Lieusaint (Manche)

Lieusaint

L'église Saint-Éloi.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jean-Paul Lemoigne
2020-2026
Code postal 50700
Code commune 50270
Démographie
Gentilé Lieusainais
Population
municipale
400 hab. (2022 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 30″ nord, 1° 28′ 40″ ouest
Altitude Min. 9 m
Max. 44 m
Superficie 5,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valognes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lieusaint
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Lieusaint
Géolocalisation sur la carte : Manche
Lieusaint
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Lieusaint
Liens
Site web www.lieusaint50.fr

Lieusaint [ljøsɛ̃] est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 400 habitants.

Géographie

Localisation

La commune est au centre de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 4,5 km au sud de Valognes, à 9 km à l'ouest de Montebourg, à 11 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte et à 14 km à l'est de Bricquebec[1].

Les communes limitrophes sont Valognes, Colomby, Flottemanville, Morville et Yvetot-Bocage.

Géologie et relief

Le point culminant (44 m) se situe en limite nord, au lieu-dit le Gibet, sur la D 24. Le point le plus bas (9 m) correspond à la sortie du Merderet du territoire, au sud-est.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Merderet, le cours d'eau 01 de Village de Percy[2], le cours d'eau 08 de la commune Yvetot Bocage[3] et le cours d'eau 09 des Fontaines[4],[5],[Carte 1].

Le Merderet, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune de Tamerville et se jette dans la Douve en limite de Beuzeville-la-Bastille et de Sainte-Mère-Église, après avoir traversé 17 communes[6].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[8]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 18 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

Typologie

Au , Lieusaint est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].

Elle est située hors unité urbaine[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), terres arables (16,7 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lisainz en 1144, Locus sanctorum en 1266, Locus sanctus Xantilocus sans date, Lieussains en 1320, Liussains en 1344 et Lieuxains en 1441[19].

L'origine du toponyme n'est pas clairement définie. Il pourrait être issu d'un anthroponyme germanique tel que Leotsindus[19] ou pourrait désigner un cimetière ou un lieu de culte[20].

Histoire

Antiquité

En 1838, il fut retrouvé un cercueil en plomb (rareté architecturale), acheté par le musée de Saint-Lô et détruit en 1944 lors des bombardements de la ville. Toutefois, il avait été reproduit en 1850 par Arcisse de Caumont dans son Abécédaire d'archéologie, et photographié en 1911 par Émile Espérandieu. Celui-ci présentait une décoration typique romaine : bustes, figures de Génie, figure de Ganymède[21].

Moyen Âge

Au haut Moyen Âge, le fisc de Lieusaint dépendait du diocèse de Bayeux[22].

En 1833, Charles de Gerville relate la découverte dans le cimetière de l'église d'un sarcophage, en falun de Sainteny, que l'on a daté du VIIe siècle. Sa cuve trapézoïdale mesure 1,90 mètre de large. La tête du sarcophage semble être un demi-fut de colonne romaine réemployé, gravé du nom de la défunte « SUNNOVIRA ». Il est aujourd'hui conservé au dépôt lapidaire de la médiathèque Julien-de-Laillier de la ville de Valognes[23]. Le territoire a été le lieu de nombreuses autre découvertes mérovingiennes, ainsi qu'un atelier de potier du XIIe siècle[24],[25].

Temps modernes

Dans la première moitié du XVIe siècle, Pierre IV de La Rocque, chevalier, est seigneur de Thury à Lieusaint, ainsi que de Flottemanville, de Saussey, d'Omonville-la-Folliot, de Crasville, d'Urville, de Rouville à Orglandes, de Baudreville, du Breuil à Anneville-en-Saire et de la Haulle[26].

En 1567, François Le Jay, écuyer, sieur de Cartot à Rauville-la-Place et Thury, est taxé pour ses fiefs de 20 livres dans le rôle des nobles et roturiers, au titre du ban et de l'arrière ban de la vicomté de Coutances, réalisé par Gilles Dancel, seigneur d'Audouville, lieutenant général du bailli de Cotentin, tenu à Coutances les -. Le fief de Thury (Thurin) à Lieusaint, qui valait un huitième de fief de haubert et dépendait au XIVe siècle de la famille d'Harcourt, barons de Thury, d'où le nom du fief, sera érigé au début du XVIIe siècle en plein fief[27].

Politique et administration

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1989 2004 Gaston Brostin    
2004[28] mars 2014 Jacques Lecourt   Agriculteur
mars 2014[29] En cours Jean-Paul Lemoigne SE Retraité DDE
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[30].

Population et société

Les habitants de la commune sont appelés les Lieusainais[31].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2022, la commune comptait 400 habitants[Note 3], en évolution de −6,32 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Les différents recensements depuis la Révolution révèlent une relative stabilité de la démographie communale. Si un minimum a été atteint en 1921 (209 habitants), un premier maximum datant de 1821 (334 habitants) n'a été dépassé qu'en 1990 (345 habitants).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
276257330334323321324305315
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310300302281265266279280236
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
247244242209214220248271248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
278270259270345331343350371
2014 2019 2022 - - - - - -
417399400------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes

Jusqu'à la Révolution, la paroisse a relevé du diocèse de Bayeux et du doyenné de Trévières, et forma avec celles de Neuville, Chef-du-Pont, Sainte-Mère-Église et Vierville, l'exemption de Cotentin ou l'exemption de Sainte-Mère-Église[36].

Aujourd'hui, la paroisse est rattachée au diocèse de Coutances et Avranches, à l'archidiaconé Nord, doyenné du Pays de Valognes-Val de Saire, paroisse Saint-Malo.

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Dans le mur extérieur sud de l'église est encastrée une pierre calcaire gravée en lettres onciales romaines datant probablement de l'époque carolingienne. L'inscription est : « XVII K(A)L(ENDAS) JULI / OBIIT HERMER / SACERDOS / VIII K(A)L(ENDAS) MAI(I) / OBIT FRULE ORA P(RO) EIS » qui se traduit par : « le 17 jour avant les calendes de juillet est mort le prêtre Hermer. Le 8 jour avant les calendes de mai est mort Frule. Prie pour eux »[23]. Sur le tympan du portail sud, haut-relief la Forge de saint Éloi du XVe siècle représentant les saints Éloi et Oculi à leur établi d'orfèvres[38], classé au titre objet[39].
L'église a appartenu au diocèse de Bayeux, comme celles de Sainte-Mère-Église, Vierville, Neufville, Chef-du-Pont et Sainte-Marie-du-Mont[40].
  • If funéraire du cimetière.
  • Vestiges de la ferme-manoir de la Fresnée du XVIe siècle.
  • Fermes-manoirs de la Baronnerie du XVIe siècle, du Haut-Pithois du XVIe siècle, possession en 1553 de Robert Potier, écuyer, sieur du Haut-Pithois[41], de la Fosse du XVIe siècle, de Thurin du XVIe siècle, de Beaulieu du XVIIe siècle et son colombier, de la Madeleine des XVIe – XIXe siècles ancienne léproserie, d'Azeville du XIXe siècle, de la Belloterie du XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune

  • Ambroise Desprez-Delongchamps (Yvetot-Bocage, 1754 - 1819), inhumé à Lieusaint où son tombeau en forme de sarcophage est toujours dans le cimetière. Lieutenant de la maîtrise des Eaux et Forêts à Valognes, il sera élu en 1790 administrateur du département de la Manche et député à l'Assemblée législative (1791-1792)[24].

Voir aussi

Bibliographie

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 123.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 378.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Lieusaint » sur Géoportail (consulté le 13 avril 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. Sandre, « le cours d'eau 01 de Village de Percy ».
  3. Sandre, « le cours d'eau 08 de la commune Yvetot Bocage ».
  4. Sandre, « le cours d'eau 09 des Fontaines ».
  5. « Fiche communale de Lieusaint », sur sigessn.brgm.fr (consulté le ).
  6. Sandre, « Le Merderet ».
  7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  10. « Orthodromie entre Lieusaint et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Gonneville » (commune de Gonneville-Le Theil) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  15. Insee, « Métadonnées de la commune de Lieusaint ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin », sur Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 850.
  20. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 165.
  21. ArchéoCotentin t. 2, Le fait religieux et le fait funéraire, p. 118, 120.
  22. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 41.
  23. Maurice Lecœur (ill. Michel Lemonnier, photogr. Norbert Girard), Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Isoète, , 296 p., 25 × 29 cm, couverture couleur, cartonné (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 39.
  24. Gautier 2014, p. 378.
  25. Anne Bocquet-Liénard et Stéphanie Dervin, « Les ateliers de production de céramique du Moyen Âge dans le Cotentin : les tessonnières de Lieusaint et de Valognes », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 81.
  26. Léonor de Mons, « Rôle du ban et de l'arrière-ban de la vicomté de Valognes », Revue de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM), t. 57, no 227,‎ janvier-février-mars 2015, p. 31 (ISSN 1161-7721).
  27. de Mons, Revue de la Manche, 227, p. 36.
  28. « Jacques Lecourt a été élu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. « Jean-Paul Lemoigne est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. « Lieusaint (50700) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. « ouest-france.fr - Mairie de Lieusaint » (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  36. Roger Jouet, Histoire du Cotentin des origines à nos jours, Bayeux, Éditions OREP, , 285 p. (ISBN 978-2-8151-0513-2), p. 26.
  37. Œuvres mobilières classées à Lieusaint.
  38. Lecœur 2005, Trésors du Cotentin, p. 117.
  39. « Bas-relief : La Forge de saint Éloi », notice no PM50000589, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 161.
  41. Michel Viel, « Grandeur et décadence d'un Domaine rural du Cotentin : La Seigneurie du Quesnay à Valognes », Revue de la Manche, t. 37, no 146,‎ , p. 12 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
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