Marie-Jeanne Lagarde-Brochot
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| Décès | 
 (à 50 ans) Saint-Cloud | 
| Nom de naissance | 
Marie-Jeanne Lagarde | 
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| Membre de | |
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| Maîtres | |
| Genres artistiques | 
Peinture d'architecture, nature morte, scène d'intérieur (d) | 
| Distinctions | 
Marie-Jeanne Lagarde-Brochot, née le à Paris (8e arrondissement) et morte le à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) est une peintre française.
Biographie
Marie Jeanne Lagarde est la fille de Georges Prosper Lagarde, chapelier, et de Maria Anna Brochot, commerçante[1].
Admise à l'école des Beaux-Arts[2], elle y bénéficie de différentes aides financières : le prix Fortin d'Ivry (concours de perspective) en 1913[3] ; le prix Ardouin (« en faveur des jeunes filles qui se destinent à la carrière des arts ») en 1913 (avec Mlles Drouet, Hautot et Maugendre) et en 1915 (avec Clémentine Dissard, Jeanne Moride et Raymonde Martin)[4] ; une bourse de la Ville de Paris en 1916[5].
Élève de Fernand Cormon, de Ferdinand Humbert, de Jean-Baptiste Olive et de Louis-François Biloul, elle peint essentiellement des architectures religieuses.
Elle expose au Salon de 1914[6] à 1938, est sociétaire en 1920, obtient une mention honorable en 1924, une médaille d'argent en 1927, ainsi que le prix Deldebat de Gonzalva en 1934. Elle expose au salon de l'Union des femmes peintres et sculpteurs — où elle remporte le 2e prix en 1931 puis le 1er prix en 1934 — ainsi qu'au Salon d'hiver (Intérieurs d'églises, 1937[7]). Elle est en 1937 au Salon Violet (salon des officiers d'Académie) à la galerie de Paris au 214 faubourg Saint-Honoré avec Les Thermes de Julien[8].
Elle est nommée professeur de dessin aux lycées de jeunes filles de Guéret en 1915[9], puis de Caen, d'Amiens pendant plus de dix ans, de Boulogne-sur-Mer, puis en 1936 à Paris au Lycée Victor-Hugo (3e arrondissement). Elle est domiciliée au no 370 de la rue de Vaugirard.
Elle meurt célibataire en 1938, à l'âge de 50 ans, à l'hôpital de Saint-Cloud[10].
Galerie
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			Paysanne au panier, huile sur toile.
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			Abside de la cathédrale de Bourges, 1932, huile sur toile.
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			Vue du Jubé, huile sur toile.
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			Contre-jour, cathédrale d'Amiens, huile sur toile.
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			Vue d'une chapelle, huile sur toile.
Notes et références
- ↑ « Archives de Paris, 8e arrondissement, année 1888, acte de naissance no 1252 (vue 18/31) », sur Archives de Paris.
- ↑ Bénézit 1999, p. 161.
- ↑ « Paris : ancienne Gazette des étrangers », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 » », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
- ↑ Association syndicale professionnelle des peintres et sculpteurs français, « Salon d'hiver - catalogue des œuvres exposées », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « Le Journal du Midi », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « L'Enseignement secondaire des jeunes filles », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ Archives départementales des Hauts-de-Seine, année 1938, acte de décès n° 203 (vue 105/172).
Voir aussi
Bibliographie
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 8 (Kosẗer-Magand), Paris, Gründ, , 958 p. (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 161.
- (en) Chris Petteys, Dictionary of Women Artists : An international dictionary of women artists born before 1900, Boston, G.K. Hall, , 851 p. (ISBN 978-0-8161-8456-9, OCLC 11316630, lire en ligne), p. 414.
- (de) Hans Vollmer, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler des XX Jahrhunderts, vol. III (K-P), Leipzig, E.A. Seemann, , 640 p. (lire en ligne), p. 154.
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains (1910-1930), t. II, Paris, Georges Lang, , 478 p.
Liens externes
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