José Ballester Gozalvo

José Ballester Gozalvo
Fonction
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Tolède (d)
Parti républicain radical-socialiste
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Saint-Cloud
Nationalité
Allégeance
Formation
Instituto Cardenal Cisneros (d)
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit

José Ballester Gozalvo, né le à Cabanyal et mort le à Saint-Cloud[1], est un professeur, avocat, journaliste, homme politique et député espagnol, exilé en France après la guerre d'Espagne.

Biographie

José Ballester Gozalvo est l'un des treize enfants de Vicente Ballester Fandos, instituteur du quartier d'El Cabanyal[2] à Valence[3].

Il oriente ses études vers le droit et l'enseignement puis emménage à Madrid, où il devient membre de l'Athénée de Madrid le [4]. En 1929, il participe à la fondation du Parti républicain radical-socialiste[4]. Il est président du club de football Levante UD[2].

Sous la République, il est élu conseiller municipal de Tolède aux élections de 1931, et devient l'un des fondateurs, et le porte-parole, des Missions pédagogiques, initiative d'éducation populaire gouvernementale présidée par Manuel Bartolomé Cossío[5].

Après la victoire du Front populaire le , il est chargé de l'Enseignement primaire dans le ministère de l'Education de Francisco Barnés Salinas[6].

Le soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 provoque la guerre d'Espagne. Ballester est nommé conseiller juridique de la Présidence du Gouvernement, et plus tard, à Barcelone, est chargé de l'Audit Général de Guerre du commandement militaire de Catalogne[7].

Après la victoire par la force des nationalistes espagnols de Franco[8], il doit s'exiler à Paris. En 1942, le Tribunal Spécial de Répression de la Masonería et le Communisme le condamne pour rébellion à trente ans de prison[9].

Grâce à son amitié avec Édouard Herriot, président de l'Assemblée nationale française, il devient chef de la section espagnole de la bibliothèque du Parlement et demeure un membre actif du gouvernement de la République en exil.

Il décède le , en exil.

Postérité

  • En , à Montpellier, il publie ses mémoires de guerre, rééditées en 2012.
  • Un lycée du quartier de Torrefiel de Valence est nommé en sa mémoire[10].

Bibliographie

  • José Ballester Gozalvo, En el destierro, Llibres de la Drassana (ISBN 9788412438338)

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « José Ballester Gozalvo » (voir la liste des auteurs).
  1. Acte de décès à Saint-Cloud, n° 1201, vue 21/31.
  2. (es) Emilio Nadal, « José Ballester Gozalvo vuelve al barrio del Cabañal », sur Museo Virtual Levante UD, (consulté le )
  3. (es) « Ballester Gozalvo, José », sur Fundación Pablo Iglesias, (consulté le )
  4. « José Ballester Gozalvo », Asociación Manuel Azaña, (consulté le )
  5. « Juan Vicens de la Llave », csic.es : « Ficha en Misiones Pedagógicas »
  6. José Ballester Gozalvo, « José Ballester Gozalvo », Diccionario biográfico de la Fundación Pablo Iglesias, sur www.fpabloiglesias.es (consulté le )
  7. La Iglesia, nuestro mayor enemigo en la guerra, Valencia, Sindicato Nacional de Maestros, (lire en ligne)
  8. (ca) Felip Bens, « José Ballester Gozalvo, l’assot de Franco des de l’exili », valenciaplaza.com : « Los españoles viven como galeotes. Y la primera mano que usted estrechará cuando aterrice sobre suelo español será la de su tirano, que dejará caer momentáneamente, para que no pueda verlo, el látigo que usa para azotarlos […]. ¡No vaya a España! No contribuya a hacer el calvario de los españoles más amargo. Ya ha hecho usted suficiente […] con sus repetidos obsequios en dólares que Franco utiliza principalmente para obtener rifles, ametralladoras y cañones que le permiten reforzar su tiranía... (pasajes de la carta al presidente Eisenhower, en 1959) »
  9. « Ballester Gozalvo, el republicano olvidado »
  10. « Noticia del IES », gva.es (consulté le )

Liens externes

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