Rimatara

Rimatara

Vue satellite de la NASA.
Géographie
Pays France
Archipel Îles Australes
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 22° 39′ 00″ S, 152° 48′ 00″ O
Superficie 8,6 km2
Point culminant Mont Uahu (83 m)
Géologie Atoll surélevé
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
Démographie
Population 885 hab. (2017[1])
Densité 102,91 hab./km2
Plus grande ville Amaru
Autres informations
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Australes
Rimatara
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
Rimatara
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Rimatara
Île en France

Rimatara est l'île la plus occidentale de l'archipel des Australes en Polynésie française. Celle-ci est le chef-lieu de la commune de Rimatara.

Géographie

Rimatara est un atoll surélevé[2] de forme quasi circulaire, issu d'un plateau volcanique. Son lagon largement comblé en son centre par l'île est quasi inexistant, le récif étant très proche de la côte. La couronne récifale est coupée d'une seule passe. L'île ainsi formée, d'une superficie de 8,6 km2, est relativement peu élevée, le mont Uhau culminant à seulement 83 mètres. Elle est située à 640 km au sud-est de Tahiti.

Rimatara possède trois villages : Amaru le chef-lieu de la commune de Rimatara, Anapoto et Mutuaura les chefs-lieux des deux communes associées homonymes. La langue qui y est parlée est une variante des langues australes, le reo rimatara.

Démographie

Il s'agit ici du classement des communes associées par rapport à leur population par année de recensement.

Commune associée km² (2019) 1892 (EFO) 1977-
04-29
1983-
10-15
1988-
09-06
1996-
09-03
2002-
07-11
2007-
08-20
2012-
08-22
2017-
08-17
Amaru 3,65 150 300 312 338 322 260 265 296 289
Anapoto 2,75 0 180 0 193 0 256 0 277 0 273 0 246 0 221 0 270 0 268
Mutuaura 2,63 0 220 0 320 0 346 0 354 0 334 0 305 0 300 0 307 0 315
Total 9,03 0 550 0 813 0 914 0 969 0 929 0 811 0 785 0 873 0 872

Histoire

La première mention de l'île est faite par le capitaine Samuel Pinder Henry en 1811. En 1821, deux missionnaires protestants établissent une mission sur l'île.

Le dernier souverain de l'île de Rimatara, la reine Tamaeva V (1830-1923), succède à sa jeune nièce Tamaeva IV à la mort de celle-ci en 1892 et règne, sous le protectorat français institué le , jusqu'à l'annexion aux Établissements français de l'Océanie en 1901, qui met fin au règne de la dynastie Tamaeva de Rimatara.

Culture

En , vingt-sept lori de Rimatara (Vini kuhlii)[3] sont offertes par les habitants de Rimatara à ceux d'Atiu, dans les îles Cook, afin d'y être réintroduites. Cet oiseau prisé pour ses plumes rouges qui servait à Atiu à la confection des « pare kura » (coiffes d'Ariki) avait disparu de cette île il y a bien longtemps. Comme le veut la tradition polynésienne, pour fêter cet événement, les gens d'Atiu composent toute une série de chants et de danses rappelant les liens désormais indéfectibles entre Atiu et Rimatara[4],[5].

Économie

Depuis 2006, un petit aérodrome a été construit au nord de l'île, facilitant les échanges avec le reste de la Polynésie. Il accueille, en moyenne, environ 340 vols et 9 000 à 12 000 passagers par an, dont un tiers en transit[6].

Notes et références

  1. Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. « Islands of French Polynesia (France) » (consulté le )
  3. (ura en tahitien et kura en māori des îles Cook, terme signifiant également rouge dans les deux langues)
  4. Pour en savoir plus sur le programme de réintroduction, voir McCormack, Gerald (2006) Rimatara Lorikeet Reintroduction Programme. Cook Islands Natural Heritage Trust, Rarotonga [1]
  5. Reportage sur la réintroduction des perruches, Tagata Pasifika (TV1-Nouvelle-Zélande) du 17 janvier 2008 Part 1, Part 2, Part 3
  6. Statistiques de l'aérodrome de Rimatara, Union des aéroports français, consulté le 28 février 2019.
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