alors qu'il était en captivité en Allemagne le , donc après l'armistice[42].
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Le monument aux morts de Fouillard (carte postale).
Fouillard avant l'annexion
Fouillard était un village très animé avec ses nombreux commerces (12 cafés et plusieurs restaurants, six épiceries, un Hôtel de la gare, une boucherie) et des artisans, souvent en lien avec la forêt de Rennes toute proche (un bourrelier, deux cordonniers, un forgeron, un tanneur, un charron, plusieurs vanniers, des scieries, des scieurs de long, un sabotier, des cercliers, des bucherons, etc ..)[21]. L'habitat s'est progressivement développé principalement le long de la route de Fougères à Rennes, surtout en direction de Thorigné, dans le courant du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Disposant d'un halte de tramway, Fouillard devint une porte d'entrée pour les promeneurs venant en forêt de Rennes[43].
Une fête annuelle était organisée chaque année à Fouillard : celle de 1920, organisée par le conseil municipal de Liffré en l'honneur des morts pour la Patrie, fut accompagnée d'une cérémonie religieuse qui se tint en l'église de Thorigné[44]. De manière générale les fêtes de Fouillard se déroulaient à Thorigné, par exemple la fête des anciens combattants de Fouillard, auxquels se joignirent ceux de Thorigné, se déroula devant le monument aux morts de Fouillard, dans le cimetière, mais la cérémonie religieuse se tint à Thorigné[45]
L'Entre-deux-guerres
Une autre fête annuelle était organisée au moulin de Guenoux : par exemple celle du rencontra un « vif succès »[46].
Un incendie éclata dans le Bois de Bernouville le : on sonna le tocsin, les habitants accoururent et, sous la direction du maire, Auffray, et du curé, l'abbé Laigre, parvinrent à maîtriser le sinistre après trois heures d'efforts[47].
La Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, un dépôt de munitions nommé "camp Maria" fut installé par les Britanniques à Fouillard, aux environs du Placis Vert en 1940. Lors de l'Occupation, les Allemands reprennent le camp Maria et y installèrent une partie du dépôt de la Kriegsmarine de la route de Lorient à Rennes. Il fut la cible de plusieurs bombardements dont un lors de la nuit du 15 au qui déversa plus de 3 000 bombes sur les lieux[48]. Des baraques pour les soldats furent aussi installés entre la Bouletterie et la Saudrais ainsi qu'un camp entre le Petit Gaudrier et les Landes de Billé relié à Rennes en voie ferrée par Betton[49]. On trouva également deux camps de prisonniers africains de l'armée française près de la ferme des Blanchets et à la Bouletterie[50].
Un habitant, Joseph Gentil[Note 8] (son nom a été donné au chemin de randonnée reliant Thorigné-Fouillard à Betton[51]), ainsi qu'un natif de Fouillard, Toussaint Hardouin, membre du réseau de renseignements britannique "Johnny", furent déportés au camp de concentration de Mauthausen (ce dernier y est décédé le ) ; une stèle commémore sa mémoire[52]. Emmanuel Natu, originaire de Thorigné, est mort accidentellement au camp de Caylus le [40].
L'après Seconde Guerre mondiale
Marcel Texier, originaire de Thorigné, est mort pour la France lors de la Guerre d'Algérie[40].
Histoire de l'annexion de Fouillard
À l'origine, Thorigné-sur-Vilaine et Fouillard étaient deux villages distincts. Plusieurs tentatives de rattachement (1866, 1867, 1902, 1928) se soldèrent par un échec. Toutefois en 1856 Thorigné avait obtenu que les morts de la section de Fouillard (alors en Liffré) soient inhumés dans son cimetière, les habitants de Fouillard fréquentant préférentiellement l'église de Thorigné pour les cérémonies religieuses ; mais le le conseil municipal de Thorigné interdit l'inhumation des morts de Fouillard dans son cimetière, afin d'exercer une pression sur les électeurs de la section de Fouillard, lesquels se prononcèrent malgré tout majoritairement pour leur maintien dans la commune de Liffré (le les candidats hostiles au rattachement à Thorigné obtiennent 51 ou 50 voix, ceux favorables au rattachement 30 voix[53]) ; celle-ci décida alors la construction d'un cimetière à Fouillard. Les relations entre les communes de Liffré et de Thorigné demeurèrent tendues : le le conseil municipal de Thorigné démissionna[54], pour protester contre le refus de la commune de Liffré d'augmenter sa contribution financière pour les enfants de Fouillard qui fréquentaient les écoles de Thorigné, ce qui amena la commune de Liffré à envisager la construction d'une école à Fouillard[55]. Une commission d'arbitrage, organisée par le Préfet le finit par régler le différend entre les deux communes[56].
En 1975, 337 habitants de Fouillard (sur 480 électeurs) demandent au préfet le rattachement de leur « hameau » à Thorigné-sur-Vilaine. Cette procédure se solde par un refus en 1979.
La municipalité de Thorigné-sur-Vilaine a relancé un nouveau dossier en et, le , un décret de rattachement de Fouillard (partie de la commune de Liffré qui était située à 8 km du bourg de cette commune) à la commune de Thorigné-sur-Vilaine est signé.
En 1982, la nouvelle commune prend le nom de Thorigné-Fouillard.
Le XXIe siècle
Un essor démographique très important
En raison de sa proximité avec Rennes, Thorigné-Fouillard a connu un développement démographique sans précédent dans le dernier quart du XXe siècle et les premières décennies du XXIe siècle (passant de 397 habitants en 1968 à 8 631 habitants en 2022), engendrant la construction de nombreux lotissements et d'un important habitat pavillonnaire ; la commune a perdu son ancien caractère rural.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Circonscriptions de rattachement
Thorigné-Fouillard appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Liffré depuis le rattachement du village de Fouillard (hameau de Liffré) à Thorigné-sur-Vilaine en 1982. Avant cette date, l'ancienne commune de Thorigné a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Nord-Est (1833-1973) et Rennes-VI (1973-1982).
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine. Sous le Second Empire, Thorigné appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord). De 1986 à 2010, Thorigné-Fouillard était rattachée à la 6e circonscription (Fougères).
Intercommunalité
La commune de Thorigné appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . Thorigné-sur-Vilaine faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .
Thorigné-Fouillard fait aussi partie du Pays de Rennes.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce, de la cour d'appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[57].
- Conseil municipal actuel
Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
| Groupe | Effectif | Statut | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| « Une nouvelle dynamique pour Thorigné-Fouillard » (ECO) | 22 | majorité | ||||
| « Vivre ensemble, une ville verte et solidaire » (PS) | 7 | opposition | ||||
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Le rattachement de Fouillard à Thorigné-sur-Vilaine est officialisé le . Dans la foulée, l'ensemble du conseil municipal de Thorigné démissionne, afin que la « nouvelle municipalité soit véritablement l'émanation de toute la population »[58]. Une élection municipale est organisée les 7 et et à l'issue du second tour, la liste d'« Entente pour la programmation et la gestion démocratique des affaires communales » conduite par Claude Raulet — démissionnaire du conseil municipal de Liffré[59] — remporte 15 sièges sur 21 contre 6 pour la liste « pour la Gestion démocratique de Thorigné-Fouillard » du maire sortant André Meneu : M. Raulet devient ainsi le premier maire de Thorigné-Fouillard.
Jumelages
| Ville | Pays | Période | ||
|---|---|---|---|---|
| Dandoli[75] | Mali | depuis | ||
| Győrújbarát[75] | Hongrie | depuis | ||
| Lusk[75] | Irlande | depuis | ||
| Sibiu[75],[76] | Roumanie | depuis | ||
Thorigné-Fouillard est jumelée avec Lusk (Irlande) depuis 1993, Sibiu (Roumanie) depuis 1995, Győrújbarát (Hongrie) depuis 2000 et Sibi-Sibi (Mali) depuis 2003[77],[78].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[80].
En 2022, la commune comptait 8 631 habitants[Note 10], en évolution de +2,45 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Économie
Vie locale
Services publics
La commune dispose de deux cimetières : le cimetière de Thorigné situé dans le bourg (n'accueillant plus de nouvelles concessions) et le cimetière de Fouillard (disposant d'un columbarium et d'un jardin du souvenir)[83].
Enseignement et petite enfance
Les jeunes Thoréfoléens sont scolarisés sur le territoire de la commune de la maternelle au primaire. Une crèche municipale permet l'accueil des enfants entre 0 et 3 ans.
L'enseignement maternel et élémentaire est assuré par l'école publique Les Prés Verts et par l'école privée Sainte-Anne[84]. Depuis , le groupe scolaire public est localisé sur deux sites : les Prés Verts (allée Jules-Ferry) et les Grands Prés Verts (secteur Lande de Brin). La restauration municipale pour les enfants des écoles privée et publique est répartie sur les deux sites[85].
Depuis la rentrée 2008, les élèves thoréfoléens entrant au collège sont affectés au collège des Gayeulles à Rennes. Une partie importante des élèves choisissent de poursuivre leur scolarité dans le collège privé Léontine Dolivet à Cesson-Sévigné et dans une moindre mesure aux collèges privés l'Assomption de Rennes et Saint-Michel de Liffré.
Le STAR assure une liaison régulière vers les différents campus universitaires rennais via les lignes 50 et 83.
Santé, services d'urgence et sécurité
L'EHPAD de la Claire Noë dispose de 48 places[86].
« Le Placis Vert », ouvert en 1977, est un centre hospitalier spécialisé de lutte contre les maladies mentales et centre d'accueil spécialisé pour adultes handicapés situé sur la commune.
Sport
Depuis la saison 2018-2019, le club de Thorigné-Fouillard tennis de table (TFTT) évolue en Pro B[87]. À cette occasion, le TFTT devient la première équipe de tennis de table bretillienne à accéder à ce niveau[88]. Ils accèdent ensuite en Pro A en juin 2022[89]. Un des joueurs de l équipe professionnelle Jules Rolland est même sélectionné pour les championnats du monde en Chine en 2022[90].
On retrouve des équipements sportifs à la salle de la Vigne (basket, tennis de table, tir à l'arc, roller), au complexe sportif des Longrais (des vestiaires, des terrains de football, une salle d'arts martiaux, une salle de gymnastique, une salle de musculation, une salle en parquet et une salle omnisport) utilisé pour le baseball, le handball, le football, le judo, la danse et la gymnastique, aux Blanchets (tennis), à la salle des Molières (billard, tennis), à Poprune (piste de bicross, terrains de football, de volley et de basket) et au boulodrome[91].
Est également pratiqué le palet sur planche au sein de l'Amicale des Palétistes de Thorigné-Fouillard (association fondée en 1981 et basée à la Juteauderie)[92].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Il n'y a aucun monument historique à Thorigné-Fouillard.
De nombreux bâtiments de la commune ont fait l'objet d'un inventaire[93] qui comprend notamment :
- l'église Saint-Melaine, qui date de 1900 et est due à Arthur Regnault ; son clocher est de style néogothique[94] ;
-
L'église de Thorigné-Fouillard : vue extérieure d'ensemble.
-
L'église de Thorigné-Fouillard : la façade.
-
L'église Saint-Melaine de nuit.
-
L'église de Thorigné-Fouillard : vue intérieure d'ensemble.
-
L'église de Thorigné-Fouillard : autel de sainte Anne.
- le manoir de Tizé, au bord de la Vilaine, qui remonte au XVe siècle[95],[96], de style Renaissance, construit en schiste local, contient notamment un escalier en colimaçon et une imposante cheminée ; il abrite l'association culturelle et artistique Le Bout du Plongeoir[97] depuis 2005. En 2010, Rennes Métropole reconnaît le lieu comme équipement d'intérêt communautaire[98]. On y trouve l'œuvre monumentale La Table gronde, commandée à l'artiste Yves Chaudouët par le centre d'art rennais La Criée[99] ;
-
Dessin représentant le château de Tizé en 1838.
-
Thorigné ː l'ancien château de Tizé au début du XXe siècle (carte postale).
-
La Table gronde.
- le manoir de la Noë : construit en 1842 à l'emplacement d'un ancien manoir disparu ; agrandi fin XIXe siècle[100] ;
-
Thorigné ː le château de la Noë au début du XXe siècle (carte postale).
- le manoir au Tertre[101] ;
- une demeure de type château au Gaudrier, construite à l'orée de la forêt de Rennes vers le milieu du XIXe siècle, de style néoclassique[102] et sa ferme[103] ;
-
Thorigné ː le château Gaudrier au début du XXe siècle (carte postale).
- la ferme du Plessis, construite sous le Second Empire ; appartenant à M. Galric, enseignant aux Écoles d'agriculture de Rennes et de Nozay, elle a accueilli vers 1870 la Bergerie Nationale[104].
- une statue, réplique en bronze d'une des statues du « Monument pour La Paix » d'Hiroshima, dénommée L'Espoir, fondue par le sculpteur Louis Derbré, se trouve sur le parvis de l'église paroissiale.
- Le Monument du souvenir, symbole du rattachement de Thorigné-sur-Vilaine et de Fouillard en 1982 (dû à Loïk Josse et Roger Joncourt) se trouve sur l'esplanade Jean Moulin.
La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[105].
Personnalités liées à la commune
- Bertrand d'Argentré (1519 - 1590 à Thorigné), historien.
- Mélanie Maudran, actrice française, née le à Rennes, a grandi à Thorigné-Fouillard.
- Valentina (née en 2009), chanteuse, est originaire de Thorigné-Fouillard[106].
Héraldique
| Blason | D'hermine au lion coupé de gueules et de sinople[107]. |
|
|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Insee, « Métadonnées de la commune de Thorigné-Fouillard ».
- ↑ « Chiffres clés - Logement en 2017 à Thorigné-Fouillard » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Rennes, il y a une ville-centre et 15 communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Le droit de présentation était le droit de choisir la personne concernée, choix que l'évêque se contentait de confirmer.
- ↑ Personnes en âge de communier.
- ↑ L'historien breton Bertrand d'Argentré, banni de Rennes comme ligueur, se retira chez son ami Mathurin Bouan, propriétaire du château de Tizé, où il mourut le .
- ↑ Joseph Gentil, né en 1921 à Feins, décédé en 1976.
- ↑ Jules Goupil, décédé en août 1907.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
- ↑ « Réseau hydrographique de Thorigné-Fouillard » sur Géoportail (consulté le 12 mai 2025).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- ↑ Sandre, « l'adduction d'eau de la ville de Rennes »
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- ↑ Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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- ↑ « Démission de M. Raulet du conseil municipal de Liffré », Ouest-France, 4 janvier 1982 (archives du journal)
- ↑ Autobiographie de Pierre Galery, maire de Thorigné de 1878 à 1896
- ↑ « Thorigné : Le nouveau maire », L'Ouest-Éclair, (archives du journal)
- ↑ « Thorigné. Nécrologie », L'Ouest-Éclair, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Thorigné : la démission du conseil municipal », L'Ouest-Éclair, (archives du journal)
Démissionne avec l'ensemble du conseil municipal à cause d'un différend avec la commune de Liffré, concernant le rattachement de Fouillard à Thorigné. - ↑ Fiche Geneanet de René Jean Marie MAILLEUX
- ↑ « Les élections des maires : arrondissement de Rennes », L'Ouest-Éclair, 11 décembre 1919, no 7269 [1]
- ↑ « La SFIO possédait un réseau d'élus locaux conséquent (conseillers municipaux), sans détenir beaucoup de mairies en dehors de Châtillon avec Ange Chevet, Liffré avec Émile Planty, Sains avec Eugène Plessis, Saint-Jacques-de-la-Lande avec Jean Pont, Saint-Marc-le-Blanc avec Jean Goby et Thorigné avec Jean Auffray. » [2]
- ↑ Fiche Geneanet de Eloi Joseph Marie MAILLEUX
- ↑ « Entre le 1er janvier 1982, premier jour d'existence de la commune, et la nomination du nouveau maire, les affaires courantes furent traitées par un délégué nommé par le préfet. ».
- ↑ « Thorigné-sur-Vilaine : M. Claude Raulet élu maire », Ouest-France, (archives du journal, consulté le 19 mai 2020)
- ↑ « Claude Raulet, premier maire de la commune en 1982 », Ouest-France, (archives du journal)
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- ↑ « Primăria municipiului Sibiu »
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
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