Mathilde Marguerite Hautrive
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(à 81 ans) 9e arrondissement de Paris |
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Mathilde Marguerite Hautrive, née le à Lille et morte le à Paris (9è arrondissement), est une peintre à la gouache et une pastelliste française.
Biographie
Mathilde Marguerite Hautrive naît le à Lille[1]de Jules Hautrive, agent d'assurances, et de Julia Charet.
Élève de Ferdinand Humbert aux Beaux-Arts, elle travaille à Paris, où elle expose au Salon des Artistes Français[1]. Elle a pour sujets des paysages et des fleurs[1], réalise aussi des portraits et s'adonne dans les années 1930 aux scènes religieuses[2].
Elle est la première femme à obtenir le prix de Rome de la ville de Lille et devient ainsi résidente de 1910 à 1913 de l'atelier Wicar à Rome[3]. Elle y est élève de Carolus Duran.
En 1920 elle voyage au Maroc avec Suzanne Réveillaud, ancienne collègue de l'atelier Humbert[2].
Elle est lauréate en 1934 du 2è prix de l'Union des Femmes peintres et sculpteurs et de son prix de paysage en 1937[4].
Elle décède célibataire en 1963 à Paris dans le 9è arrondissement et est inhumée au cimetière de Pantin.
Œuvres
- Portait du capitaine Eugène Charet[5] (2è prix de l'UFPS)
- Le Canal de Venise[6]
- Vieilles maisons au bord du Tarn[2] (vers 1905, achat par l'état)
- Le porche de l'église Saint-Germain l'Auxerrois (1908)[2]
- Un calvaire dans l'Oise (1909)[2]
- Le bassin du Luxembourg (1909)[2]
- Un Forum romain (1913, mention honorable au Salon)[2]
- La Vie de sainte Jeanne d'Arc (1936)[2]
Références
- (en) « Mathilde Marguerite Hautrive », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Emile Langlade, Artistes de mon temps, vol. 3, Arras, INSAP, 1936
- ↑ "Mademoiselle Hauterive" in fonds Laruelle, Département des estampes et de la photographie, BNF.
- ↑ Pierre Sanchez, préface de Chantal Beauvalot, Dictionnaire de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (1882-1965) répertoire des artistes et liste de leurs œuvres, L'Échelle de Jacob, Dijon 2010 (ISBN 978-2-35968-012-6).
- ↑ Philippe Richard, Musée des beaux-arts de Dunkerque et Jean Attali, Autre pareil, Dilecta, (lire en ligne), p. 204
- ↑ INHA, « Douai, musée de la Chartreuse », sur Les collections Rotschild dans les institutions publiques françaises (consulté le )
Bibliographie
- Émile Langlade, "Mademoiselle Hautrive", Artistes de mon temps, vol. 3, Arras, INSAP, 1936, p. 161-174.
Liens externes
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