Nadia Vonderheyden

Nadia Vonderheyden
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
comédienne, metteuse en scène
Autres informations
A travaillé pour

Nadia Vonderheyden est une comédienne de théâtre et metteuse en scène française, née le à Alger et morte le à Paris.

Biographie

Nadia Vonderheyden nait le 22 février 1967 à Alger[1].

Après s'être intéressée durant sa jeunesse au dessin, à la danse et à la philosophie[1], elle fait à dix-huit ans la rencontre décisive du metteur en scène Didier-Georges Gabily, et intègre son collectif, le groupe T’chan’G[1], aux côtés notamment de Jean-François Sivadier, Nicolas Bouchaud ou Catherine Beaugué, qui deviennent des amis[2]. Le groupe se sépare à la mort de Gabily[2], en 1996.

Elle joue alors dans les premiers spectacles de Stéphane Braunschweig[2], la trilogie Les Hommes de neige, entre 1989 et 1991[3].

Elle travaille ensuite, à partir de 1991[1], dans la troupe du Théâtre du Radeau, dirigée par François Tanguy. Avec ce dernier, elle joue dans les spectacles Le Chant du bouc (1991), Choral (1993) et La bataille du Tagliamento (1996)[1],[2].

Dans les années 2000, elle retrouve ses anciens compagnons du groupe T’chan’G[2] à travers une importante collaboration avec Jean-François Sivadier, sous la direction duquel elle joue sept spectacles[1]. Avec lui, elle joue entre autres dans Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais; La Vie de Galilée de Brecht; Le Roi Lear de Shakespeare; La Dame de chez Maxim de Feydeau; ou Un ennemi du peuple d'Ibsen[1].

Impressionnant le public aussi bien qu'elle le fait rire, elle est saluée pour sa dualité tragi-comique[1]. De sa personnalité d'actrice, on a aussi souligné sa voix éraillée qui impressionne[1],[3],[2]. Pour Jean-François Sivadier, « elle connaissait la manière de faire trembler une salle mais elle avait aussi trouvé le clown en elle »[1].

Nadia Vonderheyden enseigne le théâtre et est entre autres recrutée comme pédagogue à l'école du Théâtre national de Bretagne par Stanislas Nordey[1], ainsi qu'à l' École Régionale d'Acteurs de Cannes-Marseille ( ERACM).

Elle est également metteuse en scène, souvent à l'occasion de travaux avec des élèves, contexte dans lequel elle monte notamment Gibiers du temps de Gabily[2]. En 2011 elle monte La Fausse suivante de Marivaux[1],[3],[2]. Attachée à l'écriture de Danielle Collobert[2], elle présente en 2016 son dernier spectacle, S’en sortir, d'après des textes de cette dernière[1].

Elle meurt le 11 avril 2025 à Paris[1].

Théâtre

Comédienne[4]

Metteuse en scène[4]

Notes et références

  1. « Nadia Vonderheyden, comédienne et metteuse en scène, est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Jean-Pierre Thibaudat, « Mort de Nadia Vonderheyden », sur Mediapart, (consulté le )
  3. Marie-Céline Nivière, « Nadia Vonderheyden : Un bel ange s’en est allé », sur L'Œil d'Olivier, (consulté le )
  4. « Nadia Vonderheyden », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )

Liens externes

  • Portail du théâtre