Kʼakʼ Chan Yopaat
| Kʼakʼ Chan Yopaat | |
| Portrait de Kʼakʼ Chan Yopaat sur la stèle P de Copán | |
| Titre | |
|---|---|
| Souverain ajaw de la cité-État maya de Copán | |
| – (49 ans, 2 mois et 17 jours) |
|
| Prédécesseur | Tzi-Bʼalam |
| Successeur | Chan Imix Kʼawiil |
| Biographie | |
| Lieu de naissance | Copán |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Copán |
Kʼakʼ Chan Yopaat était le onzième souverain maya (ajaw) de Copán. Il fut couronné roi en 578 ap. J.-C., 24 jours après la mort de son prédécesseur Tzi-Bʼalam. À l'époque de son règne, Copán connaissait une croissance démographique sans précédent, l'occupation résidentielle s'étendant à toutes les terres disponibles de la vallée de Copán. Les deux stèles de Kʼakʼ Chan Yopaat qui subsistent contiennent de longs textes hiéroglyphiques difficiles à déchiffrer et sont les plus anciens monuments du site à avoir survécu sans avoir été brisés ni enterrés. Son règne fut long, régnant à Copán pendant 49 ans, et il mourut le 5 février 628. Son nom est inscrit sur quatre stèles érigées par ses successeurs, dont l'une décrit un rite accompli avec des reliques de sa tombe en 730 ap. J.-C., près de cent ans après sa mort[1].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kʼakʼ Chan Yopaat » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- Martin, Simon et Nikolai Grube (2000). Chronicle of the Maya Kings and Queens: Deciphering the Dynasties of the Ancient Maya. Londres, New York: Thames & Hudson. ISBN 0-500-05103-8. OCLC 47358325.
- Sharer, Robert J., avec Loa P. Traxler (2006). The Ancient Maya (6e édition). Stanford, CA: Stanford University Press. ISBN 0-8047-4817-9. OCLC 57577446.
- Stuart, David (1998). «"The Arrival of Strangers": Teotihuacan and Tollan in Classic Maya History» (Extract of October 1996 paper). PARI Online Publications: Newsletter # 25. Precolumbian Art Research Institute. Consulté le 21 août 2025.
- "Lost King of the Maya", Nova, PBS series, 8 avril 2006.
Notes
- ↑ Martin & Grube 2000, p.200–201.
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