Coquimbite
| Coquimbite Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1] | |
| Général | |
|---|---|
| Symbole IMA | Coq |
| Classe de Strunz | 7.CB.50
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| Classe de Dana | 29.08.03.01
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| Formule chimique | AlFe3(SO4)6(H2O)12·6 H2O |
| Identification | |
| Couleur | vert, bleuâtre à violet clair |
| Système cristallin | trigonal |
| Classe cristalline et groupe d'espace | Hexagonale-scalénoédrique 3m P3 1c |
| Clivage | Imparfait sur {1101}, difficile sur {1010} |
| Cassure | subconchoïdale |
| Habitus | cristaux prismatiques courts, cristaux pyramidaux {1011}. Massif, granulaire |
| Échelle de Mohs | 2,5 |
| Ténacité | fragile |
| Trait | blanc |
| Éclat | vitreux |
| Propriétés optiques | |
| Indice de réfraction | nω = 1,539 nε = 1,548 |
| Biréfringence | δ = 0,009 – uniaxe (+) |
| Pléochroïsme | non |
| Transparence | oui |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 2,11 (mesurée), 2,12 (calculée) |
| Solubilité | dans l'eau froide et dans certains acides |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
La coquimbite est un minéral assez rare, dont la composition est celle d'un sulfate d'aluminium et de fer (ferrique) hydraté, de formule globale[2],[3] AlFeIII2(SO4)6·18 H2O.
Elle forme un groupe avec la paracoquimbite, l'aluminocoquimbite et constitue un dimorphe de la paracoquimbite avec qui elle a une relation épitaxiale ou polytypique[4]. Sa formule, originellement écrite[3] Fe2-xAlx(SO4)3.9 H2O (x ~ 0.5) voire Fe2(SO4)3.9 H2O, a été remplacée en 2019 par AlFe3(SO4)6(H2O)12·6 H2O pour mieux refléter sa relation homéotypique avec la paracoquimbite[5].
La coquimbite pure est incolore et transparente. Dans la nature, cependant, elle prend généralement une couleur rose à violette, rarement aussi une couleur jaune, verte ou bleue en raison d'adjuvants étrangers.
Elle a été nommée en 1841 par August Breithaupt en référence à sa localité type de la province de Coquimbo, au Chili[3].
Avec une dureté Mohs de 2,5, la coquimbite se situe entre les minéraux de référence que sont le gypse (2) et la calcite (3) et appartient donc encore aux minéraux mous, qui ne peuvent être rayés avec un ongle, mais facilement avec une pièce de monnaie en cuivre.
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Coquimbit » (voir la liste des auteurs).
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- ↑ Hugo Strunz et Ernest Henry Nickel (en), Strunz Mineralogical Tables. Chemical-structural Mineral Classification System, Stuttgart, E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung (Nägele u. Obermiller), (ISBN 3-510-65188-X), p. 385
- Coquimbite, sur Mindat.org.
- ↑ (en) Paul D. Robinson et J. H. Fang, « Crystal structures and mineral chemistry of hydrated ferric sulphates: II. The crystal structure of paracoquimbite », American Mineralogist, vol. 56, nos 9-10, , p. 1567-1572 (lire en ligne [PDF])
- ↑ (en) Daniela Mauro, Cristian Biagioni, Marco Pasero et Henrik Skogby, « Redefinition of coquimbite, AlFe 3+ 3 (SO 4 ) 6 (H 2 O) 12 ⋅6H 2 O », Mineralogical Magazine, vol. 84, no 2, , p. 275–282 (ISSN 0026-461X et 1471-8022, DOI 10.1180/mgm.2020.15, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Coquimbite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) « Coquimbite », sur Webmin
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