Paumotu
| Paumotu, pa’umotu reo pa’umotu, reko pa’umotu | |
| Pays | France |
|---|---|
| Région | Archipel des Tuamotu |
| Nombre de locuteurs | 2 881 (langue principale parlée dans le cadre familial)[1] |
| Classification par famille | |
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| Statut officiel | |
| Régi par | Académie pa'umotu (Kāruru vānaga)[2] |
| Codes de langue | |
| IETF | pmt
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| ISO 639-3 | pmt
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| Étendue | langue individuelle |
| Type | langue vivante |
| Glottolog | tuam1242
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| État de conservation | |
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Éteinte
EXÉteinte Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NE
Non menacée Langue sérieusement en danger (SE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
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Le paumotu ou pa’umotu (autonyme : reo pa’umotu ou reko pa’umotu) est une langue polynésienne de la famille des langues austronésiennes. Cette langue de Polynésie française est parlée dans l'archipel des Tuamotu.
Présentation
Souvent désignée localement par te reo o te tuamotu (la langue des Tuamotu), cette langue comprend sept variantes dialectales ou aires linguistiques : Parata, Vahitu, Maragai, Fagatau, Tapuhoe, Napuka, et Mihiroa.
Depuis 2008, elle est régie par l'Académie pa'umotu.
Le paumotu fait partie de l'ensemble de politique linguistique Reo mā’ohi, qui désigne de façon non-scientifique l'ensemble des langues de Polynésie française[3]. Outre le paumotu, cet ensemble inclut les langues et dialectes suivants :
- le tahitien (ou reo tahiti), la langue de l'archipel des îles de la Société.
- le marquisien qui se subdivise en deux : le ’eo enana au nord-ouest des îles Marquises et le ’eo enata au sud-est des Marquises ;
- les langues des Australes (reo rapa, rurutu, tubuai, rimatara, raivavae) ;
- le mangarévien (ou reo mangareva) aux îles Gambier.
Le paumotu est une proche parente des langues polynésiennes de Polynésie orientale, dont notamment l'hawaïen, le maori des Îles Cook ou le maori de Nouvelle-Zélande, et le rapanui (langue de l'île de Pâques).
Écriture
| Voyelles | a | e | i | o | u | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Consonnes | f | g | h | m | n | p | r | t | v |
En mihiroa, le k et le g sont généralement remplacés par l’occlusive glottale écrite avec l’apostrophe ‹ ’ ›[4].
Les voyelles longues sont écrites avec un macron, appelé tārava : ā, ē, ī, ō, ū[4].
Notes et références
- ↑ ISPF, Recensement général de la population de 2007 : Langues [lire en ligne]
- ↑ « L’académie pa’umotu, “reconnaissance d’un peuple” », La dépêche de Tahiti, (lire en ligne).
- ↑ Académie tahitienne, Les tresses généalogiques des langues polynésiennes [lire en ligne]
- Polynésie Française 2016, p. 32-33.
Bibliographie
- Polynésie Française, Annexes aux Programmes 2016 adaptés à la Polynésie française - Langues et culture polynésiennes : Reo pa’umotu, Polynésie Française, (présentation en ligne, lire en ligne)
- (en) John Frank Stimson et Donald Stanley Marshall, A dictionary of some Tuamotuan dialects of the Polynesian language, The Hague, M. Nijhoff, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (en) Fiche langue
[pmt]dans la base de données linguistique Ethnologue. - (en) Fiche langue
[tuam1242]dans la base de données linguistique Glottolog. - (en) Sources d'information sur le site de l'OLAC.
- Site web du Reko
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