Saint-Aubin-du-Cormier

Saint-Aubin-du-Cormier

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Liffré-Cormier Communauté
Maire
Mandat
Jérôme Bégasse
2020-2026
Code postal 35140
Code commune 35253
Démographie
Gentilé Saint-Aubinais
Population
municipale
4 145 hab. (2022 en évolution de +8,91 % par rapport à 2016)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 34″ nord, 1° 23′ 55″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 123 m
Superficie 27,41 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-Aubin-du-Cormier
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fougères-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Aubin-du-Cormier
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Saint-Aubin-du-Cormier
Liens
Site web www.saint-aubin-du-cormier.bzh

Saint-Aubin-du-Cormier est une commune française homologuée « petite cité de caractère », située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 145 habitants en 2022.

Géographie

Localisation

Saint-Aubin-du-Cormier est situé à 29 km au nord-est de Rennes et à 49 km au sud du mont Saint-Michel dans le pays de Fougères, dans le département d'Ille-et-Vilaine.

En venant de Fougères, on aperçoit de loin sa silhouette dentelant une longue crête et se détachant sur le ciel à 113 mètres d'altitude.

« Saint-Aubin-du-Cormier, la vieille ville étageant ses pignons pittoresques au versant de la montagne »

— Paul Féval (Blanchefleur)[réf. non conforme]

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Mézières-sur-Couesnon, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Georges-de-Chesné, Mecé, Livré-sur-Changeon, Liffré, Gosné, Ercé-près-Liffré et Gahard. Saint-Aubin et Mecé ne sont limitrophes que par un quadripoint.


Géologie et relief

Les altitudes les plus élevées sont d'une part dans la partie nord-ouest du finage communal : 122 mètres dans le Bois du Milieu ou de l'Écot Sec pour le point le plus haut et d'autre part dans la partie nord-est de la commune (122 mètres également dans le Bois et lande de Rumignon) ; une bonne partie de la Forêt de Saint-Aubin-du-Cormier et du Camp de la Lande d'Ouée sont entre 110 et 100 mètres d'altitude. Les altitudes sont presque aussi élevées dans les confins orientaux du territoire communal, atteignant 118 mètres à la limite communale avec Livré-sur-Changeon, près du hameau de la Veillardière et restent supérieures à 100 mètres dans la quasi totalité de la partie sud-est de la commune, sauf à sa limite sud, aux alentours du Pré Gérault, où elles sont voisines de 85 mètres. Des altitudes avoisinant 90 mètres se rencontrent aussi dans les vallées des ruisseaux de la Biennais et de la Ripotière aux endroits où ces cours d'eau quittent la commune. Le bourg est vers 110 mètres d'altitude.

Le site du bourg de de Saint-Aubin-du-Cormier fait partie de cet alignement de hauteurs de type relief appalachien (parfois appelé "relief armoricain") qui domine la vallée du Couesnon, atteignant également 122 mètres à l'est du bourg (de part et d'autre du lieu-dit Bel-Air) et explique que la limite nord de la commune suit cet abrupt et entraîne la position excentrée du bourg au sein de son territoire communal. On jouit du panorama qu'entraine cette position sur la « ligne pittoresque de partage des eaux qui sépare de ses barrières de quartz le bassin du Couesnon de celui de la Vilaine »[1].

Charles Barrois a publié en 1894 une description géologique détaillée de la région de Liffré et Saint-Aubin-du-Cormier[2].

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Illet, le Riclon, le Moroval[3], l'Étang d'Ouée[4], la Veillardière[5], l'aqueduc souterrain[6], le ruisseau de Riaudon[7] et le ruisseau du Pissot[8],[9],[Carte 1].

L'Illet est un affluent de rive droite de l'Ille et donc un sous-affluent de la Vilaine. D'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ille à Betton, après avoir traversé neuf communes[10].

Le Riclon, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Mézières-sur-Couesnon et se jette dans l'Illet à Ercé-près-Liffré, après avoir traversé quatre communes[11].

Le Ruisseau de Moroval a sa source au nord-ouest du bourg et traverse une partie de la forêt de Saint-Aubin du-Cormier ; c'est un affluent du Riclan et un sous-affluent de l'Illet.

Quelques petits affluents de rive gauche du Couesnon ont leur source dans les confins nord-est de la commune, les principaux étant le Ruisseau du Pissot et le Ruisseau du Général.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[13]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 18 km à vol d'oiseau[15], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Voies de communication et transports

La commune est traversée par l'Autoroute A84, dite "Autoroute des estuaires", desservant directement Rennes et Fougères en direction de Caen; la commune est desservie par l'échangeur n° 28, dit de Ssint-Aubin-du-Cormier. Avant la construction de l'autoroute, la commune était desservie par la route nationale 12, désormais déclassée en D 812, qui traverse la ville.

La départementale D 794 (ancienne Route nationale 794 déclassée) traverse également le territoire de Saint-Aubin-du-Cormier permet de relier la ville à Dinan et Vitré.

La commune est desservie en transport en commun par la ligne 9A du réseau de cars trans-urbains régionaux BreizhGo. Une navette intercommunale "La Coccinelle" dessert le territoire, opérée par la collectivité de Liffré-Cormier Communauté[19].

Paysages et habitat

Le paysage agraire traditionnel de la commune est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées.

Les espaces boisés sont importants : principalement la forêt de Haute-Sève, dite aussi "forêt de Saint-Aubin-du-Cormier", forêt domaniale, mais aussi le Bois du Milieu ou de l'Écot Sec, le Bois et Lande de Rumignon et une partie du camp militaire de la Lande d'Ouée, une lande boisée.

L'expansion démographique depuis les Trente Glorieuses a entraîné un développement urbain important : de nombreux lotissements ont été construits au sud-ouest du bourg traditionnel, plus secondairement à son sud-est, la limite communale avec Saint-Jean-sur-Couesnon qui longe côté nord le bourg ancien ayant bloqué l'urbanisation dans cette direction.

Des zones d'activités économiques de sont développées à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération, notamment à proximité de l'échangeur autoroutier.

Le reste du territoire communal a conservé son aspect rural.

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Aubin-du-Cormier est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Aubin-du-Cormier[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[22]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,1 %), forêts (35,2 %), terres arables (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[25]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

On trouve la forme ancienne Sanctum Albinum de Cormerio (1308)[26].

Le nom de la commune est composé de l'hagiotoponyme « Saint-Aubin » et de l'arbre « cormier » (Sorbus domestica). On trouve plusieurs autres communes nommées « Saint-Aubin » dans les environs, la plus proche étant Saint-Aubin-d'Aubigné. L'origine du nom provient de l'existence dans la forêt en 1225 d'une chapelle dédiée à saint Aubin, qui était ombragée par un cormier[27].

Son nom est Le Grand Staobin (graphie choisie par la municipalité)[28] / Le Graund-Saent-Aubein[29] ou Grand'St Aubin[réf. souhaitée] en gallo.

La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Albin-an-Hiliber en breton[30].

Le gentilé est Saint-Aubinais.

Histoire

Préhistoire

Une allée couverte existait dans le Bois de Rumignon ; elle a été détruite. Selon une légende locale, les jeunes filles amoureuses allaient se frotter contre ses pierres afin d'avoir plus de chances de se marier avec leur amoureux.

Moyen Âge

Le château au Moyen-Âge

Saint-Aubin-du-Cormier est situé dans les Marches de Bretagne, ancienne zone frontalière qui séparait le duché de Bretagne du Royaume de France, au Haut Moyen-Âge, du temps où la Bretagne était indépendante.

La première mention de Saint-Aubin-du-Cormier se trouve vers 1025 dans l'acte de donation du monastère de Gahard à l'abbaye de Marmoutiers (il y est dit que Gérard est limitrophe de Saint-Aubin[Note 4]) ; mais Saint-Aubin-du-Cormier ne devint une paroisse qu'au XIIIe siècle, après la construction du château[27].

Le Baillistre de Bretagne, Pierre Ier de Bretagne dit Pierre de Dreux ou encore Pierre Mauclerc construisit un château fort entre 1223 et 1225, à proximité d'un petit village. « L'emplacement fut choisi à même distance des châteaux de Fougères et de Vitré, non pas tant pour défendre la frontière bretonne que pour établir une sauvegarde en face de deux puissants vassaux dont le duc, non sans raisons, craignait les entreprises »[31]. En révolte contre le roi de France Louis IX, dont les troupes envahissent alors la Haute-Bretagne, Pierre Mauclerc signa en 1231 une trêve de trois ans, laissant en gage son château de Saint-Aubin-du-Cormier, et, en 1234, à nouveau battu, laissa encore ce château en gage pour trois autres[31].

Ce château devint un de ses lieux de résidence préférés, « à cause de la bonté de l'air et de la commodité de la chasse », selon Jacques Levron, mais la surveillance de la frontière et l'indiscipline des seigneurs de Fougères et de Vitré y étaient pour beaucoup. Selon Jean-Baptiste Ogée « comme ce Prince aim[ait] la chasse, il se plaisait beaucoup dans cette nouvelle habitation, qui rejoint la forêt du grand et petit Sevail [Sévailles], qui s'en trouve maintenant éloignée d'environ une demi-heure. Cette forêt se confondait, dans le même temps , avec celle de Rennes, dont elle est aussi séparée actuellement. Les arbres ont été coupés dans une assez grande étendue, et le terrain a été défriché, de sorte que ces forêts ne renferment maintenant qu'un très-petit espace, en comparaison de celui qu'elles occupaient. Le Duc Pierre de Dreux n'acheva que le donjon du château, le reste fut fait à plusieurs reprises »[32].

Les ruines du château de Saint-Aubin-du-Cormier

Bien que peu obéi, ce prince, que les Anglais appellent Mauclerc car il régentait le clergé, groupe à Nantes soixante-deux seigneurs qui signent, le , un édit accordant aux habitants des privilèges étendus : l'exemption d'impôts, la permission de négocier, l'usage du bois ; il suffit de payer cinq sous et de servir dans l'armée ; aux bourgeois le duc accorde une charte et aux colons la liberté. Ces privilèges sont confirmés par les ducs et les rois.

La ville et la paroisse au Moyen-Âge

La ville était entourée de douves et de murailles. On en sortait par la Porte-Carrée, face au faubourg de la rue de l'Écu, et la porte Saint-Joachim, d'où la rue de la Garenne menait au Bourg-aux-Loups veillé par un vieux calvaire et un ancien manoir.

La première église, dédiée à saint Malo, fut bâtie sur les rochers de Bécherel, à l'est de l'étang. Cette église possédait trois autels (dédiés à Notre-Dame, saint Malo et saint Julien), une chapelle dédiée à saint Nicolas et prohibitive au marquis de la Dobiais qui y disposait d'une chapellenie ; plusieurs confréries y étaient établies (celles de Notre-Dame de l'Assomption, de saint Sébastien et de saint Malo). Saint-Aubin avait en 1466 comme l'atteste l'acte de fondation de l'hôpital, trois recteurs : le premier, nommé par l'abbé de Saint-Florent, présentateur[Note 5] du recteur depuis plus d'un siècle[Note 6], le second (chapelain ducal) présenté par le duc et le troisième nommé à l'ordinaire, tous les trois se donnant probablement le tour pour desservir la paroisse. Cette situation dura jusqu'en 1665, date- ä partir de laquelle la paroisse eut un recteur unique[27].

Le marché, fondé en 1237 par le duc, était très fréquenté. Les auberges du Maure, du Cheval-Blanc, de l'Écu et de la Tête-Noire grouillaient de monde car les affaires marchaient bon train comme l'atteste un guide au temps des diligences : « Fabriques de cuirs et de poterie de terre commune. Éducation des abeilles. Commerce considérable de beurre frais, de toiles, d'étoffes communes, miel, cire, sel, gibier, sarrasin, instruments aratoires ».

La bataille de 1488

Le , la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier voit la défaite de l'armée bretonne face à l'armée royale[33]. Cette bataille est considérée par les nationalistes bretons comme le moment où la Bretagne perd son indépendance, malgré les trois années de campagne qui suivent ; elle est donc considérée comme un moment fort de l'histoire de la Bretagne.

Le roi Charles VIII fit raser le château et partiellement détruire le donjon après sa victoire définitive sur la Bretagne en 1488. Le donjon fut alors miné et démoli par la moitié en hauteur[34].

Temps modernes

Sous l'Ancien Régime, Saint-Aubin était chef-lieu d'une subdélégation, groupant une vingtaine de paroisses. On y trouvait une barre royale de justice, une prison et une potence. La poste aux chevaux se trouvait rue de l'Écu, face à l'ancienne route de Fougères, au lieu-dit Grosse-Roche. On montre la prison du duc d'Orléans dans une cour de la rue Porte-Carrée.

En 1730, l'église Saint-Malo, qui était située sur les rochers de Bécherel, presque ruinée, fut, avec l'autorisation du Roi, remplacée par la chapelle Ducale, au Carroir, qui devint donc église paroissiale. La chute de la tour du clocher, qui était en bas de la nef, tomba et fut remplacée en 1764 par la tour actuelle, au sud de la nef. Le seigneur de la Garenne y avait droit de prééminence, mais c'est le Roi, héritier des ducs de Bretagne, qui en était le seigneur supérieur et fondateur. Plusieurs confréries s'y établirent (confrérie du Rosaire à partir de 1689, du Saint-Sacrement en 1723)[27].

D'autres chapelles existaient : la chapelle Notre-Dame du Rosaire (citée en 1680 et située à côté de la chapelle ducale), la chapelle Saint-Joseph (située rue du Cormier, interdite à partir de 1669), la chapelle Saint-Antoine (qui dépendait de l'hôpital), la chapelle Saint-Denis (située dans le cimetière) et la chapelle Notre-Dame de la Mottais (dans la cour du manoir de la Mottais)[27].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Aubin-du-Cormier en 1778 :

« Saint-Aubin-du-Cormier ; petite ville qui relève du Roi, par la route de Rennes à Fougères ; à 5 lieues un tiers au Nord-Est de Rennes, son évêché. On y compte 1 200 communiants[Note 7] : la cure est présentée par le Roi. On y remarque une juridiction royale et une subdélégation. Il s'y tient un marché le jeudi, et cinq foires par an. Le territoire offre à la vue des terres en labeur, quelques prairies, des landes, et les bois de la Chaine et de Rumigon, qui appartiennent à Sa Majesté : le premier peut contenir cent arpents soixante ; et le deuxième deux cents soixante[32]. »

L'hôpital continue d'accueillir des pauvres et l'école se faisait dans l'ancienne chapelle de l'hôpital, comme l'atteste un document des archives paroissiales daté de 1655[35]. Plusieurs auberges existaient vers la fin du XVIIIe siècle : les auberges de l'Écu, du Cheval Blanc et de la Tête Noire[36].

Révolution française

Adrien-Julien Dubourg, un prêtre originaire d'Amiens, pourvu du prieuré-cure de Saint-Aubin-du-Cormier le , fut recteur de la paroisse jusqu'en 1793[27]. La paroisse resta sans prêtre entre 1793 et 1798, date à laquelle Bouchard, prêtre assermenté de l'ancien diocèse de Saint-Malo, fut nommé. Après le Concordat François Gendrot, ancien curé constitutionnel de Moulins, fut nommé en 1803 recteur de Saint-Aubin-du-Cormier[37].

Pendant la Révolution française la ville s'appela Montagne-la-Forêt[38] et une commission militaire y siégea. Saint-Aubin-du-Cormier est chef-lieu du canton de Saint-Aubin-du-Cormier de 1793 à sa suppression en 2015.

L'organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l'accueil favorable de la population locale aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :

Pendant le mois de , les chouans remportèrent une petite victoire sur les républicains au combat de Saint-Aubin du Cormier, près de la commune, lors de la Chouannerie.

Le des troupes républicaines repoussent une attaque des chouans contre le bourg de Saint-Aubin-du-Cormier.

Le XIXe siècle

Le journal Le Citoyen français évoque dans son édition du 27 fructidor an XI () un incendie survenu dans la lande d'Ouée, à cheval sur les communes de Gosné et Saint-Aubin-du-Cormier et le zèle des maires des deux localités pour l'éteindre et éviter qu'il ne se propage dans la forêt de Haute-Sève voisine[42].

Un curé-doyen réside au presbytère, ancien hôpital Saint-Antoine.

Saint-Aubin-du-Cormier vers le milieu du XIXe siècle

Jusque vers le milieu du XIXe siècle, des halles s'élevaient au cœur de la ville (au centre de l'actuelle place Alexandre Veillard) d'une cité alors très commerçante. En 1848, un plan d'alignement entraîne la destruction de l'ancienne église, des halles et de maisons qui bordaient cette place abritant des boutiques[43].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aubin-du-Cormier en 1853 :

« Saint-Aubin-du-Cormier (sous l'invocation de saint Malo, fêté au 13 novembre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; bureau d'enregistrement ; bureau de poste et relais ; résidence d'une brigade de gendarmerie à cheval. (..) Principaux villages : la Géorgeais, la Lande-aux-Oiseaux, les Grandes-Gâches, les Vallées, Tournebride, la Cointerie, la Belle-Cour, la Métairie, la Veillardière, le Haut et le Bas-Breil-Bernier, la Feillionnais; la Clerliais, la Boulais, la Haute et la Basse-Peignerie. Superficie totale 2 737 hectares 8 ares, dont (..) terres labourables 887 ha, prés et pâturages 206 ha, bois 306 ha, vergers et jardins 22 ha, landes et incultes 563 ha, étangs 7 ha (..). Moulis : 2. La ville de Saint-Aubin-du-Cormier, traversée par la route de Rennes à Fougères, est sur une éminence qui domine toute la partie sud de l'arrondissement [de Fougères]. Jadis on n'y abordait du côté nord que par une route abrupte et dangereuse ; une route nouvellement tracée va réparer cet inconvénient, mais aura sans doute le désavantage de déclasser les maisons de la ville actuelle, presque toutes groupées des deux côtés de la vieille route. Les ruines du donjon du vieux château de Saint-Aubin-du-Cormier sont encore debout et semblent résister miraculeusement aux efforts du temps. De la route, cette ruine présente un triste aspect ; mais de près elle offre un coup-d'œil ravissant. Le propriétaire de l'enceinte du château a su grouper avec art dans ces ruines un charmant jardin à la moderne (..). L'église de Saint-Aubin-du-Cormier présente quelques vitraux de couleur ; les parties principales de cet édifice sont du XVIe siècle. La commune contient à l'ouest la forêt de Haute-Sève, les bois d'Uzel et de la Chaine ; à l'est les bois et landes de Rumignon. La forêt de Haute-Sève n'est pas très étendue, mais elle mérite d'être visitée pour ses superbes chênes dont quelques-uns, qui n'ont pas moins de 12 ou 15 mètres, sous branches, s'élancent droits et légers comme de vigoureux sapins. Çà et là de jolis vallons ou des collines couvertes de rochers qu'enlacent les fougères et les lichens embellissent aussi la forêt de Haute-Sève et la rendent digne de l'attention d'un artiste. Une belle route y mène directement depuis Saint-Aubin-du-Cormier ; c'est le point par où elle est le plus accessible aux voyageurs. Il y a foire à Saint-Aubin-du-Cormier les deuxièmes jeudis des mois de mars, avril, mai, juillet, août, décembre et les troisièmes jeudis des mois de juin et octobre. Marché tous les jeudis. Géologie : quartzite. On parle le français [en fait le gallo'[44]. »

Le camp de la Lande d'Ouée

L'acquisition de la Lande d'Ouée par le ministère de la guerre remonte à 1862. Selon un cliché photographique datant de 1891 « tous les ans, d'avril à octobre, les troupes de Vitré 70e et de Rennes 41e viennent faire les tirs à longue distance » au Camp de la Lande d'Ouée[45].

Saint-Aubin-du-Cormier vers la fin du XIXe siècle

Une école privée de filles ouvre en 1852. Une nouvelle mairie est construite en 1872 (architecte Auguste Tourneux)[46] et de nouvelles halles en 1877 ainsi qu'une nouvelle école des garçons entre 1882 et 1884[47], une école publique de filles est à son tour construite entre 1892 (date d'achat du terrain) et 1895 (réception des travaux), par l'architecte Lemé[48] ; un lavoir municipal est aménagé en 1904[36].

La fanfare de Saint-Aubin-du-Cormier fut fondée en 1887 par Lehideux, ancien directeur d'école. Elle resta active jusque pendant l'Entre-deux-guerres[49].

Le XXe siècle

La Belle Époque

Une ligne des Tramways d'Ille-et-Vilaine ouvrit en 1897 entre Rennes et Fougères ; elle suivait le tracé de la Route nationale 12 entre ces deux villes, desservant notamment Saint-Aubin-du-Cormier; la ligne ferma en 1948.

Au début du XXe siècle des concours de pêche étaient organisés dans l'étang d'Ouée, par exemple le en liaison avec la fête organisée à Saint-Aubin-du-Cormier : la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine organisait des trains spéciaux depuis Rennes[50].

La nouvelle église paroissiale Saint-Aubin est construite entre 1899 et 1902 sur les plans d'Henri Mellet, par l'entrepreneur Richer[51]. Elle fut bénie le par le cardinal Labouré, archevêque de Rennes, en présence d'une foule nombreuse de fidèles[1].

Saint-Aubin-du-Cormier à la Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier porte les noms de 87 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 9 sont morts en Belgique (Armand Trémion dès le à Virton, Louis Hochet le à Ypres, Joseph Lefeuvre et Jean Morel le à Langemarck, Jean Bocel et Valentin Richard le à Korteker, Amand Pigeon le à Langemarck, Jean Beaulieu le à Woesten, Emmanuel Moraine le à Cherpenberg) ; Eugène Roussel est mort de maladie en 1915 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Jean Marie Bignon est mort le lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr (Turquie) ; Jean Loury est mort de maladie le en Suisse où il était interné[Note 8] ; 67 soldats sont morts sur le sol français (une incertitude concerne 8 soldats pour lesquels le lieu de décès n'est pas indiqué)[52].

L'Entre-deux-guerres

Le monument aux morts de la commune a la forme d'un pilier commémoratif constitué d'un obélisque sur socle situé sur un piédestal et orné d'armes entrecroisées, de boulets de canon, de guirlandes, palmes et casques ; une plaque porte l'inscription : "LA RÉSISTANCE RECONNAISSANTE À SES MARTYRS" et la liste des morts pour la France[53]. Édifié par M. Savinet, granitier à Saint-Aubin-du-Cormier, son inauguration a lieu le  ; placé pendant plus de soixante ans dans la partie ancienne du centre du bourg, il a été déplacé en 1984 à son emplacement actuel, sur la place de la nouvelle mairie[54].

La foire Saint-Jean; qui obtenait traditionnellement une forte fréquentation chaque année, ayant tendance à décliner, fut relancée en 1937 avec « l'organisation d'un concours-exposition pour favoriser les opérations commerciales de la foire et encourager dans la région la production laitière et beurrière »[55].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles Eugène Descormiers et Hyacinthe Huet sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Albert Cormier est décédé le à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) : Francis Seot est mort le en captivité en Allemagne ; Alexandre Veillard (père) et Alexandre Veillard (fils)[56], tous deux résistants agents du S.O.E., groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson, sont morts en déportation au camp de concentration de Neuengamme, le premier le , le second le [52].

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Henri Le Brignonen) originaire de Saint-Aubin-du-Cormier est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[52].

Le XXIe siècle

L'inauguration de monuments commémoratifs

Saint-Aubin-du-Cormier est devenu un lieu symbolique pour les Bretons, notamment ceux qui représentent un courant de pensée nostalgique de l'indépendance bretonne : un monument à la mémoire de tous les Bretons morts pour la France a été inauguré à Saint-Aubin-du-Cormier le à l'initiative de l'association MAB (Musée Archipel Breton)[57]. Une sculpture monumentale représente un archer anglais de 1488, en hommage aux 440 archers anglais environ, venus de l'île de Wight sous commandement de Sir Edward Woodville « Lord Scales », et morts à Saint-Aubin-du-Cormier pour défendre la souveraineté et l'indépendance de la Bretagne a été inaugurée le sur un terrain privé du château de la Giraudais, situé au nord du champ de bataille de Saint Aubin du Cormier[58].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Saint-Aubin-du-Cormier appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Fougères-1.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Thierry Benoit (UDI).

Intercommunalité

À partir de 1994, la commune faisait partie intégrante de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier, aussi nommée COM'Onze. Cet Établissement public de coopération intercommunale regroupait un total de 11 communes, parmi lesquelles La Chapelle-Saint-Aubert, Gosné, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon, Saint-Christophe-de-Valains, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon, Saint-Ouen-des-Alleux et Vendel[59].

À la suite de la loi NOTRe de juillet 2015, les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné délibèrent et expriment unanimement le choix de rejoindre Liffré. Ces quatre communes représentent ensemble 65 % de la population de COM'Onze. Les sept autres communes de la communauté de communes COM'Onze, représentant 35 % de la population, expriment le choix de rejoindre Fougères Agglomération. Au 1er janvier 2017 les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné rejoignent le Pays de Liffré qui prend le nom de Liffré-Cormier Communauté.

Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes de Liffré-Cormier Communauté et en est la troisième ville la plus peuplée[60].

Saint-Aubin-du-Cormier fait aussi partie du Pays de Fougères et de l'aire d'attraction de Rennes.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.

Le maire actuel est Jérôme Bégasse, élu en 2014 et réélu en 2016 et 2020. Une élection municipale partielle a eu lieu le 24 janvier 2016 après la démission du maire et de la majorité municipale pour protester contre le projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait le rattachement de Saint-Aubin à la communauté d'agglomération de Fougères. Elle voit la victoire de la liste « Saint-Aubin, associons nos forces » conduite par le maire démissionnaire[61].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1793 Adrien-Julien Dubourg   Recteur de la paroisse. Officier public.
1793 1794 Menagé   Officier public.
1795 1796 Jérôme Rocherullé[Note 9]   Officier public.
1796 1797 Pierre Dussay (nom incertain)    
1797 1800 Joseph Meaulle[Note 10]   Percepteur. Président de l'administration municipale.
1800 1804 Joseph Coutard    
1804 1809 Joseph Plihon[Note 11]   Sieur de la Corbinière en Cuguen.
1809 1815 Charles Meslin[Note 12]   Fils de Jean Julien Meslin, garde des bois de la Forêt de Rennes.
1815 1830 Jean Joseph Jehannin[Note 13]   Huissier.
1830 1847 Bonaventure Provost[Note 14]   Médecin.
1847 1848 Thimotée Davy[Note 15]   Maire par interim.
1848 1849 Jean Marie Menant[Note 16]   Boulanger et cultivateur.
1849 1891 Joseph Thomas[Note 17]    
1891 1911 Édouard Pontallié Républicain Propriétaire foncier
Député d'Ille-et-Vilaine (Circ. de Fougères) (1893 → 1898)
Conseiller général de Saint-Brice-en-Coglès (1898 → 1901)
1911 1913 Francis Lambaker[Note 18]   Greffier de justice de paix.
1913   Pierre Meigné[Note 19]   Négociant en vins. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale.
1914 1919 Jean Henry   Premier conseiller municipal faisant fonction de maire.
1919 mai 1929 Eugène Chasle[Note 20]    
mai 1929   Pierre Morel PRRRS Vétérinaire
Conseiller général de Saint-Aubin-du-Cormier (1931 → 1940)
1945 mars 1971 Michel Beaulieu[62] MRP Maire honoraire
mars 1971 mars 1983 Marcel Louvel   Chef de bureau au Crédit agricole
mars 1983 mars 2001 Pierre Renault RPR Masseur-kinésithérapeute
Conseiller général de Saint-Aubin-du-Cormier (1982 → 2001)
mars 2001[63] avril 2014 Marie-Thérèse Auneau PRG Enseignante retraitée
Conseillère générale de Saint-Aubin-du-Cormier (2012 → 2015)
avril 2014[64] En cours Jérôme Bégasse DVG Cadre commercial
2e vice-président de Liffré-Cormier Communauté (2016 → )
Réélu en 2016[65] et 2020

François-Paul Cron[Note 21], adjoint au maire, notaire, fut conseiller d'arrondissement entre 1904 et 1910. Il est indiqué à tort comme ancien maire de Saint-Aubin-du-Cormier dans son avis d'obsèques[66].

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[69].

En 2022, la commune comptait 4 145 habitants[Note 22], en évolution de +8,91 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4601 1021 4931 7661 7291 7691 8961 9891 931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9892 0982 1432 1042 0552 0752 1482 0001 986
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9041 9551 8231 6241 6741 5861 6431 7122 137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7981 7141 7762 2352 0402 7463 5233 5473 806
2021 2022 - - - - - - -
4 0984 145-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Aubin-du-Cormier ne comptait qu'environ 900 habitants du /XVIe siècle; sa population a été en augmentation à partir de 1860 en raison de la création du Camp de la Lande d'Ouée et plus encore à partir de 2003, date de mise en service de l'A84, entraînant l'installation dans la commune de nombreux migrants pendulaires travaillant à Rennes[71].

Enseignement

La ville possède deux écoles primaires : une école publique Alix-de-Bretagne, et une école privée Sainte-Thérèse. Deux collèges sont également présents sur la commune : le collège public Pierre De Dreux et le collège privé Sainte-Anne. Si Saint Aubin du Cormier possède un lycée professionnel rattaché au groupe privé sous contrat Jean-Baptiste le Taillandier, ainsi qu'un lycée agricole ; les lycées de l'enseignement général les plus proches se trouvent à Liffré, Fougères et Rennes.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Saint-Aubin-du-Cormier possède un club de foot,de tennis, gymnastique et plein d'autre sports !

Économie

Les richesses minérales sont peu exploitées, à part la belle pierre du pays, et pourtant il y a du fer, du zinc, du plomb, de l'antimoine et même de l'or. La baronne de Beausoleil avait annoncé l'existence du métal précieux et les analyses des savants ont révélé sa présence dans le quartz et les pyrites des deux carrières de la route de Sens…

Une minoterie a ouvert au début du XXe siècle et a cessé son activité avant 1975; le bâtiment a été reconverti en logements[72].

Culture locale et patrimoine

Par arrêté une partie du territoire communal est classé en site patrimonial remarquable en "considérant que la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur du centre historique de Saint-Aubin-du-Cormier, des faubourgs anciens et des secteurs paysagers accompagnant l'ensemble urbain, présentent un intérêt public du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager en raison des qualités de son paysage urbain caractéristique du bâti haut-breton traditionnel."[réf. nécessaire]

Lieux et monuments

La commune compte deux monuments historiques :

De nombreux autres édifices présentent un intérêt patrimonial :

L'église paroissiale Saint-Aubin
  • plusieurs manoirs : Bourg-aux-Loups, la Mottaye[78], la Bellangerie, la Garenne[79].
  • des maisons à pans de bois[80] et de nombreuses anciennes boutiques[81] témoignent d'une vie économique passée très active.
  • le camp militaire du 11e régiment d'artillerie de marine, à la Lande d'Ouée, en limite de la forêt de Haute-Sève.
  • les curieux rochers situés au lieu-dit Bécherel : un énorme bloc reste en équilibre et l'on joue à le balancer[réf. nécessaire].

Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier est l'un des rares où la guerre d'Algérie soit nommée «guerre 1954-1962 » sans indication géographique.

Patrimoine naturel

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Aubin-du-Cormier fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 519 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 56 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 15 taxons protégés et 53 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[82]. La forêt de Haute-Sève en constitue un élément essentiel.

Langue régionale

La commune est engagée depuis 2017 dans la promotion du gallo à travers la signature de la charte « du Galo, dam Yan, Dam Vèr ! »[83].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason
Échiqueté d'azur et d'or de six tires, au franc-canton d'hermine[84].
Détails

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages
  • Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier, au début du XXe siècle, Editions Sutton, 2018, 128 pages.
  • Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier à travers les âges, 2019, 176 pages.
  • Tony le Montreer, Saint-Aubin-du-Cormier, son histoire, ses curiosités, ses environs, Éditions du Groupement touristique de Saint-Aubin-du-Cormier, 1958.
  • Jérôme Cucarull, Le Canton de Saint-Aubin-du-Cormier, vers 1780-1810. Espoirs et combats quotidiens dans une région rurale à l'époque révolutionnaire, Éditions Chemin faisant, 2009.
  • Jérôme Cucarull, Le château de Saint-Aubin-du-Cormier. Histoire et archéologie d'une forteresse des marches de Bretagne. Bilan de 15 années de recherches, Saint-Aubin-du-Cormier, 2003, 113 pages.
  • Catalogue d'exposition. Eric Joret, Michel Mauger, Saint-Aubin-du-Cormier. Archives et histoire. Archives departementales d'Ille-et-Vilaine/Commune de Saint-Aubin-du-Cormier' 1999.
Articles
  • Jérôme Cucarull, « Destruction symbolique et persistance emblématique d'un château médiéval, Saint-Aubin-du-Cormier (1490-2004) », in La forteresse à l'épreuve du temps, Éditions du CTHS, Paris, 2007, p. 51-61.
  • Jérôme Cucarull, « Identité et commémoration. La constitution d'un lieu de mémoire Breton : la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (XVIe – XXe siècles) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 106, année 1999, no 4, p. 99-127.
  • Jérôme Cucarull, « Les transformations des bourgs ruraux au XIXe siècle : application de modèles et voies originaux. L'exemple de Saint-Aubin-du-Cormier dans la seconde moitié du XIXe siècle », Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. XCV, 1993, p. 323-350.
  • Jérôme Cucarull, (en collaboration avec Bernard Leprêtre), « Le château de Saint-Aubin-du-Cormier (XIIIe – XVe siècles). Bilan de trois années d'études archéologiques », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, tome LXIX, 1992, p. 129-162.
  • Jérôme Cucarull, « Un grand chantier de construction à la fin du siècle dernier : l'église de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 85, 1992, p. 10-14 et no 86, 1992, p. 14-17.
  • Jérôme Cucarull, « La vie scolaire dans le canton de Saint-Aubin-du-Cormier au XIXe siècle (1830-1910) », Le Pays de Fougères, no 72, 1989, p. 14-19 et no 73, 1989, p. 21-27.
  • Jérôme Cucarull, « La vie économique pendant la Révolution et l'Empire (1789-1810), l'exemple du canton de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 74, 1989, p. 37-44.
  • Jérôme Cucarull, « Réflexions sur l'histoire de Saint-Aubin-du-Cormier, Permanences et ruptures, XVIe – XXe siècles », in Sentinelle de la Bretagne par Yann Bouëssel du Bourg, 1988, p. 68-79.
  • Jérôme Cucarull, « L'évolution d'un bourg vers la modernité Saint-Aubin-du-Cormier, 1850-1910 », Le Pays de Fougères, no 61, 1986, p. 12-15, no 62, 1987, p. 20-24 et no 63, 1987, p. 8-11.
  • Jérôme Cucarull, « Aspects de la vie religieuse sous l'ancien régime, lieux de culte et cultes des saints à Saint Aubin du Cormier XVIe – XVIIIe siècles », Le Pays de Fougères, no 66, 1987, p. 17-20 et no 68, 1988, p. 15-19.
  • Jérôme Cucarull, « Pauvreté et assistance en période de disette dans la subdélégation de Saint-Aubin-du-Cormier (dernier tiers du XVIIIe siècle) », Le Pays de Fougères, no 57, 1986, p. 2-11.
  • Jérôme Cucarull, « L'assistance médicale dans la région de Fougères à la fin du XIXe siècle », Le Pays de Fougères, no 58, 1986, p. 13-19 et no 59, 1986, p. 13-15.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Il est d'ailleurs possible que le Saint-Aubin auquel ce document fait allusion soit Saint-Aubin-d'Aubigné et non Sain-Aubin-du-Cormier.
  5. Le droit de présentation était le droit de choisir le recteur, celui-ci étant seulement approuvé par l'évêque.
  6. L'abbaye Saint-Florent de Saumur possédait le prieuré voisin de Saint-Jean-sur-Couesnon.
  7. Personnes en âge de communier.
  8. La Suisse, pays neutre, internait les soldats des pays belligérants qui se réfugiaient sur son territoire.
  9. Jérôme Rocherullé, né le à Pontivy, décédé le à Saint-Aubin-du-Cormier.
  10. Joseph Méaulle, décédé le à Saint-Aubin-du-Cormier.
  11. Joseph Plihon, né le à Cuguen, marié le à La Bouëxière avec Marie Vallée, décédé.
  12. Charles Louis Meslin, né vers 1745, marié en 1798 à Saint-Aubin-du-Cormier avec Françoise Courtois, décédé.
  13. Jean Joseph Jehannin, né le à Fougères, paroisse Saint-Sulpice, décédé.
  14. Bonaventure Joseph Marie Provost, né le au Mont-Dol, décédé.
  15. Peut-être Étienne-Thimothée Davy de Boisroger, né le à Gatteville (Manche), décédé le à Avranches.
  16. Jean Marie Menant, né le à Saint-Aubin-du-Cormier, décédé le à Sain-Aubin-du-Cormier.
  17. Joseph Thomas, né le , rue du Carroir à Saint-Aubin-du-Cormier, décédé le à Saint-Aubin-du-Cormier.
  18. Francis Joseph Lambaker, né le à Segré (Maine-et-Loire), décédé le à Saint-Aubin-du-Cormier.
  19. Pierre Meigné, né le à Pleine-Fougères, décédé le à Rennes.
  20. Eugène Marie Chasle, né le à Ercé-près-Liffré, décédé le à Saint-Aubin-du-Cormier.
  21. François-Paul Cron, né le à La Barre Guinéheuc en Miniac-Morvan, décédé en juin 1943 à Vern.
  22. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Saint-Aubin-du-Cormier » sur Géoportail (consulté le 12 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. Charles Barrois, « Légende de la Feuille de Rennes. N°75 de la carte géologique au 1/80.000e. Chapitre VII : Massif de Saint-Aubin-du-Cormier. Le bassin de Menez-Bélair », Annales de la Société géologique du Nord,‎ , p. 293 à 345 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Sandre, « le Moroval »
  4. Sandre, « l'Étang d'Ouée »
  5. Sandre, « la Veillardière »
  6. Sandre, « l'aqueduc souterrain »
  7. Sandre, « le ruisseau de Riaudon »
  8. Sandre, « le ruisseau du Pissot »
  9. « Fiche communale de Saint-Aubin-du-Cormier », sur sigesbre.brgm.fr (consulté le ).
  10. Sandre, « l'Illet ».
  11. Sandre, « le Riclon ».
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  30. « Saint-Aubin-du-Cormier − KerOfis − Portail numérique de la langue bretonne » (consulté le )
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