Jacques Sauvegrain
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 (à 22 ans) Toulouse  | 
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Jacques Sauvegrain  | 
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Sous-lieutenant (d)  | 
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| Archives conservées par | 
Service historique de la Défense (GR 16 P 537656, AC 21 P 536096)  | 
Jacques Sauvegrain, né le et fusillé en , est un résistant français.
Biographie
Élève de mathématiques spéciales au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, membre de l’Armée secrète depuis début 1943. Reçu 27e à l’École polytechnique, il rejoint aussitôt () le premier noyau du maquis Bir-Hakeim, dans les monts de l’Espinouse (Hérault). Le 10 septembre 1943, le camp est attaqué (combat de Douch), à Rosis, par environ 300 Allemands[1]. Des volontaires, dont Jacques Sauvegrain, restent sur place pour protéger, avec succès, la retraite du gros des effectifs.
Jacques Sauvegrain est blessé alors qu’il couvre la retraite. Un de ses camarades, Henri Arlet, le transporte sur ses épaules, avant d’être fait prisonnier. Jacques Sauvegrain est amené à l'hôpital de Béziers pour recevoir les premiers soins, puis il est incarcéré à Perpignan, torturé par la Gestapo de Montpellier, avant d’être hospitalisé à Toulouse, puis condamné à mort le ; il est alors extrait de force de l’hôpital, traîné avec une jambe cassée au poteau d’exécution et fusillé le , avec trois autres camarades, à la Prison Saint-Michel (Toulouse).
Son corps sera retrouvé à la Libération de Toulouse, le , dans le charnier de Bordelongue. Il repose au cimetière de Soumensac (Lot-et-Garonne). À Toulouse, une place du quartier de Lardenne porte son nom. Une des cours du lycée Pierre-de-Fermat a été rebaptisée en son nom et en celui de son ancien camarade Guyaux, lui aussi ancien élève du lycée. Jacques Sauvegrain est le frère de Monique David, artiste peintre.
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur (30 décembre 1959)[2]
 - Croix de guerre -, palme de bronze
 - Médaille de la Résistance française (15 octobre 1945)[3]
 
Légende des illustrations
- Portrait de Jacques Sauvegrain par son père, circa 1943
 - Tract distribué à Toulouse par les Forces unies de la jeunesse à l'annonce de l'exécution de Jacques Sauvegrain et de son camarade Guyaux, qui avaient été tous deux élèves au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse
 
Notes et références
- ↑ Voir article de Combat no 57 de mai 1944 et Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, Plon, 2, p. 277.
 - ↑ « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
 - ↑ « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
 
Voir aussi
Bibliographie
- Général de Gaulle : Mémoires de guerre
 - Jean-Louis Crémieux-Brilhac (dir.), Les voix de la liberté : Ici Londres, 1940-1944, Ed. la Documentation française, 1976
 - René Maruejol, Aimé Vielzeuf, Le maquis Bir Hakeim, C. Lacour éd., 1990
 - Elérika Leroy, Toulouse, mémoire de rues Ed. Mairie de Toulouse, 2006
 - Jean Brugidou, Mémoires juvéniles, 1922-1945, Ed. Publibook, 2006
 
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
 - Ressource relative aux militaires :
 - Musée de la Résistance : http://www.musee-resistance31.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=223&Itemid=98
 - Prison Saint-Michel : http://www.haute-garonne.fr/upload/cg31_Prison_Saint_Michel.pdf
 
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