Sebastião Salgado
| Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 81 ans) Neuilly-sur-Seine |
| Nom dans la langue maternelle |
Sebastião Ribeiro Salgado Júnior |
| Pseudonyme |
Sebastião Salgado |
| Nationalités | |
| Formation |
Université de Paris (doctorat) Université de São Paulo (maîtrise (en)) Université fédérale d'Espírito Santo (en) (licence) |
| Activités | |
| Période d'activité |
- |
| Conjoint |
Lélia Wanick Salgado (en) (de à ) |
| Enfant |
Juliano Ribeiro Salgado, Rodrigo Salgado |
| Membre de | |
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| Site web | |
| Distinctions |
Prix Princesse des Asturies pour les arts () Liste détaillée Prix Oskar-Barnack ( et ) Prix Erich-Salomon () Prix international de la Fondation Hasselblad () Ordre du Mérite culturel () Prix Princesse des Asturies pour les arts () Alfred Eisenstaedt Awards for Magazine Photography (d) () Lucie Award () Cherry Kearton Medal and Award () Chevalier de la Légion d'honneur () Chevalier de l'ordre du Mérite culturel de Monaco () Prix de la paix des libraires allemands () Praemium Imperiale () Crystal Award () Commandeur des Arts et des Lettres Prix international de journalisme « Roi d'Espagne » Commandeur de l'ordre de Rio Branco |
Sebastião Salgado[1], né le à Aimorés au Brésil et mort le à Neuilly-sur-Seine en France, est un photographe et photojournaliste franco-brésilien[2].
Il a en particulier couvert la famine en Éthiopie et au Sahel, ainsi que le génocide rwandais et illustré la réalité sociale des plus humbles dans le monde. Il est également connu pour ses photographies en Amazonie et sur la mine d'or de Serra Pelada, dans le district de la municipalité de Curionópolis, au sud-est de l'État du Pará, à 430 kilomètres au sud de l'embouchure du fleuve Amazone.
Personnalité reconnue et décorée, Salgado est aussi membre de l'Académie française des Beaux-Arts et membre honorifique de l'Académie américaine des arts et des lettres.
Biographie
Sebastião Ribeiro Salgado est le seul garçon d’une famille de huit enfants[3]. Né d’un père éleveur et propriétaire terrien d’origine galicienne (Espagne), dont il porte le prénom, et d'une mère suisse dont la famille s’était installée là à la fin du XIXe siècle[4], il obtient une maîtrise d'économie et d'économétrie à l'université de São Paulo. Militant au sein des Jeunesses communistes, Salgado se trouve contraint de fuir la dictature brésilienne en 1969, avec sa femme. Il ne retrouvera son pays qu'en 1979 après l'amnistie politique[5].
Économiste
En 1969, Sebastião Salgado s'installe à Paris pour suivre des cours à l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae)[6] et préparer un doctorat d'économie agricole[7]. Il effectue plusieurs stages au siège de la FAO à Rome.
En 1971, il est recruté par l'Organisation internationale du café (ICO), basée à Londres. Il y travaille jusqu’en 1973, année durant laquelle il change brutalement de carrière[8]. Rétrospectivement, il déclare à ce sujet :
« J'emportais mon appareil photo pour mes enquêtes et je me suis aperçu que les images me donnaient dix fois plus de plaisir que les rapports économiques. Je commençais à voir le monde d'une autre manière, à travers le viseur et par un contact direct avec les gens. En fait, j'ai continué à faire la même chose : dresser un constat de la réalité[9]. »
Photographe
En 1973, Sebastião Salgado s’intéresse à la photographie en autodidacte. Il intègre successivement les agences photographiques Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994)[10].
En 1984-1985, il part au Sahel et collabore avec Médecins sans frontières. Le livre Sahel, l’homme en détresse, publié par Prisma Presse en 1986, a été vendu au profit de MSF en France[10].
En 1994, il crée à Paris l'agence de presse photos Amazonas Images avec sa femme Lélia Wanick Salgado[11].
Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du Brésil : il travaille toujours en noir et blanc et observe la vie de ceux qui vivent et travaillent dans des conditions difficiles — migrants, mineurs, victimes de la famine. Un de ses reportages renommés, La Mine d'or de Serra Pelada, montre le quotidien dans une mine d’or au Brésil ; il porte sur les conditions de travail auxquelles les mineurs sont soumis[10].
Il est nommé représentant spécial de l’UNICEF en 2001.
Dans l'introduction d’Exodes, il écrit :
« Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s'adaptent aux pires situations… »
Dans le domaine de Bulcão qu'il possède près d'Aimorés au Brésil avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado, il a rendu à la nature et reboisé près de 700 ha de terres épuisées par des années d'exploitation. Le couple a pour cela créé en l'ONG « Instituto Terra »[13], qui a trouvé des financements pour cultiver et planter près de quatre millions d'arbres. L'institut propose également des programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement.
En 2014, Wim Wenders et le fils du photographe, Juliano Ribeiro Salgado, réalisent un documentaire sur le travail de Sebastião Salgado, Le Sel de la Terre (The Salt of the Earth) qui reçoit le prix spécial « Un certain regard » au festival de Cannes 2014[14].
En 2016, Sebastião Salgado se met au service de la liberté de la presse en offrant à l'association Reporters sans frontières (RSF) une anthologie de ses cent plus belles photos en noir et blanc. Ainsi, le premier numéro de l'année de l'album de RSF, « 100 Photos pour la liberté de la presse », contient un portfolio sur l'œuvre de Salgado, avec une préface d'Irina Bokova, la directrice générale de l'UNESCO[15]. Il réalise par ailleurs une série de portraits en noir et blanc de membres de la tribu indigène Asháninka, dont il tire un calendrier. Il photographie notamment la famille du chef indigène Benki Piyãko[16].
La même année, Sebastião Salgado est officiellement reçu au sein de la section Photographie de l'Académie des beaux-arts qui dépend de l'Institut de France à Paris. Il siège dans le fauteuil qu’occupait Lucien Clergue jusqu’à son décès en 2014[17],[18]. Il est aussi fait membre honorifique de l'Académie américaine des arts et des lettres[17],[19].
En 2021, il monte l'exposition Salgado Amazonia après avoir parcouru l'Amazonie pendant près de six ans pour prendre de nombreuses photographies et vidéos[20]. Prévu à la Philharmonie de Paris[21], l'évènement est retardé en raison de la pandémie de Covid-19. L'exposition est accompagnée par l'album Amazônia de Jean-Michel Jarre.
Sebastião Salgado meurt le à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l’âge de 81 ans[22],[23],[24],[25],[26],[27].
Technique photographique
Sebastião Salgado travaille en argentique noir et blanc (notamment avec les pellicules Tri-X et T-Max P3200 de Kodak). Il recherche une saturation minimale pour éviter les virages de type sépia, ainsi que les réactions cyanotypiques inhérentes à la révélation chimique des pellicules puis celle sur papier ; il obtient des blancs et des noirs neutres au tirage en sélectionnant les pellicules, les sels révélateurs et les supports. Après avoir utilisé des Leica (35 mm), il passe à un appareil moyen format, le Pentax 645, notamment pour son projet Genesis. Il utilise également un Canon EOS 5D Mark III[28].
Plus tard, son processus de travail évolue vers un mélange d’argentique et de numérique[29]. Il réalise les prises de vue en numérique avec un appareil Pentax 645D. Salgado ne souhaite pas regarder ses photos sur un écran[30]. Les fichiers numériques sont tirés en planches-contact pour le choix des photos à tirer sur papier. Les photos numériques sélectionnées sont traitées avec le logiciel DxO FilmPack[31] qui ajoute du « grain » argentique correspondant aux films Tri-X ou T-Max P3200. Une fois modifiées, ces images numériques sont transférées sur un internégatif (pellicule argentique sans grain) qui permet au tireur de réaliser à l'agrandisseur analogique des tirages argentiques sur papier baryté[5].
Sebastião Salgado a mis au point un processus « hybride » argentique/numérique économiquement plus viable que le « tout argentique »[32].
Controverses
Depuis le début des années 2000, des journaux (dont le New York Times) et l'écrivain Susan Sontag critiquent les photographies de Sebastião Salgado. Le photographe est accusé d'utiliser de manière cynique et commerciale la misère humaine, de rendre belles les situations dramatiques qu'il saisit au risque de leur faire perdre leur authenticité. Dans son ouvrage Devant la douleur des autres, Sontag s'interroge sur « l'inauthenticité du beau et l’esthétisation du malheur » dans l'œuvre de Salgado. « … Je me méfie de la compassion suscitée par des photos et que ne prolonge aucune réflexion. Je crois que la réflexion doit se substituer à l’incantation généreuse, qui n’est souvent qu’un simulacre. »
L'esthétique de Sebastião Salgado est fondée sur l'émotion. Le spectateur est empêché par cette émotion de voir le récit véhiculé par l'image[33].
Le photographe a pour sujet récurrent la pauvreté, mais il collabore avec l'industrie du luxe, par exemple avec le champagne Hennessy en 2016[34].
Le projet Genesis, qui a fait l'objet d'expositions dans les capitales comme Londres, Paris, a été financé par le géant minier Vale International SA, critiqué par de nombreuses ONG pour son impact négatif sur la nature. Dans le même temps, l'artiste affirme haut et fort des valeurs écologiques[35].
Publications
Années 1980
- Les Hmongs, Médecins sans frontières, Chêne/Hachette, Paris, 1982
- Autres Amériques, Contrejour, 1986
- Sahel : l'Homme en Détresse, Prisma Presse et Centre national de la photographie, pour Médecins sans frontières, France, 1986
Années 1990
- Sebastião Salgado, La main de l'homme, La Martinière, , 400 p. (ISBN 978-2-7324-6989-8)
- La mine d'or de Serra Pelada, Galerie Debret, Paris, 1994
- Terra, Éditions de La Martinière, France, 1997
Années 2000
- Exodus, Éditions de La Martinière, Paris, 2000
- The End of Polio : A Global Effort to End a Disease, Bulfinch, 2003
- L'homme et l'eau, Éditions Terre Bleue, Paris, 2005
- Africa (avec Mia Couto et Lélia Wanick Salgado), Taschen France, Paris, 2007
Années 2010
- Genesis (avec Lélia Wanick Salgado), Taschen France, Paris, 2013
- De ma terre à la Terre (avec Isabelle Francq), Plon, Paris (ISBN 9782750907631), 2013
- Terres de café, Éditions de La Martinière, France, 2015
- Sebastião Salgado, t. 51, Reporters sans frontières (RSF) / édition illustrée, coll. « 100 photos pour la liberté de la presse », , 144 p. (ISBN 978-2362200380)[36].
- Sebastião Salgado, Alan Riding et Lélia Wanick Salgado, Gold, Taschen, , 208 p. (ISBN 978-3-8365-7508-9)
Années 2020
- Sebastião Salgado, Amazônia, Taschen, , 528 p. (ISBN 978-3-8365-8512-5)
Expositions
Liste non exhaustive :
- 1994 : Sebastião Salgado, Festival Photofolies, Rodez
- 2019 : Déclarations, musée de l'Homme, du au [37],[38],[39]
- 2019 : Gold, Galerie Polka, Paris[40]
- 2021 : Amazônia, Philharmonie de Paris, saison 2021-2022[41]
- 2022 : Aqua Mater, Grande arche de La Défense, Paris, de 1er avril au 22 septembre[42]
- 2022 : Magnum Opus, Sotheby's New York, du au [43]
- 2022 : Amazônia, plus de 200 photographies, accompagnées de projections, avec une création musicale inédite de Jean-Michel Jarre, permettant de dresser un vaste panorama de l’écosystème amazonien, Palais des papes d'Avignon, du au [44],[45].
Récompenses et distinctions
Décorations
- Commandeur de l'ordre de Rio Branco (Brésil, 2004)[46]
- Chevalier de la Légion d'honneur (France, 2016)[47]
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (France, 2014)[46]
- Chevalier de l'ordre du Mérite culturel (Monaco, 2018)[48].
Prix photographiques
- 1982 : Prix W. Eugene Smith (États-Unis).
- 1985 : Prix Oskar-Barnack (Allemagne).
- 1986 : Infinity Award du photojournalisme (États-Unis).
- 1988 : Prix Erich-Salomon (Allemagne).
- 1989 : Prix international de la Fondation Hasselblad (Suède).
- 1992 : Prix Oskar-Barnack (Allemagne).
- 1993 : Médaille du centenaire de la Royal Photographic Society (Royaume-Uni)[49].
- 1994 : Grand Prix national de la photographie décerné par le ministère de la Culture (France).
- 1998 : Prix Princesse des Asturies (Espagne)[50].
- 2019 : Prix de la paix des libraires allemands (Allemagne).
- 2021 : Docteur honoris causa de l'Université de Namur (Belgique).
- 2021 : Visa d’Or d’honneur du Figaro Magazine, Visa pour l’image (France)[51],[52].
- 2021 : Praemium Imperiale (Japon)[53].
- 2021 : Infinity Awards (États-Unis).
- 2024 : Sony World Photography Awards : prix d’honneur Outstanding Contribution to Photography[54],[55] (Royaume-Uni)
Notes et références
- ↑ Son nom complet est Sebastião Ribeiro Salgado Júnior. Ribeiro Salgado est un nom portugais ; le premier nom de famille (d'usage facultatif) est Ribeiro et le second est Salgado.
- ↑ « Leur France rêvée. Sebastião Salgado : “Le petit pays aux si grandes idées” », sur courrierinternational.com, Courrier international, (consulté le ).
- ↑ « Sebastiao Salgado », sur franceinter.fr, .
- ↑ « Sebastião Salgado, mort d’un photographe de légende à l’œuvre majestueuse et engagée », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- (en) « Sebastião Salgado », sur britannica.com.
- ↑ Catherine Grandcoing, « Tête d’affiche : Sebastião Salgado, photographe | Variances », sur variances.eu, (consulté le ).
- ↑ Benoît Georges, « Sebastião Salgado, l'oeil de l’économiste », Les Échos, 26 juillet 2011.
- ↑ Nicole D’Almeida, « Sebastião Salgado, L’odyssée d’un homme-monde. Portrait et entretien », sur cairn.info.
- ↑ Armelle Canitrot, « Sebastião Salgado », sur La Croix, (consulté le ).
- « Biographie de Sebastião Salgado », sur franceculture.fr.
- ↑ Site d'Amazonas images.
- ↑ « Comment le photographe Sebastião Salgado a permis le reboisement de 700 hectares de forêt au Brésil », sur www.franceinter.fr (consulté le ).
- ↑ About us - The Instituto Terra.
- ↑ « "Le Sel de la terre", un portrait de Sebastião Salgado où l’intime se mêle à l’artistique », sur lemonde.fr, .
- ↑ Sebastião Salgado. 100 photos pour la liberté de la presse, éd. Reporters sans frontières, coll. « Pour la liberté de la presse », no 51, printemps 2016 (ISBN 978-2-36220-038-0).
- ↑ (pt) « Fotógrafo Sebastião Salgado cria calendário com imagens de índios do Acre / Notícias do Acre », sur Notícias do Acre, (consulté le ).
- « Sebastião Salgado », sur academiedesbeauxarts.fr.
- ↑ TASCHEN, « Sebastião Salgado en habit vert. Éditions Taschen », sur www.taschen.com (consulté le ).
- ↑ (en) « Photographer Sebastião Salgado takes a seat in France's academy of fine arts », sur france24.com, .
- ↑ « « AMAZÔNIA » : la nouvelle création de Jean-Michel Jarre sortira le 9 avril ! », sur RFM, (consulté le ).
- ↑ « Salgado Amazônia | Philharmonie de Paris », sur Philharmonie de Paris.fr (consulté le ).
- ↑ Valérie Duponchelle, « Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Claire Guillot, « Sebastiao Salgado, photographe de la démesure, est mort à 81 ans », in Le Monde, 24 mai 2025.
- ↑ Gilles Renault, « Mort du photographe Sebastião Salgado, toute la splendeur et la misère du monde », in Libération, 23 mai 2025.
- ↑ Yasmine Youssi, Sebastião Salgado, mort d’un photographe de légende à l’œuvre majestueuse et engagée, in Télérama, 23 mai 2025.
- ↑ Valérie Duponchelle, « Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans », in Le Figaro, 24 mai 2025.
- ↑ Marie Guichoux, « Sebastião Salgado, le monde à son image », in Le Nouvel Obs, 23 mai 2025.
- ↑ Film documentaire Le Sel de la Terre (2014) réalisé par Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado.
- ↑ « La France de Raymond Depardon » dans le hors-série Télérama Horizons.
- ↑ « Sebastião Salgado », sur lumiere-imaging.fr (consulté le ).
- ↑ (en) Kevin Purcell, « DxO Film Pack for Free, and Salgado's Method », sur The Online Photographer, (consulté le ).
- ↑ Philippe Bachelier, « Comment Sebastião Salgado est passé au numérique », Réponses Photo, hors série no 10, mai 2010, p. 34-51 et 53. Jean-Christophe Béchet, « Salgado. Comme un capitaine de frégate en pleine tempête », Réponses Photo, hors série no 10, mai 2010, p. 52.
- ↑ Katia Machado, « La politique des émotions suscitées par la formalisation esthétique de la photographie de Sebastião Salgado », Voix Plurielles, vol. 12, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pierre Carrey, « Sebastião Salgado, le photographe des pauvres qui fait de la pub pour du champagne », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Caroline Stevan, Nicolas Bourcier et Claire Guillot, « « Genesis », le paradis controversé de Sebastião Salgado », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Sebastião Salgado, nouvel invité de Reporters Sans Frontières », sur Réponses Photo, .
- ↑ Voir la présentation de l'exposition sur le site officiel du musée de l'Homme. Cette exposition présente une trentaine d'images en grands formats de Sebastião Salgado et s'intègre dans la Saison « En droits ! » qui commémore les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme, signée au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948..
- ↑ Hélène C., Sebastião Salgado - Déclarations au musée de l'Homme, in Arts in the City, 6 avril 2018
- ↑ Jean-Baptiste Gauvin, Sebastião Salgado : l’éloge de la dignité, in L'Œil de la photographie, 13 décembre 2018
- ↑ Polkagalerie.
- ↑ Exploration libre de l'exposition Salgado Amazônia.
- ↑ « Entretien. Sebastião Salgado : "Toutes les photos sont politiques" », sur ouest-france.fr, .
- ↑ (en) « Sebastião Salgado: ‘I was transformed into an environmentalist’ », sur the Guardian, (consulté le ).
- ↑ Antoine Mansier, Photo : une immersion spectaculaire dans l’Amazonie de Salgado au Palais des Papes d’Avignon, Connaissance des Arts, 1er juillet 2022.
- ↑ [1].
- « Sebastião Salgado Déclarations », sur museephotographie.nice.fr.
- ↑ « Légion d'honneur : qui sont les promus du 14 Juillet ? », sur lepoint.fr, .
- ↑ « Ordonnance Souveraine no 7.202 du 18 novembre 2018 portant promotions ou nominations dans l'Ordre du Mérite Culturel », sur Journal de Monaco (consulté le ).
- ↑ Centenary Medal.
- ↑ (es) « Sebastião Salgado Premio Príncipe de Asturias de las Artes 1998 », sur fpa.es.
- ↑ « Festival Visa pour l’image | Sebastião Salgado reçoit un prix hommage », sur La Presse, (consulté le ).
- ↑ Festival International du Photojournalisme - Perpignan.
- ↑ « 2021 Laureates », sur praemiumimperiale.org.
- ↑ Justine Grosset, Sebastião Salgado reçoit le prix Outstanding Contribution to Photography 2024, Phototrend, 27 novembre 2023 .
- ↑ (en) Anna Bonita Evans, 17 facts you might not know about Sebastião Salgado, World Photography Organisation, novembre 2023.
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Bachelier, « Comment Sebastião Salgado est passé au numérique », Réponses Photo, hors série no 10, , p. 34-51 et 53.
- Jean-Christophe Béchet, « Salgado. Comme un capitaine de frégate en pleine tempête », Réponses Photo, hors série no 10, , p. 52.
- Patrick Roegiers, « Sebastião Salgado, un humaniste engagé », Écouter voir, Éditions Paris Audiovisuel, 1989.
- Sebastião Salgado et Isabelle Francq, De ma terre à la terre, Presses de la Renaissance, 2013
- Vu du Brésil. Sebastião Salgado, l'humaniste qui cherchait « la dignité là où l'œil commun voyait la ruine », Courrier international, 24 mai 2025
Émissions de radio
- France Inter • Émission « Regardez voir » : Sebastião Salgado raconte Genesis : huit ans de voyage pour sauvegarder la beauté primitive de la planète, 48 minutes, samedi 28 septembre 2013
- France Inter • Émission « Le temps d'un bivouac » : Au cœur de l'Amazonie avec Sebastião Salgado, 54 minutes, samedi 26 juin 2021
- France Culture • Série « Sebastião Salgado, un œil sur le monde » Épisode 1/5 : Genèse d'un photographe, 28 minutes, lundi 22 avril 2024
- France Culture • Série « Sebastião Salgado, un œil sur le monde » Épisode 2/5 : Un monde en noir et blanc, 29 minutes, mardi 23 avril 2024
- France Culture • Série « Sebastião Salgado, un œil sur le monde » Épisode 3/5 : La main de l'homme, 29 minutes, mercredi 24 avril 2024
- France Culture • Série « Sebastião Salgado, un œil sur le monde » Épisode 4/5 : Démiurge et démons, 28 minutes, jeudi 25 avril 2024
- France Culture • Série « Sebastião Salgado, un œil sur le monde » Épisode 5/5 : Lettre d'amour à la planète, 29 minutes, vendredi 26 avril 2024
Filmographie
- Le Sel de la Terre (2014), film de Juliano Ribeiro Salgado, fils du photographe, et Wim Wenders, portant sur la vie et le travail de Sebastião Salgado.
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Académie des beaux-arts
- Art Institute of Chicago
- Artists of the World Online
- Delarge
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée national centre d'art Reina Sofía
- Musée Städel
- Museum of Modern Art
- MutualArt
- Nederlands Fotomuseum
- RKDartists
- Tate
- Te Papa Tongarewa
- Union List of Artist Names
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Instituto terra : site de la fondation créée par Sebastião et Lélia Salgado
- « Amazonas images »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) : site de l'agence de presse photos créée par Sebastião et Lélia Salgado
- Sébastião Salgado. Entretien avec Alain Genestar, une rencontre organisée par la Bibliothèque publique d'information du Centre Georges-Pompidou le 7 janvier 2013
- Sébastião Salgado célèbre les 70 ans de la Déclaration des Droits de l'Homme, signée au Palais Chaillot alors siège de l'ONU le 10 décembre 1948. Présentation de l'exposition du musée de l'Homme dans le cadre de la saison « En droits ! » (8 décembre 2018-30 juin 2019)
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