Kim Yong-hyun (général)
| Kim Yong-hyun 김용현 | ||
| Kim Yong-hyun, en 2024. | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Ministre sud-coréen de la Défense nationale | ||
| – (2 mois et 29 jours) |
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| Président | Yoon Suk-yeol | |
| Premier ministre | Han Duck-soo | |
| Prédécesseur | Shin Won-sik | |
| Successeur | Kim Seon-ho (intérim) | |
| Chef du Service de sécurité présidentielle | ||
| – (2 ans, 3 mois et 26 jours) |
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| Président | Yoon Suk-yeol | |
| Prédécesseur | Yoo Yeon-sang | |
| Successeur | Park Jong-joon | |
| Biographie | ||
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Masan (Corée du Sud) | |
| Nationalité | Sud-coréenne | |
| Parti politique | Indépendant | |
| Diplômé de | Académie militaire de Corée | |
| Profession | Militaire | |
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Kim Yong-hyun, coréen : 김용현 ; né le 25 juin 1959 à Masan[1], est un ancien lieutenant général de l'armée de la République de Corée et ancien ministre sud-coréen de la Défense nationale qui a servi au sein du cabinet du président Yoon Suk-yeol du 6 septembre 2024 au 5 décembre 2024.
Biographie
Kim naît à Masan, dans la province du Gyeongsang du Sud. Il est diplômé du lycée Chungam (ko) dans le district d'Eunpyeong, à Séoul, en 1978 (un an avant Yoon Suk-yeol) et entre à l'Académie militaire de Corée peu de temps après[2].
Kim est un ancien général d'armée trois étoiles[3] qui sert comme chef du service de sécurité présidentielle (en) du 11 mai 2022 jusqu'à sa nomination au poste de ministre de la Défense nationale en août 2024[4], prenant ses fonctions le 6 septembre. Étant donné que Kim était un élève de dernière année du président Yoon Suk-yeol au lycée Chungam de Séoul, ils sont appelés la "faction Chungam"[5].
Kim démissionne le 5 décembre à la suite de la déclaration de la loi martiale en 2024[6], pour laquelle il présente des excuses[7]. Le ministère de la Défense confirme que Kim a suggéré au président Yoon d'instaurer la loi martiale[8]. Son adjoint, Kim Seon-ho, l'accuse également d'avoir ordonné à des soldats d'entrer dans l'Assemblée nationale et d'empêcher les législateurs de se rassembler pour voter contre la déclaration[9]. Kim se voit interdire de quitter le pays le 5 décembre par le ministère de la Justice[10]. Le 8 décembre, il est arrêté pour des accusations liées à la déclaration de la loi martiale[11]. Il tente de se suicider le 10 décembre alors qu'il est en détention[12].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kim Yong-hyun (general) » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (ko) « 대통령실 용산 설계자…뼛속까지 군인, 김용현 », sur 중앙일보,
- ↑ (ko) « 尹에 비상계엄 건의한 김용현 국방장관은 누구? '충암파' 실세 », sur 한국일보,
- ↑ (en) « Defense minister, Yoon high school alumnus, named as mastermind of martial law plot », sur The Korea Herald,
- ↑ (en) « President designates new defense minister, national security adviser », sur The Korea Times,
- ↑ (en) « PM Han overlooked as defense minister bypasses him on martial law declaration », sur The Korea Times,
- ↑ (en) « South Korea’s defence minister resigns over martial law crisis », sur Al Jazeera,
- ↑ (en) « South Korea faces unprecedented turmoil in aftermath of Yoon's martial law », sur The Korea Herald,
- ↑ (en) « Ruling party leader urges Yoon to sack defense chief over martial law fiasco », sur Yonhap News Agency,
- ↑ (en) « (LEAD) Ex-defense minister ordered deployment of troops to Nat'l Assembly during martial law », sur Yonhap News Agency,
- ↑ (en) « Martial law commander unaware of situation until Yoon's public announcement », sur The Korea Times,
- ↑ (en) « South Korea martial law fallout deepens », sur Reuters,
- ↑ (en) « Former South Korean Defence Minister Kim Yong-hyun attempts suicide in jail during martial law investigation », sur Dimsum Daily,
Liens externes
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