Starkeyite
| Starkeyite Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1] | |
| Général | |
|---|---|
| Nom IUPAC | sulfate de magnésium tétrahydraté | 
| Classe de Strunz | 7.CB.15 | 
| Classe de Dana | 29.06.06.02 | 
| Formule chimique | MgSO4·4H2O | 
| Identification | |
| Couleur | de blanc à jaune très clair ou blanc verdâtre clair | 
| Système cristallin | monoclinique | 
| Réseau de Bravais | a = 5,92 Å ; b = 13,6 Å ; c = 7,91 Å ; β = 90,85° | 
| Classe cristalline et groupe d'espace | prismatique (2/m) P 21/n | 
| Macle | non observées | 
| Cassure | irrégulière, inégale | 
| Échelle de Mohs | 2 à 3 | 
| Ténacité | fragile | 
| Trait | blanc | 
| Éclat | mat, terreux | 
| Propriétés optiques | |
| Indice de réfraction | nα = 1,490 nβ = 1,491 nγ = 1,497 | 
| Biréfringence | biaxe (+) ; δ = 0,007 | 
| Angle 2V | 50° (mesuré) 46° (calculé) | 
| Pléochroïsme | aucun | 
| Dispersion optique | aucune | 
| Transparence | translucide, opaque | 
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 2 (mesurée) ; 2,007 (calculée) | 
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
La starkeyite est un minéral de la classe des sulfates qui appartient au groupe de la rozénite. Il a été nommé en 1956 par Oliver Rudolph Grawe en l'honneur de sa localité type : la Mine Starkey dans le comté de Madison, Missouri, USA[2].
Caractéristiques
La starkeyite est un sulfate de magnésium tétrahydraté de formule chimique MgSO4·4H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique. Elle apparait sous forme d'agrégats fibreux, de taille allant jusqu'à 4 cm ; également couramment en efflorescences en poudre[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2 à 3.
Classification
Selon la classification de Nickel-Strunz, la starkeyite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.
Formation et gisements
La starkeyite est un minéral secondaire peu fréquent formé en présence de sulfures de fer qui apparait également sous forme d'efflorescences dues à l'évaporation d'eaux superficielles et souterraines[3]. En plus du site de sa découverte, la mine Starkey dans le Missouri, elle a également été décrite dans d'autres endroits des Etats-Unis, en Argentine, en Autriche, au Canada, en Slovaquie, en Espagne, en Grèce, en Hongrie, en Islande, en Inde, en Italie, au Japon, en Macédoine du Nord, au Maroc, au Mexique, en Namibie, en Pologne, au Royaume-Uni, en Tchéquie, en Russie, au Sénégal, en Suisse, en Turquie, en Ukraine, au Chili et en Chine[2].
Elle est habituellement associée à d'autres minéraux tels que la pyrite, la marcassite (mine Starkey, Missouri, USA) ; la konyaïte, la blödite, le gypse, la halite (Grand bassin de Konya, Turquie) ; la szomolnokite et la gunningite (mine Goldstrike, Nevada, USA)[3].
Références
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Starkeyite », Mindat (consulté le )
- (en) « Starkeyite », Handbook of Mineralogy (consulté le )
Liens externes
- (en) « Starkeyite », sur Webmin
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