Pièce de 5 cents de dollar américain Liberty Head

Liberty Head nickel
Pays États-Unis
Valeur 0,05 US$
Masse 5,000 g
Diamètre 21,21 mm
Tranche Lisse.
Composition 75% cuivre, 25% nickel
Année d'émission 1883-1912
Numéro catalogue
Avers
Gravure Buste allégorique de la Liberté surmonté des treize étoiles.
Graveur Charles E. Barber
Année de la gravure 1883
Revers
Gravure Dénomination « V » en chiffre romain (5) entourée d'une couronne de céréales.
Graveur Charles E. Barber
Année de la gravure 1883

La pièce de 5 cents de dollar américain Liberty Head ou nickel Liberty Head, parfois nommé le V nickel en raison de la dénomination en chiffre romain sur son revers, est une pièce de cinq cents américaine qui est frappée de 1883 à 1912.

La pièce de cinq cents originale, le nickel Shield, pose des problèmes de production dès ses débuts et, dans les années 1880, la Monnaie des États-Unis cherche à le remplacer. Le chef graveur de la Monnaie Charles E. Barber est chargé de préparer des dessins pour des pièces de un, trois et cinq cents. Cependant, seule la pièce de cinq est approuvée et entre en production en 1883. Pendant près de trente ans de grandes quantités de ces pièces sont frappées pour répondre aux besoins du commerce et en particulier pour les automates à monnaie qui deviennent de plus en plus populaires.

À partir de 1911, la Monnaie commence à travailler sur un nouveau design, appelé à remplacer le Liberty Head. C'est le nickel Buffalo qui est choisi pour prendre la suite et qui est produit à partir de . Cependant, cinq Liberty Head au moins sont frappés, clandestinement, en 1913. On ne sait pas exactement dans quelles circonstances elles sont frappées, mais elles comptent aujourd'hui parmi les pièces les plus chères au monde, l'une d'entre elles étant vendue aux enchères, en 2010, pour 3 737 500 $.

Contexte

L’industriel Joseph Wharton, qui possède des intérêts dans l’extraction et la production de nickel, exerce une influence décisive dans la décision d’utiliser ce métal pour la monnaie au milieu des années 1860, ce qui mène à l’introduction du nickel Shield en 1866[1]. Ce dernier connaît des difficultés tout au long de son existence : son dessin complexe empêche une bonne frappe des pièces. Les modifications apportées au motif ne parviennent pas à résoudre les problèmes techniques, et la Monnaie envisage dès 1867 de le remplacer. Néanmoins, il reste en production[2].

À la fin des années 1870, la frappe des pièces de cinq cents en cuivre-nickel diminuant et celle des pièces de trois cents du même métal étant presque moribonde, Wharton cherche à accroître ses ventes de nickel à la Monnaie des États-Unis. Bien que les pièces en cupronickel soint émises seulement en petit nombre, le cent en bronze représente une part majeure de la production de la Monnaie, et Wharton commence à faire pression pour que cette pièce soit frappée en cuivre-nickel[2].

En 1881, ce lobbying amène le surintendant de la Monnaie, Archibald Loudon Snowden, à ordonner au graveur en chef de la Monnaie, Charles E. Barber, de produire des motifs uniformes pour un nouveau cent, une pièce de trois cents en nickel et une pièce de cinq cents[2]. Snowden informe Barber que les motifs proposés doivent représenter, à l’avers, une tête classique de la Liberté avec la légende « Liberty » et la date. Le revers doit comporter une couronne de blé, de coton et de maïs entourant un chiffre romain « V » indiquant la valeur faciale de la pièce[3]. La proposition concernant le cent réduit sa taille à 16 millimètres et son poids à 1,5 gramme, tandis que les modifications de la pièce de trois cents augmentent sa taille à 19 millimètres et son poids à 3 grammes. La pièce de 5 cents conserve son poids de , mais son diamètre est augmenté à 22 millimètres[4].

Dessin

Barber produit donc les dessins demandés. Un nombre assez important de monnaies d’essai est frappé[4]. Le dessin de Barber pour le nickel représente un portrait similaire à celui qui est finalement adopté pour l’avers, avec l’inscription « United States of America » et la date. Le revers comporte la couronne exigée entourant le « V », sans autre légende. Un dessin modifié, plus tard dans l’année, ajoute les mots « In God We Trust » au revers[5].

Snowden décide que les projets de cent et de pièces de trois cents sont trop petits pour une utilisation efficace, mais Barber continue à travailler sur le nickel, dont la taille est ajustée à 21,21 millimètres[3]. En 1882, Barber retravaille le dessin en y ajoutant « E Pluribus Unum [note 1] au revers. Une variante, frappée comme monnaie d’essai mais non adoptée, comporte cinq encoches régulièrement espacées sur la bordure de la pièce. Ce « nickel de l’aveugle »[note 2] est frappé à la demande du congressiste et ancien général de l’Union William S. Rosecrans, qui explique que nombre de ses camarades de guerre ont été rendus aveugles par les combats ou par la maladie[6].

À la fin de cette année, le dessin de 1882 de Barber est approuvé par les autorités de la Monnaie, et 25 exemplaires sont envoyés à Washington pour l’approbation habituelle du secrétaire au Trésor, Charles J. Folger. À la surprise de Snowden, Folger rejette le dessin. En consultant les textes législatifs sur la monnaie, le secrétaire s’aperçoit que la loi exige que l’inscription « United States of America » figure au revers, et non à l’avers. Folger consulte alors le président Chester Arthur, qui confirme son interprétation. Snowden suggère qu’une exception soit faite, mais Folger refuse, et Barber modifie son dessin en conséquence. La version révisée est approuvée, et la pièce prête à être frappée au début de l’année 1883[7].

Frappe et mise en circulation

Revers du nickel Liberty Head (à gauche) sans le mot « cents » et la version révisée de (à droite)

La frappe des nouvelles pièces commence le et la Monnaie met les premières en circulation le [8]. Snowden, préoccupé par des rapports faisant état de spéculation sur les pièces de 5 cents Shield de 1883, reçoit l'autorisation, le , de poursuivre leur production, pendant plusieurs mois, en parallèle avec les nouvelles pièces[9].

Il n'est pas été jugé nécessaire d'inscrire le mot « cents » sur le nickel. La pièce de 3 cents en argent et celle en cuivre-nickel ont circulé pendant des années portant seulement le chiffre romain « III » pour indiquer leur dénomination[10]. Des fraudeurs entreprenants se sont vite rendu compte que le nouveau 'nickel est proche par son diamètre de la pièce en or de cinq dollars, le half eagle[note 3]. Une fois, le nickel Liberty Head plaqué or, il peut passer pour une pièce de cinq dollars[11]. Certaines pièces sont même cannelées sur leur tranche, pour les faire davantage ressembler aux pièces d'or[12]. Une légende raconte que l'un des auteurs de cette fraude serait un homme du nom de « Josh Tatum ». Il se rend dans un magasin, choisit un objet valant cinq cents ou moins, et paie avec la pièce plaquée or, le marchand lui rendant 4.95 $ en monnaie. Selon la légende, il n'aurait pu être condamné par un tribunal, car il n'a fait que payer la valeur de son achat et accepté la monnaie en cadeau[11]. Selon certains témoignages, Tatum est sourd-muet et n'a donc pas tenu des propos visant à induire les commerçants en erreur[2].

Le placage des nickels provoque bien-sûr la consternation à la Monnaie et conduit à l'arrêt immédiat de la production des Liberty Head. Barber doit modifier sa conception, ce qu'il fait, en déplaçant certains éléments afin de faire une place au mot « cents » au revers de la pièce. La version révisée est mise en circulation le , date à laquelle la production du nickel Shield est finalement arrêtée. Le public se met alors à thésauriser les « centless nickels »[note 4],[13]. Des rumeurs courent selon lesquelles le Département du Trésor va rappeler ces derniers et qu'ils vont devenir rares[14].

Production

La production des nickels Liberty Head est importante en 1883 et 1884, puis beaucoup plus faible en 1885 et 1886. Cela est dû à un ralentissement économique qui réduit la demande en pièces de monnaie. La production de 1886 est également moindre en raison de la décision du Trésor de rééditer un grand nombre de pièces mineures usées. Ce n'est qu'en que la Monnaie reprend la pleine production de la pièce[15]. En 1887, la Monnaie est submergée de commandes, et doit fondre de grandes quantités d'anciennes pièces en cuivre-nickel pour répondre à la demande. Malgré ces efforts, elle est forcée de refuser de nombreuses commandes[16]. La demande reste forte jusqu'en 1894, lorsque la Monnaie suspend temporairement la production car elle a accumulé un surplus lors de la panique de 1893[17].

La loi sur la monnaie de 1890 retire de la circulation un certain nombre de dénominations obsolètes, y compris la pièce de 3 cents. Une autre loi du Congrès, est également promulguée le . Elle exige qu'une pièce de monnaie ne soit pas modifiée jusqu'à ce qu'elle ait été en circulation pendant 25 ans, à moins que le Congrès n'autorise ce changement[18]. Cependant, la seconde loi stipule que rien n'empêche la refonte de la pièce de cinq cents et du dollar en argent Morgan « dès que possible après l'adoption de la présente loi »[19]. En 1896, des spécimens de nickels sont frappés, pour la première fois depuis 1885, et des pièces trouées sont testées. Ces pièces, qui présentent un simple bouclier avec des flèches croisées derrière lui, sont frappées en réponse à une résolution de la Chambre des représentants demandant au secrétaire au Trésor de lui faire un rapport sur les avantages et les inconvénients de l'utilisation de différents alliages pour la monnaie[20]. Aucun spécimen de nickel n'est ensuite frappé avant 1909[21].

Au tournant du siècle on assiste à une demande sans précédent de 'pièces de 5 cents. L'économie est en plein essor et l'utilisation des nickels dans les distributeurs automatiques et autres machines à sous est en plein essor. En 1900, le directeur de la Monnaie George E. Roberts demande au Congrès d'accorder à son institution l'autorisation d'acheter plus de métaux de base, afin de produire davantage de nickels et de cents[22]. La même année, le dessin du Liberty Head est légèrement modifiée, certaines des feuilles sur le revers sont allongées. Ce changement a lieu lors de l'introduction d'une nouvelle machine permettant de produire les matrices[23]. La demande de pièces de monnaie reste forte. En , le magazine Mehl's Numismatic Monthly indique que la Monnaie travaille vingt-quatre heures par jour pour produire des cents et des nickels et que même ainsi elle ne parvient pas à satisfaire la demande[24].

Les directeurs de la Monnaie, dans leurs rapports annuels, ont longtemps demandé l'autorisation de frapper les pièces de 1 et 5 cents dans tous les établissements de la Monnaie. De par la loi, ils ne peuvent alors être frappés qu'à Philadelphie. Le , cette restriction est levée, et les premières pièces d'un cent sont frappées à San Francisco, en 1908, et à Denver, en 1911. Les nickels sont frappés pour la première fois, en 1912, à chacune des deux succursales de la Monnaie[25]. Le nickel 1912-S[note 5] n'est frappé qu'à la veille de Noël, et seulement pendant quatre jours ouvrables. Un exemplaire, l'un des quarante premiers, est utilisé par l'ancien maire de San Francisco, James D. Phelan, pour acheter le premier ticket du premier tramway électrique de la ville le [26]. À l'exception du nickel de 1913, le 1912-S, qui n'est frappé qu'à 238 000 exemplaires, est de loin le plus rare de la série[27].

Remplacement

Tirage annuel des « Liberty Head nickel »
Année Marque de la Monnaie Tirage[28]
1883 sans 'CENTS' 5 479 519
1883 avec 'CENTS' 16 032 983
1884 11 273 942
1885 1 476 490
1886 3 330 290
1887 15 263 652
1888 10 720 483
1889 15 881 361
1890 16 259 272
1891 16 834 350
1892 11 699 642
1893 13 370 195
1894 5 413 132
1895 9 979 884
1896 8 842 920
1897 20 428 735
1898 12 532 087
1899 26 029 031
1900 27 255 995
1901 26 480 213
1902 31 489 579
1903 28 006 725
1904 21 404 984
1905 29 827 276
1906 38 613 725
1907 39 214 800
1908 22 686 177
1909 11 590 526
1910 30 169 353
1911 39 559 372
1912 26 236 714
1912 D 8 474 000
1912 S 238,000
1913 5 (connus)

En 1909, la Monnaie considère la possibilité de remplacer le nickel Liberty Head. Dans une tentative visant à moderniser la monnaie, les pièces libellées en cent et celles en or sont redessinées. Des artistes de renom, extérieurs à la Monnaie, obtiennent mandat de fournir les dessins des nouvelles pièces de monnaie, au grand dam de Barber. Le directeur de la Monnaie Frank A. Leach, qui est un admirateur du travail de Barber, lui demande également de concevoir des modèles prêts à être frappés comme spécimens. Barber réalise un dessin montrant la tête de George Washington. Les journaux rapportent que les nouvelles pièces pourraient être émises fin 1909. En juillet de cette même année, cependant, Leach démissionne, ce qui met un terme, pendant un temps, à cette velléité de changement[29].

Le , Eames MacVeagh, fils du secrétaire au Trésor Franklin MacVeagh écrit à son père:

« Une petite question, qui me semble avoir été négligée par vous tous, est l'occasion d'embellir le design du nickel au cours de votre mandat, et qui, me semble-t-il, serait un souvenir permanent d'un genre plus qu'attrayant. Comme vous le savez peut-être, il s'agit de la seule pièce dont vous pouvez changer le design au cours de votre administration, car je crois qu'il existe une loi indiquant que les designs ne doivent être changés que tous les vingt-cinq ans. Je pense aussi qu'il s'agit de la pièce dont le plus grand nombre d'exemplaires est en circulation.[30] »

Peu de temps après, le secrétaire adjoint au Trésor Abram Andrew annonce que la Monnaie va solliciter de nouveaux designs. Le célèbre sculpteur James Earle Fraser est approché par les fonctionnaires du Trésor, qui sont impressionnés par ses réalisations. Le directeur de la Monnaie George E. Roberts demande à Fraser un dessin comportant un buste d'Abraham Lincoln. Il le réalise, principalement pour plaire à Roberts, mais Fraser développe parallèlement une maquette représentant un Amérindien sur l'avers et un bison américain sur le revers. Cette création reçoit l'approbation préliminaire de MacVeagh le , et il est bientôt connue sous l'appellation de nickel Buffalo[31].

À la fin juin, Fraser termine son dessin définitif. Les spécifications du nouveau nickel sont fournies à la Hobbs Manufacturing Company, un fabricant de distributeurs automatiques, qui, à la suite d'une réunion avec Fraser au début de novembre, estime que les nouvelles pièces vont probablement se coincer dans les machines. À la demande de la société, Fraser prépare une version révisée, mais le secrétaire MacVeagh la rejette au motif que ces modifications compromettent le design[32], dont il est un grand admirateur[33].

Le , Roberts avertit le personnel de la Monnaie de ne prendre aucune mesure en vue de la frappe des pièces de cinq cents pour 1913 jusqu'à ce que les nouveaux modèles soient prêts. Il arrête la production du nickel Liberty Head nickel à la Monnaie de Philadelphie le jour même[34]. Un changement mineur est apporté au dessin de la pièce Buffalo afin de satisfaire en partie la Hobbs Company, qui fournit une longue liste de modifications qu'elle souhaite voir apportées à la pièce. Le , moins de trois semaines, avant qu'il ne quitte ses fonctions, à la suite de l'élection du président Woodrow Wilson, McVeagh écrit à Roberts, notant qu'aucun autre fabricant de distributeurs automatiques ne s'est plaint de la nouvelle pièce. Le secrétaire au Trésor conclut que tout a été fait pour satisfaire la Hobbs Company et ordonne que le nouveau nickel soit mis en production[32].

1913

La première information mentionnant qu'un nickel Liberty head aurait été frappé en 1913, paraît en , le collectionneur et marchand de pièces Samuel W. Brown place des annonces dans les publications numismatiques, offrant d'acheter ces nickels. En , Brown présente une telle pièce lors de la convention annuelle de l'American Numismatic Association (ANA)[35]. Brown raconte qu'une matrice a été préparée pour les pièces Liberty Head de 1913 et quelques pièces ont été réalisée pour la tester[36]. Il s'avère alors que Brown possède cinq pièces, qu'il vend finalement. Après avoir passé quinze ans dans les mains de l'excentrique colonel Edward H. R. Green, le célèbre collectionneur de la région de Fort Worth au Texas, les pièces sont dispersées en 1943. Aujourd'hui, deux d'entre elles sont exposées, l'une à la Smithsonian Institution à Washington et l'autre au ANA's Money Museum à Colorado Springs, tandis que les trois dernières sont la propriété de privés. Le prix le plus élevé enregistré pour un nickel Liberty Head de 1913 est de 3 737 500 $, atteint en , dans une vente aux enchères en Floride[37]. La dernière vente d'un exemplaire de 1913 a lieu en pour plus de 3,1 millions de dollars[38].

On ne sait ni combien de nickels de 1913 sont produits, ni comment, ni par qui. Les dossiers de la Monnaie n'indiquent aucune production de ce type de pièce en 1913, ni aucune autorisation d'en frapper[39]. Des matrices ont été préparées et envoyées en Californie pour la production des 1913-S, mais sur instructions de George E. Roberts elles sont renvoyées à Philadelphie. Reçues le , elles sont certainement détruites début . Brown est employé à la Monnaie de Philadelphie[note 6] et de nombreuses théories concentrent les soupçons sur lui[40].

Voir aussi

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Liberty Head nickel » (voir la liste des auteurs).

  1. D’un grand nombre, un seul » : une devise célébrant l’union des États en un seul pays.
  2. Blind Man’s nickel
  3. dont le diamètre est de 22.5 mm
  4. ceux qui ne portent pas le mot cent sur le revers
  5. « S » pour San Francisco
  6. bien que ce fait soit ignoré jusqu'en 1963

Références

  1. Bowers 2006, p. 136.
  2. Lange 2006, p. 123.
  3. Peters et Mohon 1995, p. 6.
  4. Bowers 2006, p. 139.
  5. Bowers 2006, p. 252–253.
  6. Peters et Mohon 1995, p. 12.
  7. Bowers 2006, p. 140–141.
  8. Bowers 2006, p. 143.
  9. Peters et Mohon 1995, p. 95.
  10. Bowers 2006, p. 140.
  11. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 27–29.
  12. Peters et Mohon 1995, p. 46.
  13. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 29.
  14. Bowers 2006, p. 145.
  15. Bowers 2006, p. 184–185.
  16. Peters et Mohon 1995, p. 108.
  17. Peters et Mohon 1995, p. 122.
  18. Bowers 2006, p. 149.
  19. Richardson 1891, 26 Stat L. 484, amendment to R.S. §3510, p. 806–807.
  20. Bowers 2006, p. 261.
  21. Peters et Mohon 1995, p. 14.
  22. Bowers 2006, p. 150–151.
  23. Bowers 2006, p. 251.
  24. Bowers 2006, p. 190.
  25. Lange 2006, p. 135.
  26. Peters et Mohon 1995, p. 162.
  27. Bowers 2006, p. 192–193.
  28. Yeoman 2010, p. 127–128.
  29. Bowers 2006, p. 263.
  30. Taxay 1983, p. 340.
  31. Taxay 1983, p. 341–343.
  32. Taxay 1983, p. 343–344.
  33. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 35.
  34. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 34.
  35. Peters et Mohon 1995, p. 164.
  36. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 98.
  37. The China Post, 10 janvier 2010.
  38. USA Today, 26 avril 2013.
  39. Peters et Mohon 1995, p. 172.
  40. Montgomery, Borckardt et Knight 2005, p. 37–39.

Bibliographie

  • (en) Q. David Bowers, A Guide Book of Shield and Liberty Head Nickels : Complete Source for History, Grading, and Prices, Atlanta, Whitman Publishing, , 279 p. (ISBN 978-0-7948-1921-7)
  • (en) David W. Lange, History of the United States Mint and its Coinage, Atlanta, Whitman Publishing, , 190 p. (ISBN 978-0-7948-1972-9)
  • (en) Paul Montgomery, Mark Borckardt et Ray Knight, Million Dollar Nickel, Irvine, Zyrus Press, , 369 p. (ISBN 978-0-9742371-8-3, lire en ligne)
  • (en) Gloria Peters et Cynthia Mohon, The Complete Guide to Shield & Liberty Head Nickels, Virginia Beach, DLRC Press, (ISBN 978-1-880731-52-9)
  • (en) William Allen Richardson, Supplement to the revised statutes of the United States, vol. 1, Washington, US Government Printing Office, (lire en ligne)
  • (en) Don Taxay, The U.S. Mint and Coinage : An Illustrated History from 1776 to the Present, New York, Sanford J. Durst Numismatic Publications, , 400 p. (ISBN 978-0-915262-68-7)
  • (en) R.S. Yeoman, A Guide Book to United States Coins (The Official Red Book), Atlanta, Whitman Publishing, , 64e éd., 429 p. (ISBN 978-0-7948-3148-6)

Liens externes

  • (en) « Rare U.S. coin fetches over US$3.7 million at auction », The China Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • (en) Associated Press, « Rare 1913 Nickel Fetches Over $3.1M at Auction », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Portail des États-Unis
  • Portail de la numismatique