Pulchroboletus roseoalbidus

Bolet blanc rosé, Bolet rose pâle

Pulchroboletus roseoalbidus
Bolet blanc rosé
Classification GBIF
Règne Fungi
Embranchement Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Ordre Boletales
Famille Boletaceae
Genre Pulchroboletus

Espèce

Pulchroboletus roseoalbidus
(Alessio & Littini) Gelardi, Vizzini & Simonini (2014)

Statut de conservation UICN

DD  : Données insuffisantes

Pulchroboletus roseoalbidus, le Bolet blanc rosé, anciennement Xerocomus roseoalbidus, est une espèce rare de champignons (Fungi) basidiomycètes du genre Pulchroboletus dans la famille des Boletaceae. Il est caractérisé par son chapeau blanc rosé, sa chair bleuissante rose dans le chapeau à la coupe et son habitat méditerranéen. Il pousse souvent en touffes de plusieurs individus.

Taxonomie

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Pulchroboletus roseoalbidus (Alessio & Littini) Gelardi, Vizzini & Simonini[1].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Xerocomus sous le basionyme Xerocomus roseoalbidus Alessio & Littini[1].

Synonymes

Pulchroboletus roseoalbidus a pour synonymes[1] :

  • Boletus roseoalbidus (Alessio & Littini) G.Moreno & Heykoop
  • Xerocomus calaniensis R.Fernandez
  • Xerocomus roseoalbidus (Alessio & Littini) Gelardi, Vizzini & Simonini
  • Xerocomus roseoalbidus Alessio & Littini

Étymologie

L'épithète spécifique roseoalbidus (roseo = rose, albidus = blanc) fait référence à la couleur du chapeau.

Noms vulgaires et vernaculaires

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : bolet blanc rosé[2], bolet rose pâle[3].

Description du sporophore

Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore, constitué de tubes et terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau. Ce chapeau d'abord rond, recouvert d'une cuticule, devient convexe à mesure qu’il vieillit. Ils ont un pied (stipe) central assez épais et une chair compacte. Les caractéristiques morphologiques de P. roseoalbidus sont les suivantes :

Son chapeau mesure de 2 à 6 cm, il est sec ou un peu gras par temps humide, de couleur crème-rose, brun-rose, parfois taché de rouge sang[2].

L'hyménophore présente des tubes d'abord jaunes puis jaune olivâtre, bleuissant au toucher. Les pores sont concolores aux tubes[2].

Son stipe mesure 2 à 6 cm x 0,5 x 2 cm, toujours en pointe à la base et même radicant, jaune et souvent piqueté de petits points rouges, avec en général une zone annulaire granuleuse en relief[2].

La chair est rose dans le chapeau et jaune dans le pied, bleuissante. Sa saveur est douce et son odeur est très faible[2].

Galerie

Habitat et distribution

Il s'agit un champignon ectomycorhizien, poussant surtout sous les chênes, souvent en touffes, dans les régions méditerranéennes[2].

Comestibilité

Comme tous les Xerocomus au sens large, c'est une espèce d'intérêt culinaire donné comme moyen de par sa saveur peu prononcée. Elle est comestible après cuisson, de préférence en retirant le pied et en privilégiant les jeunes spécimens fermes dont les tubes ne sont pas très développés. De par sa rareté, qui devrait de toutes façons inciter à ne pas le rechercher à des fins de consommation, il ne fait l'objet d'aucune consommation traditionnelle ou occasionnelle, de sorte qu'il est à considérer comme sans intérêt alimentaire [4].

Confusions possibles

Voir aussi

Bibliographie

  • Guillaume Eyssartier & Pierre Roux : Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.
  • Régis Courtecuisse & Bernard Duhem : Champignons de France et d'Europe, Delachaux, 2013.
  • Thomas Læssøe & Jens H. Petersen : Les champignons d’Europe tempérée, volume 1 et 2, Biotope, 2020.
  • Jean-Claude Gerber & Nicolas Schwab : Champignons, guide de terrain : 2ᵉ édition revue et augmentée, Rossolis, 2023.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 16 décembre 2023.
  2. Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Guide des champignons - France et Europe - 4e édition
  3. UICN Comité Francais, « La Liste rouge des espèces menacées en France » [PDF], sur uicn.fr, (consulté le )
  4. (it) Nicola Sitta, Paolo Davoli, Marco Floriani, Edoardo Suriano, « GUIDA RAGIONATA ALLA COMMESTIBILITÀ DEI FUNGHI » [PDF], sur regione.piemonte.it,
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