Tarare (Rhône)

Tarare

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien
Maire
Mandat
Bruno Peylachon
2020-2026
Code postal 69170
Code commune 69243
Démographie
Gentilé Tarariens et Tarariennes
Population
municipale
10 881 hab. (2022 )
Densité 778 hab./km2
Population
agglomération
17 702 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 49″ nord, 4° 26′ 02″ est
Altitude Min. 350 m
Max. 727 m
Superficie 13,99 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Tarare
(ville-centre)
Aire d'attraction Tarare
(commune-centre)
Élections
Départementales Tarare
(chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tarare
Géolocalisation sur la carte : France
Tarare
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Tarare
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Tarare
Liens
Site web ville-tarare.fr

Tarare est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Berceau de l'industrie du textile, la ville est considérée comme « cité de la mousseline » et « capitale historique du rideau ».

Géographie

La ville est située à 40 km au nord-ouest de Lyon. Elle est implantée à mi-chemin entre Lyon et Roanne (Loire), sur les rivières de la Turdine et du Taret. La commune est construite dans une petite vallée dans un relief marqué, à la limite nord des monts de Tarare. Elle est souvent considérée comme la porte de l'ouest lyonnais.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes voisines

Parmi ces dernières, sont limitrophes :

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 941,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LES SAUVAGES (69) - alt : 831m, lat : 45°56'07"N, lon : 4°23'03"E
Records établis sur la période du 01-04-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,9 1,7 4,6 8,1 11,7 13,4 13,7 10,5 7,3 2,7 0,1 6
Température moyenne (°C) 1,5 1,9 5,4 8,7 12,3 16,4 18,3 18,4 14,6 10,5 5,3 2,5 9,7
Température maximale moyenne (°C) 3,9 4,7 9 12,8 16,6 21 23,2 23,1 18,8 13,7 7,8 5 13,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,4
30.01.05
−17
07.02.12
−14,5
01.03.05
−5,7
08.04.03
−1,5
07.05.1997
1,5
02.06.06
5,1
24.07.1999
4,2
28.08.1998
1
26.09.02
−5,7
30.10.1997
−10,2
22.11.1998
−13,9
26.12.10
−17
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,7
01.01.22
18,4
06.02.04
21,3
31.03.21
23,7
22.04.18
29,2
13.05.15
34,4
27.06.19
36,5
31.07.20
36,5
13.08.03
31,2
05.09.23
27,9
09.10.23
20,9
02.11.20
18,7
31.12.21
36,5
2020
Ensoleillement (h) 801 1 021 1 748 1 894 2 322 2 556 2 336 1 923 1 349 858 745
Précipitations (mm) 64,3 56,1 58,4 72 95,7 86,1 84,5 87,5 72 98 93,3 73,7 941,6
Source : « Fiche 69174002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

Typologie

Au , Tarare est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarare[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarare, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (29,5 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 593, alors qu'il était de 5 536 en 2014 et de 5 303 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 25.6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 72.4 % des appartements[I 3].

Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,9 % en 2014), contre 48,5 % pour le Rhône et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tarare en 2020 en comparaison avec celle du Rhône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (3,3 %) et de la France entière (9,7 %).

À noter que la part de logements vacants reste élevé (12.2 %) en comparaison de la moyenne nationale sur la même année (8.2 %).

Le logement à Tarare en 2020
Typologie Tarare[I 2] Rhône[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 86,2 89,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 3,3 9,7
Logements vacants (en %) 12,2 7,4 8,2

Énergie

La commune propose à ses habitants, un plan d'achats groupés en matière d'énergie : électricité, gaz, mazout, pellet et bois pour les particuliers, via la société Wikipower[13]

Histoire

La ville fut créée au début du XIIe siècle, en tant que prieuré de Tarare par l'abbaye de Savigny. Il n'y vit alors que des tisserands, cordonniers ou tanneurs, mais aussi quelques petits marchands ou aubergistes. Toutefois, il semble que la famille De Tarare ait été liée plusieurs siècles durant à la vie et au développement de la commune[14].

Au XVIe siècle des pestes décimèrent la population au point que le consulat de Lyon ordonne « qu'il serait fait une quête particulière dans la ville pour subvenir aux besoins des pauvres pestiférés de Tarare »[15].

Une petite ville industrielle, « cité de la mousseline » et « capitale du rideau »

Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours, elle participe notamment à l'exposition industrielle de Paris en 1855 et à celle de Londres en 1862. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.

La ville compte plus de 15 000 habitants en 1866 et bénéficie du passage d'une voie de chemins de fer (Lyon-Roanne), d'un viaduc, de deux églises (église Saint-André et église Sainte-Madeleine), d'écoles et de nombreuses nouvelles usines.

Au milieu du XIXe siècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel[16]. Les conditions de travail sont difficiles et les ouvrières ont très peu d'autonomie[17]. Malgré l'écrasement de la Commune et la guerre de 1870-1871, les ouvriers de la ville se mettent en grève dès 1871[18].

Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale française du rideau, assurant près de 80 % de la production nationale.

À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie… pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main-d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.

Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fête des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.

La patrie du Taraflex

Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, les Doligez, héritiers de la famille Champier[19], spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une activité de plasturgie au sein de la firme Blanchiment et Apprêts de Tarare (BAT). Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier[20], développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de Tarare" (BAT), tandis que son produit était baptisé « Taraflex », en référence à la ville.

Dans les années 1980, « la BAT » est rachetée par le groupe Gerflor, dont le siège est à Villeurbanne. Taraflex reste la marque du groupe spécifique aux sols sportifs de haute performance. Ainsi équipe-t-elle les plus prestigieuses compétitions en tennis, badminton, volley-ball, basket-ball, handball, etc. : Jeux olympiques, championnats du monde, tournois ATP et WTA[21], etc.

L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés[22].

Les difficultés d'une reconversion

À partir des années 1960, l'industrie textile rencontre des difficultés croissantes. Le voile Tergal, certes de très bonne qualité, subit la concurrence d'articles moins chers venus de l'étranger. La décolonisation entraîne la fermeture des marchés coloniaux. La commune voit l'installation en 1963 d'un petit chantier naval, spécialiste de la coque acier et alu, connu pour avoir construit le Joshua de Bernard Moitessier.

Pour faire face à la situation, les entreprises tarariennes du rideau unissent leurs efforts commerciaux sous une marque commune, "Plein Jour", qui recueille une notoriété mondiale.

Pourtant, avec les années 1970, l'industrie textile entre dans une période difficile. Tarare voit disparaître l'usine de peluches "Martin". Les unes après les autres, les entreprises du rideau tergal ferment leurs portes ou se concentrent. En 2009, la société "Linder S.A". – dont le siège est situé à Violay, dans la Loire, à 10 km de Tarare – relève seul le flambeau du rideau tararien[23].

La ville engage une difficile diversification économique, principalement basée sur le négoce textile, l'agroalimentaire et la mécanique. Les difficultés majeures se marquent, dans le cadre du mouvement général de désindustrialisation, par l'inadaptation et à l'insuffisance de formation d'une population ouvrière longtemps peu payée[24].

Une renaissance formelle

Si la ville peine à digérer ses années « textile », il semblerait que Tarare connaisse une forme de renouveau, notamment avec l’installation de la plus importante micro-brasserie de la région Rhône-Alpes. En effet, Ninkasi, installé à Lyon, a déplacé début 2012 sa fabrique de bière à Tarare, dans une ancienne friche industrielle entièrement rénovée, augmentant ainsi sa capacité de production[25].

Le tronçon de l'autoroute A89 Balbigny/La Tour-de-Salvagny longeant la ville est ouvert à la circulation depuis le .

En 2018, est lancée le chantier de démolition et requalification de la zone ouest de Tarare. Friche industrielle à l'abandon, c'est sur secteur que se trouvaient les Teintureries Thivel, de la Turdine, l'imprimerie du Viaduc ou encore les Tissages Bel Air[26],[27].

Quant à Gerflor, enseigne symbolique de la ville spécialisée dans les revêtements de sol, elle envisage de s’agrandir[réf. souhaitée].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La ville fait partie de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône du département du Rhône. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la huitième circonscription du Rhône.

Le 1er janvier 2015, la création de la métropole de Lyon, collectivité territoriale à statut particulier désormais distincte du département du Rhône, fait que l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône est désormais le seul du département, et incite la municipalité à réclamer le transfert du chef-lieu départemental à Villefranche, en accord avec le vœu formulé à l'unanimité le 20 novembre 2015 par le Conseil départemental.

Cette décision ne sera prise par décret qu'après un avis favorable du Conseil d'État qui a été saisi par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve en juin 2016. Cependant, au cas où ce transfert serait décidé, rien n'oblige le Conseil départemental à tenir ses séances à Villefranche, d'autant que dans le cadre d'un contexte de restrictions budgétaires, l'engagement financier de la collectivité pour la construction d'un nouvel hôtel du département dans la ville ne semble pas à l'ordre du jour.

La ville était depuis 1790 le chef-lieu du canton de Tarare. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont elle est le bureau centralisateur, n'a pas été modifié et intègre ainsi les mêmes communes que la circonscription dont dépend la ville.

La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare et de la sous-préfecture de Villefranche-sur-Saône

Intercommunalité

Tarare était le siège de la communauté de communes du Pays de Tarare (la CCPT) créée par l'arrêté préfectoral du 22 décembre 1995 et entré en vigueur le 1er janvier 1996 qui regroupait alors 16 communes, dont, Affoux, Ancy, Dareizé, Dième, Joux, Les Olmes, Pontcharra-sur-Turdine, Saint-Appolinaire, Saint-Clément-sur-Valsonne, Saint-Forgeux, Saint-Loup, Saint-Marcel-l'Éclairé, Saint-Romain-de-Popey, Les Sauvages et Valsonne.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises et de la mise en œuvre schéma départemental de coopération intercommunale adopté fin 2011 par le préfet du Rhône, la CCPT fusionne avec les communautés de communes voisines du Pays d'Amplepuis Thizy et de la Haute Vallée d'Azergues, pour former le 1er janvier 2014, la communauté d'agglomération l'Ouest rhodanien (la COR), dont Tarare est désormais le siège.

Liste des maires

De 1790 à 1944

Liste des maires de Tarare de 1790 à 1944
Nom Début du mandat Fin du mandat Parti politique Notes
Jean-Baptiste Chossinon
(11 mars 1743 - 7 avril 1809)
avril 1790 mai 1792 Bourgeois[28]
Premier maire de Tarare
Oncle maternelle de Barthélémy Girerd
Barthélémy Girerd
(11 août 1748 - 4 avril 1827)
mai 1792 décembre 1792 Docteur en médecine[28],[29]
Médecin administrateur et receveur de l'hospice de Sainte-Madeleine de Tarare
Député à l'Assemblée Nationale constituante (1789 → 1791)
Député du Tiers-État pour la sénéchaussée de Lyon aux États-Généraux de 1789
Conseiller d'arrondissement sous le Consulat
Signataire du Serment du jeu de Paume
Oncle de Frédéric Girerd et Grand-oncle de Cyprien Girerd
Jean-Marie Matagrin
(26 mai 1764 - 21 mars 1839)
décembre 1792 avril 1795 Marchand-drapier[28],[30]
Administrateur de l'Hôtel-Dieu
Capitaine de la garde nationale
Conseiller général du canton de Tarare (1833 → 1839)
Benoit Le Brument fils avril 1795 novembre 1795 [28]
Jean-Claude Andrieu novembre 1795 janvier 1798 [28]
Jean-Marie Matagrin
(26 mai 1764 - 21 mars 1839)
janvier 1798 mars 1799 Marchand-drapier[28],[30]
Administrateur de l'Hôtel-Dieu
Capitaine de la garde nationale
Conseiller général du canton de Tarare (1833 → 1839)
Pierre Garnoud
(2 novembre 1767 - 16 mai 1856)
mars 1799 juillet 1799 Notaire royal et Juge de paix[28],[31]
Joseph Milan juillet 1799 février 1801 [28]
Claude Marie Simonet
(29 décembre 1749 - 5 octobre 1822)
février 1801 novembre 1811 Industriel textile[28],[32]Créateur du processus d'industrialisation de la mousseline

Neveu de Georges-Antoine Simonet

André Jacques Orsel
(1er février 1784 - 4 avril 1827)
novembre 1811 septembre 1814 Négociant[28],[33]Maire d'Oullins (1826 → 1830)Conseiller général du canton de Tarare (1839 → 1848)Membre de la commission administrative des prisons à Lyon

Gendre de Claude Marie Simonet (Époux de sa fille Pierrette) et frère du peintre Victor Orsel et de l'écrivain Jacques Orsel

Barthélémy Girerd
(11 août 1748 - 4 avril 1827)
septembre 1814 mai 1815 Docteur en médecine[28],[29]
Médecin administrateur et receveur de l'hospice de Sainte-Madeleine de Tarare
Député à l'Assemblée Nationale constituante (1789 → 1791)
Député du Tiers-État pour la sénéchaussée de Lyon aux États-Généraux de 1789
Conseiller d'arrondissement sous le Consulat
Signataire du Serment du jeu de Paume
Oncle de Frédéric Girerd et Grand-oncle de Cyprien Girerd
Alexandre Simonet mai 1815 juillet 1815 [28]
Barthélémy Girerd
(11 août 1748 - 4 avril 1827)
juillet 1815 novembre 1815 Docteur en médecine[28],[29]
Médecin administrateur et receveur de l'hospice de Sainte-Madeleine de Tarare
Député à l'Assemblée Nationale constituante (1789 → 1791)
Député du Tiers-État pour la sénéchaussée de Lyon aux États-Généraux de 1789
Conseiller d'arrondissement sous le Consulat
Signataire du Serment du jeu de Paume
Oncle de Frédéric Girerd, grand-oncle de Cyprien Girerd
Pierre Garnoud
(2 novembre 1767 - 16 mai 1856)
novembre 1815 mai 1816 Notaire royal et Juge de paix[28],[31]
Claude Matagrin
(31 juillet 1778 - 8 novembre 1857)
mai 1816 octobre 1818 Fabricant de mousseline[28],[34]
Membre de la chambre de commerce
Cousin éloigné de Jean-Marie Matagrin
Jean-Marie Matagrin
(26 mai 1764 - 21 mars 1839)
octobre 1818 janvier 1826 Marchand-drapier[28],[30]
Administrateur de l'Hôtel-Dieu
Capitaine de la garde nationale
Conseiller général du canton de Tarare (1833 → 1839)
Jean François Caquet d'Avaize
(2 avril 1790 - 25 septembre 1859)
janvier 1826 mai 1832 Propriétaire[28],[35]Membre du conseil d'arrondissement de Villefranche

Fils de Claude Thomas Caquet (Avocat et conseiller du roi), frère d'Alphonse Caquet (Maire de d'Emeringes)[36] et oncle du botaniste Alexis Jordan (Fils de sa sœur Adèle)

Pierre César Bonnefond de Varinay
(3 septembre 1785 - 21 avril 1859)
mai 1832 septembre 1840 Négociant[28],[37]
Conseiller d'arrondissement de Tarare (1833 → 1848)
Gendre de Barthélémy Girerd (Époux de sa fille Anne) et oncle d'Hippolythe Claude Bonnefond de Varinay
Jean-Louis Madinier septembre 1840 juillet 1850 [28]
Jules Fion juillet 1850 novembre 1860 [28]
Hippolythe Claude Bonnefond de Varinay
(15 février 1807 - 27 octobre 1896)
novembre 1860 novembre 1865 Négociant[28],[38]
Membre du conseil d'arrondissement de Villefranche[39]
Chevalier de la Légion d'Honneur (Décret du 11 aout 1864)[40]
Jean-Baptiste Martin
(14 janvier 1801 - 7 avril 1867)
novembre 1865 7 avril
1868
Inventeur et industriel textile[28],[41]
Chevalier de la Légion d'Honneur (Décret du 14 septembre 1855)[42]
Gendre de Marc-Antoine Gubian (Médecin et maire de Roanne)
Décédé en cours de mandat
Louis Salet
(13 mai 1816 - 26 avril 1873)
8 avril
1868
septembre 1870 Notaire[28],[43]
Nommé par décret du 8 avril 1868[44]Beau-frère de Louis Sonnery-Martin et grand-père de l'ecclésiastique et écrivain Gaston Salet[45]
Coquard-Menou septembre 1870 mai 1871 [28]
Félix Perronet mai 1871 février 1874 [28]
Philibert Matagrin
(26 septembre 1824 - 29 décembre 1890)
février 1874 mai 1876 Docteur en médecine[28],[46]
Nicolas Sève mai 1876 mai 1882 [28]
Jean Pramayon mai 1882 mai 1884 [28]
Camille Godde
(21 octobre 1828 - 9 janvier 1890)
mai 1884 décembre 1885 Industriel textile[28],[47]
Alfred Sordes décembre 1885 mars 1887 [28]
Jean-François Notin mars 1887 mai 1888 Suspendu de ses fonctions par arrêté préfectoral du 25 février 1888 pour paiement de frais d'avocat sur fond communaux[28],[48]
Jean-Claude Prothière
(1829 - 1898)
mai 1888 février 1891 Conservateur Pharmacien
Conseiller d'arrondissement de Tarare (1895 → 1901)
Fondateur du musée de Tarare et de l'École de Dessin et d'Arts industriels, et président de la société des Amis des Arts et Métiers[28]
Père du pharmacien, hygiéniste et écrivain Eugène Prothière
Jean-Baptiste Sivelle
(2 mars 1838 - 31 janvier 1905)
février 1891 mai 1892 Industriel[28],[49]
Henri Champier mai 1892 mai 1892 [28]
Etienne Thomassin
(24 février 1848 - 6 novembre 1925)
mai 1892 mai 1896 SFIO Menuisier puis buraliste[28],[50]
Frédéric Bedin
(6 septembre 1856 - 6 novembre 1920)
mai 1896 mai 1900 Fabricant de mousseline, industriel[28],[51]
Membre du sous-comité départemental de l'arrondissement de Villefranche pour l'Exposition Universelle de 1900[52]
Beau-père de Marc Brillaud de Laujardière (Époux de sa fille Suzanne)
Etienne Thomassin
(24 février 1848 - 6 novembre 1925)
mai 1900 décembre 1905 SFIO Menuisier puis buraliste[28],[50]
Jean-Marie Fouillat décembre 1905 mai 1908 SFIO [28]
Joseph Denonfoux
(7 juin 1871 - 9 septembre 1908)
mai 1908 9 septembre
1908
Rad-soc Hôtelier[28],[53]
Décédé en cours de mandat[54]
Antoine Aucourt
(11 novembre 1849 - 13 décembre 1935)
octobre 1908 mai 1912 Forgeron puis cafetier[28]
Beau-père de Jean-Marie Froget[55],[56]
Jules Bonnassieux
(15 avril 1873 - 13 avril 1946)
mai 1912 février 1925 FR Industriel et dessinateur[28],[57]
Jean-Marie Froget
(28 mars 1880 - 26 février 1942)
février 1925 février 1927 Rad-soc Industriel[28]
Sénateur de la Troisième République (1935 → 1942)
Conseiller général du Rhône (1924 → 1925)
Jean Dulck
(15 avril 1897 - 27 mars 1957)
février 1927 mai 1929 Rad-soc Professeur, journaliste et directeur du journal "Le Courrier républicain des cantons du Rhône" [28],[58]
Jean-Marie Froget
(28 mars 1880 - 26 février 1942)
mai 1929 15 janvier
1942
Rad-soc Industriel[28]
Sénateur de la Troisième République (1935 → 1942)
Conseiller général du Rhône (1924 → 1925)
Emile Thivel
(09 octobre 1891 - 02 avril 1975)
15 janvier
1942
septembre
1944
FR Industriel[28],[59]
Nommé par arrêté du 15 janvier 1942 en remplacement de son prédécesseur déclaré "démissionnaire d'office"[60]
Neveu du Commandant Georges Thivel (1868-1915)

Depuis 1944

Nom Début du mandat Fin du mandat Parti politique Notes
Maurice Bonnet
(22 mai 1885 - 18 décembre 1967)
septembre
1944
octobre
1947
Rad. Médecin-chef de l'hôpital de Tarare, médecin de réserve, écrivain[61]
Vice-Président de l'Association des Maires du Rhône[62]
Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre avec citations, blessé en service commandé en 1914, membre des FFI[63]
Joseph Rivière
(6 décembre 1914 - 4 octobre 1984)
octobre
1947
mars
1971
UDR Agent général d'assurance
Député de la 9e circonscription du Rhône (1958 → 1967 puis 1968 → 1973)
Conseiller général du canton de Tarare (1945 → 1982)
Georges Vinson
(11 février 1930 - 19 février 2013)
mars
1971
1981 MRG Médecin généraliste[28]
Ambassadeur de France
Député de la 9e circonscription du Rhône (1967 → 1968)

Démission en 1981 suite à sa nomination d'ambassadeur
André Béal
(25 novembre 1935 - 28 janvier 2023)
1981 6 mars
1983
MRG Enseignant[64],[65]
Maire par intérim dès la démission de Georges Vinson puis nommé officilement en 1982 par le conseil municipal[66]
Jean Besson
(15 mars 1938 - 14 septembre 2017)
6 mars
1983
février
1994
RPR Industriel[67]
Député du Rhône (1986 → 1988)
Député de la 10e circonscription du Rhône (1988 → 2003)
Conseiller régional de Rhône-Alpes (1992 → 1998)
Vice-président de la région Rhône-Alpes (1992 → 1998)
Robert Lamy
(30 juillet 1941 - 84 ans)
février
1994
9 mars
2008
RPR puis UMP Commerçant
Député de la 8e circonscription du Rhône (1997 → 2007)
Thomas Chadoeuf-Hoebeke
(25 août 1976 - 49 ans)
9 mars
2008

2014
PS Traducteur[68],[69],[70]
Bruno Peylachon
(9 janvier 1964 - 61 ans)

2014
En cours
(11 ans, 5 mois et 3 jours)
LR puis DVD Chef d'entreprise[71],[72],[73]
Conseiller départemental du canton de Tarare (2015 → )

Réélu au 1er tour en 2020
Chevalier de l'ordre national du Mérite (2025)
[74]

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année Élu Battu Participation
2002 79,75 % Jacques Chirac RPR 20,25 % Jean-Marie Le Pen FN 73,40 % [75]
2007 51,91 % Nicolas Sarkozy UMP 48,09 % Ségolène Royal PS 80,28 % [76]
2012 51,70 % François Hollande PS 48,30 % Nicolas Sarkozy UMP 77,73 % [77]
2017 62,34 % Emmanuel Macron EM 37,66 % Marine Le Pen FN 70,42 % [78]
2022 56,77 % Emmanuel Macron LREM 43,23 % Marine Le Pen RN 61,03 % [79]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Tarare (Rhône) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
Avant 2010, Tarare (Rhône) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
2002 58,32 % Robert Lamy
élu au premier tour
UMP 21,02 % Yvon Olivier PS 58,96 % [80]
2007 48,57 % Patrice Verchère
élu au premier tour
UMP 24,89 % Sheila Mc Carron PS 52,29 % [81]
Après 2010, Tarare (Rhône) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
2012 55,47 % Patrice Verchère UMP 44,53 % Sheila Mc Carron PS 50,21 % [82]
2017 60,39 % Patrice Verchère LR 39,61 % Joëlle Terroir EM 61,49 % [83]
2022 63,69 % Nathalie Serre LR 36,31 % Dominique Despras ENS 34,67 % [84]
2024 37,49 % Jonathan Géry RN 38,70 % Anne Reymbaut NFP 63,17 % [85]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 29,91 % Michel Rocard PS 13,31 % Thierry Cornillet UDF 33,74 % [86]
2009 28,36 % Françoise Grossetête UMP 20,70 % Vincent Peillon PS 31,26 % [87]
2014 27,85 % Jean-Marie Le Pen FN 25,79 % Renaud Muselier UMP 34,56 % [88]
2019 25,57 % Jordan Bardella RN 19,23 % Nathalie Loiseau LREM 41,69 % [89]
2024 35,81 % Jordan Bardella RN 14,20 % Valérie Hayer LREM 43,65 % [90]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 45,18 % Jean-Jack Queyranne PS 35,26 % Anne-Marie Comparini Modem 58,49 % [91]
2010 49,19 % Jean-Jack Queyranne PS 31,55 % Françoise Grossetête UMP 43,17 % [92]
2015 42,62 % Laurent Wauquiez LR 32,91 % Jean-Jack Queyranne PS 50,09 % [93]
2021 63,08 % Laurent Wauquiez LR 25,23 % Fabienne Grebert EELV 25,46 % [94]
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Tarare (Rhône) est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2001 % % indisponible %
2004 % % indisponible %
2008 48,31 % Jacques Larrochette DVD 51,69 % Thomas Chadoeuf-Hoebeke PS 46,53 % [95]
2011 % % % [96]
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élus Battus Participation
Tarare (Rhône) est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2015 66,47 % LR 33,53 % FN 41,78 % [97]
2021 % % % [98]
Référendums.
Année Oui (national) Non (national) Participation
1992 52,47 % (51,04 %) 47,53 % (48,96 %) 63,35 % [99]
2000 72,37 % (73,21 %) 27,63 % (26,79 %) 26,76 % [100]
2005 42,68 % (45,33 %) 57,32 % (54,67 %) 60,34 % [101]


Finances communales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Tarare[Note 4].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Tarare s'établit à 15 893 000  en dépenses et 18 490 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 12 740 000  de charges (1 211  par habitant) pour 14 031 000  de produits (1 333  par habitant), soit un solde de 1 290 000  (123  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une somme de 5 530 000  (43 %), soit 526  par habitant, ratio inférieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (636  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 493  par habitant en 2009 et un maximum de 544  par habitant en 2012 ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour une valeur de 4 837 000  (34 %), soit 460  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 460  par habitant en 2013 et un maximum de 599  par habitant en 2010.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Tarare[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 9] pour un montant de 2 225 000  (71 %), soit 211  par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (387  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 211  par habitant en 2013 et un maximum de 915  par habitant en 2011 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une valeur de 893 000  (28 %), soit 85  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

Les ressources en investissement de Tarare se répartissent principalement en[A2 4] :

  • subventions reçues pour une valeur de 973 000  (22 %), soit 92  par habitant, ratio supérieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 6  par habitant en 2010 et un maximum de 108  par habitant en 2012 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 534 000  (12 %), soit 51  par habitant, ratio supérieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40  par habitant).

L'endettement de Tarare au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :

  • l'encours de la dette pour une valeur de 6 820 000 , soit 648  par habitant, ratio inférieur de 33 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (964  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 631  par habitant en 2010 et un maximum de 1 253  par habitant en 2011[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur de 1 114 000 , soit 106  par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (118  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 101  par habitant en 2011 et un maximum de 289  par habitant en 2010[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 1 951 000 , soit 185  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 156  par habitant en 2012 et un maximum de 242  par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 2 années en 2010 et un maximum d'environ 7 années en 2012.

Distinctions et labels

En 2010, Tarare obtiens le label « ville ludique et sportive ». Cette dernière bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[102]

Jumelages

Équipements et services publics

Espaces publics

Tarare a la chance de disposer de nombreux espaces verts aménagés :

  • Le parc Thivel et son sentier botanique

En 1850, Emile Thivel, industriel local, acquiert une propriété située à l’entrée Est de Tarare. Il y fait construire une maison bourgeoise et fait aménager un parc privé magnifiquement arboré avec notamment des cèdres du Liban. En 1986, la Ville loue sept hectares afin d’y créer un parc public. En 1991-92, elle aménage des cheminements, une roseraie, installe un kiosque, des bancs, l’éclairage… Un sentier botanique, constituant un support pédagogique (panneaux indiquant le nom et l’origine des végétaux) est fléché en 2004. On[Qui ?] y trouve aussi des animaux comme des biches, des daims, des chèvres, des moutons et quelques oies[source secondaire souhaitée]. Ce parc constitue un site remarquable par sa dimension, ses 160 espèces végétales (dont 3 ou 4 nouvelles chaque année), sa liaison directe avec les hauts de Tarare et sa proximité immédiate du centre. Avec une superficie de 7 hectares, le parc Thivel situé entre la rue Radisson et le Boulevard du Commandant Thivel, constitue une bouffée d’oxygène à proximité du Centre-Ville.

  • Le square Aristide Briand

Avec une superficie de 3 800 m2, le square Aristide Briand est situé à proximité de la salle des Fêtes et de la Gare. Il est doté d’espaces gazonnés ombragés par des arbres, d’un jeu pour les petits, de bancs publics et il est équipé de toilettes publiques.

  • Le parc Bonnet

Avec une superficie de 3 000 m2, ce petit endroit de verdure, situé au cœur de la ville, à proximité de l’Avenue Charles de Gaulle, est équipé d’une aire de jeux pour les petits, d’un kiosque, de bancs publics et de toilettes publiques.

  • Square Maurice Berger

Cet espace de 400 m2 marque l’entrée Ouest de la ville.

  • Square du Vert Galant

En 1962, la Ville devient propriétaire d’une parcelle triangulaire à l’angle de la RN7 et du boulevard Garibaldi. Elle y crée un jardin pour d’enfants nommé « square du Vert Galant »

En 2014, la commune de Tarare bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[104].

Infrastructures de proximité

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[106],[Note 14].

En 2022, la commune comptait 10 881 habitants[Note 15], en évolution de +3,31 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7992 1742 5166 2946 8337 7628 6479 65910 280
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 06014 56915 09213 69414 38313 35212 58012 38712 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 33412 18012 53211 47211 76811 47410 39510 14211 364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12 13112 29612 04510 82210 72010 42010 67310 54110 532
2021 2022 - - - - - - -
10 42810 881-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[107] puis Insee à partir de 2006[108].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

  • Depuis 1955, tous les cinq ans sont organisées les fêtes des Mousselines, période durant laquelle la ville présente la mousseline et garnissant ainsi toute la ville de tissus. Des dômes et des chapiteaux fleurissent partout dans la ville. La mousseline décore aussi de nombreux chars présentés par les associations tarariennes. Une reine est également élue dans les mois qui précèdent la fête[109]. Mais c'est dès 1893[110] qu'aura lieu la première « fête des Mousselines ».
  • Fête du Beaujolais gourmand
  • Moto-cross du Baldago’s fondé en 1946
  • Foire de Saint-André : Depuis 2006, la foire a lieu le week-end suivant la sortie du beaujolais nouveau. Auparavant elle était organisée le dernier samedi de novembre. Cette décision avait été prise par la municipalité Vinson en 1977 pour ne pas faire coïncider la foire avec les festivités du . De 1965 à 1977, elle avait lieu le premier dimanche de décembre. Les principales artères de la ville se couvrent d'étalages, ce qui attire beaucoup de monde. Une vogue est également montée, selon les années, sur les différents endroits plats de la ville. Les associations organisent aussi nombre de stands.
  • En 2012, la ville de Tarare organise, dans le sillon de son carnaval, la première édition de son festival Tararts, événement consacré aux arts de la rue. Spectacles et défilés de troupes déguisées : artistes échassiers et fanfares venus de toute la France accompagnés de groupes locaux, tels que les Tap'Zoreilles, l'unique batucada de Tarare.

Sports et loisirs

La ville dispose de multiples installations[111] sportives dont les plus importantes sont le complexe sportif Léon-Masson[111] (stades de football, de rugby, piste d’athlétisme) et le complexe sportif de l’Association Sportive Tararienne[111] (salle de basket, hand-ball, volley-ball, salle de gymnastique, salle de musculation et terrains extérieurs de hand-ball, volley-ball, boules lyonnaises).

  • STT (Société Turdinoise de tir)
  • AS Tarare Basket
  • Sporting Club Tarare (rugby)
  • Aïkido club des monts de Tarare
  • Union Sportive Football de Tarare (USFT)
  • Football Club de Tarare
  • Judo Club de Tarare
  • Première compagnie de tir à l'arc de Tarare
  • Twirling Club Tarare
  • ACTP (Association cycliste Tarare-Popey)
  • AST GYM
  • EOL (Entente Ouest-Lyonnaise : athlétisme)
  • Club Bouliste Tarare
  • PMT (Plongeurs des Monts de Tarare) Club de plongée affilié FFESSM entraînements à AQUAVAL
  • CNT (Club de natation de Tarare)
  • CSL Handball Club de Tarare
  • TBC (Tarare Badminton Club)

Associations

Médias

Presse locale

Le Progrès est diffusé sur Tarare grâce à l'édition "Tarare - L'Arbresle" ainsi que l'hebdomadaire roannais Le Pays qui distribue l'édition "Le Pays d’entre Loire et Rhône".

Radios FM

Sur Tarare, nous pouvons capter 2 radios associatives (catégorie A), 1 radio locale commerciale (catégorie B), 2 radios nationales (catégorie C) et 1 radio généraliste (catégorie E). 3 radios publiques émettent aussi sur Tarare depuis la fin des années 1980[112].

Fréquence Nom de la radio Diffuseur Lieu d'émission Puissance Arrivée
88.6 RMC TDF Bel Air, Tarare 100 W 2011
91.3 France Musique TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996[113]
95.1 RCF Lyon Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 1996[114]
97.8 Fun Radio TDF La Plata, 13 rue des Frères Lumière, Tarare 100 W 1996
99.5 France Inter TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996[115]
100.0 Radio Scoop Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 2011
101.4 Radio Val de Reins[116] Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 1990[117]
102.0 France Culture TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996[118]
106.5 RFM TDF Bel Air, Tarare 100 W 1996

Prochainement, quelques stations arriveront en numérique à Tarare et dans le Beaujolais[119] grâce à l'allotissement 6 de la prochaine bande RNT lyonnaise[120],[121].

Nom de la radio Catégorie
Radio Scoop B
Radio Orient D
Radio Val de Reins A

Télévision

France 3 Rhône-Alpes (avec le décrochage "France 3 Grand Lyon") et TLM émettent sur Tarare grâce à 2 sites d'émission[122] :

  • L'un est situé au nord tararien, près de la Chapelle de Bel-Air. Le pylône appartenant à TDF émet le multiplex R1, qui comporte les 2 chaînes locales. Le pylône Towercast émet les autres multiplexes.
  • L'autre est situé près de Saint-Marcel-l'Éclairé, au sud tararien. Ce pylône appartient à TDF et émet tous les multiplexes sauf le R3.

Économie

L’aérodrome de Villefranche - Tarare se trouve sur la commune de Frontenas. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.

L'Insee constate que la ville possède une « poche de précarité » avec 28,5 % de la population vivant avec un bas revenu (17,7 % dans le département du Rhône) et un revenu fiscal annuel par foyer de 17 400  en 2010 (26 100  pour le Rhône)[123]. Le taux de chômage est de 16,9 % en 2010[123].

La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare[124].

Une communauté Emmaüs s'est établie en 1984[125].

Culture locale et patrimoine

Édifices religieux

  • Église Saint-André (XVIIIe, XIXe et XXe)
  • Église Sainte-Madeleine (XIXe)
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bel-Air (altitude : 570 m) offrant un beau panorama sur la ville, accessible à pied (départ à la croix, rue des Ayets) ou en voiture (prendre la rue de la Providence), lieu idéal pour le pique-nique. Site émetteur de la TNT.
  • Ancien prieuré de Tarare du XVIe siècle[126].

Lieux et monuments

  • Tour de la prébende des Martin ou tour du Château (fin du XVe)
  • Ancienne manufacture de moulinage J-B. Martin
  • Viaduc ferroviaire construit en 1860[127].
  • Voie romaine (route de l'étain) s'étendant sur 7 km.
  • 440 km de circuits balisés dans les 17 communes du Pays de Tarare.
  • Théâtre municipal d'environ 700 places construit en plein cœur de la ville en 1955. Fermé en 2011, il a rouvert le [128]. Le centre-ville, où se concentrent la plupart des commerces, est très fréquenté par les habitants.
  • Le Serroux/quartier du viaduc, situé à l'entrée ouest de la ville, comporte une ancienne zone industrielle en cours de réhabilitation[129], une école et un centre sportif de basketball.
  • Les Ayets et La Chassagne sont des quartiers résidentiels calmes situés au nord de la ville.
  • La Plaine est un quartier résidentiel composé de 17 immeubles HLM pour environ 600 logements sociaux, regroupés dans les cités des Mûriers, de la Plaine, Clemenceau, Garibaldi et des logis de la Plaine.
  • Le Danguin, limitrophe de La Plaine, est en quelque sorte un « nouveau » quartier composé essentiellement de pavillons neufs.

Équipements culturels

Cinéma

  • Cinéma Jacques Perrin : cinéma 2 salles inauguré le 14 décembre 2001 en présence de Jacques Perrin

Lieux de spectacles

  • Théâtre Municipal

Patrimoine naturel et faune

Personnalités liées à la commune

Arts vivants et audio-visuels

Cinéma
Musique

Arts décoratifs, figuratifs et littéraires

Architecture et urbanisme
Dessin, gravure et peinture
  • Maurice Ardouin, artiste peintre, né à Tarare en 1932.
  • Michel Moskovtchenko (1935-2025), artiste peintre, né à Tarare.
  • Philippe Peyrane (1780-1865) est un peintre français d’histoire et de portraits. Il décède en 1865 à l’âge de 85 ans au domicile de son fils Ernest, percepteur, vivant à Tarare.
Littérature
Sculpture

Industrie et invention

Militaires et résistants

Politique

Sciences

Astronomie - Géologie
  • Jacques Bonnet est un géographe qui a mené de nombreuses études sur le peuplement du massif central et des Alpes au cours du XIXe siècle.[réf. nécessaire]
  • Philippe Thomas (1843-1910), géologue, découvreur des phosphates de Tunisie, a passé sa jeunesse à Tarare.
Botanique - Zoologie - Biologie - Génétique
Médecine
  • Georges Fattet (1820-1874), célèbre dentiste parisien du XIXe siècle, est né à Tarare en 1820.
  • André Gastier (1791-1868), docteur en médecine et homme politique, il a exercé son métier à Tarare, entre 1816 et 1830.
  • Eugène Prothière (1864-1925), fils de Jean-Claude Prothière, est un pharmacien et hygiéniste tararien[131] qui a mené de nombreuses recherches sur les gaz asphyxiants pendant la Première Guerre mondiale, et a ainsi permis de sauver la vie de milliers de soldats. Il fut le fondateur et le premier président de la Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare en 1891. Il est décoré de la légion d'honneur par arrêté du Ministre de la Guerre du 31 juillet 1915[133],[134]. Il est reconnu pour ses découvertes, contre les gaz asphyxiants pendant la Première Guerre Mondiale, contribuant largement à l'invention du masque à gaz et sauvant la vie de milliers de soldats[135].
Physique et chimie

Sports

Arts martiaux et sports de combat
  • Jean Jourlin (1904-1979) est un lutteur libre tararien qui a été champion d'Europe de lutte libre (catégorie -79 kg) en 1933.
Basket-ball
Cyclisme
Football
Motocyclisme
  • Pierre Collignon est un pilote motocycliste français, de vitesse et d'endurance qui remporte le Circuit de Tarare en 1948 (catégorie 250 cm3)
  • Georges Houel, (1913-2008) était un pilote de vitesse moto française. Il remporte le Circuit de Tarare à 5 reprises (1947 en 350 cm3, 1948 en 350 cm3 et 500 cm3 et 1949 de nouveau en 350 cm3 et 500 cm3)
  • Jacques Collot (1923-2003) est un pilote de vitesse moto français qui a concourût sur le Circuit de Tarare à de multiples reprises en catégorie 500 cm3 (1948, 1949, 1950, 1952).
Volley-ball
Stand-up paddle

Religieux et prélat

Société civile et autres

Dans les arts et la culture

Tarare au cinéma et à la télévision

Plusieurs scène du film Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez sont tournées à Tarare avec notamment des plans du viaduc ferroviaire.

Héraldique

Les armes de Tarare se blasonnent ainsi : D'or à la croix ancrée de gueules, cantonnée de quatre losanges de sable.

Notes et références

Notes

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarare comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Tarare. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  7. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  8. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  9. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  10. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  11. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  12. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  13. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Tarare.
  14. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  15. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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  18. Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN 2-85465-018-2), 1978, p. 50.
  19. Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Cet industriel partisan du corporatisme dirige depuis 1939 la corporation du textile de Tarare et anime en zone sud l'Office des comités sociaux sous l'Occupation. Il est désigné par Vichy en 1943 membre de la Chambre de commerce de Paris (Journal officiel, 25 novembre 1943).
  20. cette extraordinaire aventure industrielle a été racontée par le directeur fondateur de "la BAT", Robert Michon dans un récit très vivant Mes heures claires à la BAT (ISBN 2912234018) / 2-912234-01-8): cf. aussi Tarare et son pays, 2012, "Robert Michon, inventeur du Taraflex, donne son nom au boulevard Garibaldi", le-pays.fr, 26 août 2014, "Robert Michon, une vie en sol majeur"
  21. Cf. le site Gerflor - Taraflex
  22. 43 boulevard Garibaldi - Tarare
  23. Cf. site internet de Linder S.A. [1]. Linder S.A. est dirigée aujourd'hui par Patrick Linder, arrière-petit-fils du fondateur Célestin Linder en 1894.
  24. en 1973, la revendication syndicale du "SMIG à 1 000 F" concerne une partie notable des salariés tarariens
  25. « Brasseur artisanal à Lyon : Ninkasi, fabrique de bière et brasserie lyonnaise », sur Ninkasi (consulté le )
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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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