Rue Lalanne

Rue Lalanne

La rue Lalanne vue depuis la route de Seysses.
Situation
Coordonnées 43° 33′ 58″ nord, 1° 24′ 26″ est
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) LafourguetteBellefontaine
Début no 213 route de Seysses
Fin no 1 rue Robert-Mesuret et no 2 impasse d'Ossau
Morphologie
Longueur 531 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Chemin de Fontaine-Lestang-à-Lafourguette (1858-fin du XIXe siècle)
Rue du Chagrin (fin du XIXe siècle-1935)
Nom actuel 1935
Nom occitan Carrièra Lalana
Histoire et patrimoine
Création 1858
Notice
Archives 315553811250
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : France

La rue Lalanne (en occitan : carrièra Lalana) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

La rue Lalanne est une voie publique. Elle traverse les quartiers de Lafourguette et de Bellefontaine. Elle correspond à l'ancien chemin vicinal no 86, dit « de Fontaine-Lestang à Lafourguette » (actuelles rues Raymond-Lizop et Lalanne), reliant le chemin de Lestang, près du domaine de Fontaine-Lestang, au village de Lafourguette[1].

Elle naît perpendiculairement à la route de Seysses, presque dans le prolongement de la rue de Gironis. Longue de 531 mètres et rectiligne, elle est orientée au nord-ouest. Elle rencontre, après 335 mètres, la rue Auguste-Guénot et la rue Paul-Gauguin. Elle se prolonge sur 99 mètres pour donner naissance, à gauche, à la rue du Professeur-Raymond-Rey, puis se termine 77 mètres plus loin, au croisement de l'impasse d'Ossau. Elle est prolongée au nord par la rue Robert-Mesuret.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Paul-Gauguin vers la route de Seysses, et à double-sens entre la rue Paul-Gauguin et la rue Robert-Mesuret. Elle appartient sur toute sa longueur à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue Lalanne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route de Seysses
  2. Rue Auguste-Guénot (d)
  3. Rue Paul-Gauguin
  4. Rue du Professeur-Raymond-Rey (g)
  5. Rue Robert-Mesuret (g)
  6. Impasse d'Ossau (d)

Odonymie

En 1935, la rue a été nommée d'après la famille Lalanne, propriétaire d'une partie des terrains qui bordaient la rue[2]. Elle était connue jusqu'à cette date comme la rue du Chagrin – l'origine de cette appellation n'est pas connue[3].

Histoire

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no  6 : maison toulousaine.
    La maison, de type toulousaine, est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle est bâtie en brique et s'élève parallèlement à la rue Lalanne, mais en léger retrait. La façade principale se développe sur cinq travées et s'élève sur deux niveaux, séparés par un cordon. Le comble à surcroît est percé de petites ouvertures rectangulaires. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée[4].
  • no  14 : maison toulousaine.
    La maison toulousaine est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle est bâtie en brique et s'élève parallèlement à la rue Lalanne. La façade principale se développe sur trois travées et s'élève sur deux niveaux, séparés par un cordon mouluré. Le comble à surcroît est percé d'ouvertures polygonales. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée[5].
  • no  19 : maison toulousaine.
    La maison toulousaine est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle est bâtie en brique et s'élève parallèlement à la rue Lalanne. La façade principale, qui se développe sur trois travées, est encadrée par de pilastres à chapiteaux doriques. Elle s'élève sur deux niveaux, séparés par un cordon. Au rez-de-chaussée, la porte et la fenêtre de gauche sont mises en valeur par un chambranle finement mouluré – la fenêtre de droite ayant disparu à la suite du percement d'une porte de garage. Le comble à surcroît est percé d'un unique jour orné d'un motif en terre cuite. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée.
  • no  20 : ferme (deuxième moitié du XIXe siècle)[6].
  • no  31 : maison toulousaine (deuxième moitié du XIXe siècle)[7].
  • no  35 : ferme (deuxième moitié du XIXe siècle).

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Louis-Emmanuelle Friquart et Annie Noé-Dufour, Les Quartiers de Toulouse. Le Mirail. Le projet Candilis, coll. « Itinéraires du Patrimoine », no 322, éd. Accord, 2006 (ISBN 2-908695-53-7).
  • Stéphane Gruet et Rémi Papillault (dir.), Le Mirail. Mémoire d'une ville, éd. Poïésis - A.E.R.A., 2006 (ISBN 978-2-917138-02-1).

Article connexe

Liens externes

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