Nacqueville
| Nacqueville | |
| Chateau de Nacqueville. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | France |
| Région | Normandie |
| Département | Manche |
| Arrondissement | Cherbourg |
| Commune | Urville-Nacqueville |
| Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
| Statut | Ancienne commune |
| Code postal | 50460 |
| Code commune | 50366 |
| Démographie | |
| Gentilé | Nacquevillais |
| Géographie | |
| Coordonnées | 49° 39′ 57″ nord, 1° 44′ 07″ ouest |
| Élections | |
| Départementales | La Hague |
| Historique | |
| Fusion | |
| Intégrée à | Urville-Nacqueville |
| Localisation | |
Nacqueville est une ancienne commune française du département de la Manche. Elle fusionne en 1964 avec Urville-Hague pour former la nouvelle commune d'Urville-Nacqueville.
Géographie
Toponyme
Le nom de la localité est attesté sous la forme Nacqueville (Nakevilla, Nachevilla 1148) du nom de personne norrois Hnakki rapporté par Jean Adigard des Gautries[1].
Homonymie probable avec Necqueville, hameau à Hautot-Saint-Sulpice, pays de Caux. Le surnom scandinave Hnakki signifie probablement « celui qui a un long ou large cou »[2].
Histoire
Protohistoire
La mise au jour de vases en céramique de La Tène finale, notamment des amphores à vin, confirme une implantation gauloise, sur le territoire de Nacqueville, ayant déjà des échanges avec le monde méditerranéen[3].
Moyen Âge
Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[4].
Un Richard de Nakkeis est attesté en 1322[5].
Temps modernes
En 1567, Jean de Grimouville, écuyer, est taxé de quarante livres dans le rôle du ban et d'arrière-ban de la vicomté de Coutances, effectué par Gilles Dancel lieutenant général du bailli de Cotentin les et , pour ses fiefs de Tournebu et des Marestz à Nacqueville, et de dix livres pour son fief du Fournel également à Nacqueville[6]. Le fief des Marests était un demi-fief de haubert, tenu du fief de Brévands, et avait des extensions à Querqueville, Urville, Sainte-Croix. Le fief du Fournel, tenu du roi sous la vicomté de Valognes, valait un huitième de fief de haubert[7].
Liste des maires
Démographie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Nacqueville des XVIe – XIXe siècles et son parc, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [9], avec cheminées du XVIe, poterne à pont-levis, parc à l'anglaise (1830).
- Chapelle désaffectée Saint-Laurent construite en 1965 à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Laurent de Nacqueville dynamitée en 1944 par les allemands[10].
- Oratoire Sainte-Barbe du XVIe siècle, au village d'Eudol.
- Église Notre-Dame édifiée de 1958 à 1961 par François Champart. Elle remplace les églises des deux communes détruites en 1944. Elle abrite une verrière de Henri Martin-Granel, sculpture de la Vierge en bois (1962) de Ferdinand Parpan.
- La Blanche Maison, jardin d'un hectare.
- Le « Village normand » construit à partir de 1909 par le promoteur Alexandre Fontanes selon les plans de l'architecte René Levavasseur et qui fut quasiment totalement détruit lors de la Seconde Guerre mondiale[5].
Personnalités liées à la commune
- Hippolyte Clérel de Tocqueville (1798-1877), frère d'Alexis, et qui entre en possession du château de Nacqueville à la suite de son mariage[5].
- Alexandre Frigot dit Fontanes (Cherbourg, 1861 - Neuilly-sur-Seine, 1935), constructeur du « Village normand ».
Voir aussi
Bibliographie
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 431.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- ↑ Date de suppression de la commune.
Références
- ↑ François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p. 166.
- ↑ Origine du nom Hnakki (anglais).
- ↑ Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 12.
- ↑ Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
- Gautier 2014, p. 431.
- ↑ Léonor de Mons, « Rôle du ban et de l'arrière-ban de la vicomté de Valognes », Revue de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM), t. 57, no 227, janvier-février-mars 2015, p. 22 (ISSN 1161-7721).
- ↑ de Mons, Revue de la Manche, 227, p. 36.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Nacqueville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- ↑ « Domaine de Nacqueville (également sur commune de Querqueville) », notice no PA00110623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Les trois églises de Nacqueville.
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