Institut national des sciences appliquées de Strasbourg

INSA Strasbourg

Institut national des sciences appliquées de Strasbourg
Logo de l'INSA Strasbourg.
Histoire
Fondation
Dates-clés

1875 : École technique d’hiver pour techniciens du génie rural
1895 : Ecole technique impériale
1919 : ENTS
1950 : ENIS
1966 : ENSAIS

2003 : Transformation en INSA
Statut
Type
École d'ingénieurs (d)
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Nom officiel
Institut national des sciences appliquées de Strasbourg
Régime linguistique
Directeur
Romuald Boné
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1 984 ()
Effectif
246
Enseignants-chercheurs
100 enseignants et enseignants-chercheurs-
Budget
15,8 millions d’euros ()
Localisation
Pays
Campus

L'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (INSA Strasbourg) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[1]. Elle est aussi habilitée par le ministère de la Culture à délivrer le diplôme d'architecte de l'INSA Strasbourg.

C'est une école d'architectes et d'ingénieurs, située à Strasbourg, sur le campus central de Strasbourg. Elle a été fondée le sous le nom allemand de « Technische Winterschule für Wiesenbautechniker ». En 2003, elle rejoint le groupe INSA - regroupant désormais sept écoles d'ingénieurs françaises - et prend son nom actuel.

Historique

Le a lieu la rentrée officielle (seize élèves, quatre professeurs auxiliaires) de l'école d'hiver pour techniciens du Génie rural (en allemand : Technische Winterschule für Wiesenbautechniker) dans les locaux de l'ancienne boucherie, l'actuel musée historique.

En 1887, ouverture de l'option Ponts et Chaussées (en allemand : Wege und Wasserbau) avec admission des candidats du secteur privé.

En 1889, création de la section Bâtiment (en allemand : Fachschule für Hochbau-Baugewerbeschule).

En 1895, l'établissement prend le nom d'« École technique impériale » (en allemand : Kaiserliche Technische Schule).

En 1896, création de la section Mécanique (en allemand : Fachschule für Maschinenbau).

En 1897, création de la section Géomètre ouverte aux stagiaires venant du Cadastre et du Génie rural (en allemand : Fachschule für die Ausbildung von Feldmessern).

En 1907, création de la section Architecture

En 1919, la Kaiserliche Technische Schule devient École nationale technique de Strasbourg (ENTS).

En 1920, création de la section Électricité.

En 1939, évacuation de l'école. Les cours sont suspendus. Le personnel et les élèves sont dispersés. En octobre 1945, réouverture de l'école au 4 rue Schoch.

En 1948, transformation de la section Bâtiment en section Architecture.

En 1950, l'ENTS est transformée en école nationale d'ingénieurs de Strasbourg (ENIS)[2].

En 1951, première promotion recrutée sur concours national du niveau Baccalauréat technique. Formation en quatre ans.

En 1955, ouverture du Foyer de l'ingénieur.

En 1959, transfert de l'École de la rue Schoch[Note 1] au 24, boulevard de la Victoire.

En 1961, création de la section Équipement technique du bâtiment.

En 1963, première promotion recrutée par concours national au niveau Bac + 1.

En 1964, mise en place d'une filière de recrutement pour des candidats issus de la promotion sociale et possédant le DEST.

En 1966, l'ENIS est transformée en École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg (ENSAIS)[3].

En 1975, habilitation à la délivrance d'un diplômé d'ingénieur de formation continue.

En 1976, ouverture du cycle préparatoire à l'ENSAIS (arrêté du [réf. souhaitée]).

En 1977, première promotion recrutée par concours national au niveau (Bac + 2).

En 1978, mise en place d'un enseignement systématique des Techniques de Sécurité.

En 1984, changement de dénomination de spécialités :

En 1985, ouverture d'un concours sur titres aux titulaires d'un DUT. ou d'un BTS dans certaines spécialités. Habilitation des deux DEA, conjoints avec l'Université Strasbourg I : Mécanique et Acoustique, Systèmes spatiaux et aménagements régionaux. Habilitation d'un DESS conjoint avec l'université Strasbourg I : Gestion industrielle et Innovation.

En 1986, création de l'Association des Grandes écoles de la région Alsace (AGERA).

En 1987, ouverture d'un concours réservé aux titulaires d'un DUT ou d'un BTS (option génie mécanique et E.E.I.). Création d'une section spéciale en gestion et informatique industrielles (arrêté du ).

En 1989, accréditation de deux mastères.

En 1990, habilitation d'un DESS conjoint avec l'université Strasbourg-I : génie urbain - réseaux techniques et espace urbain.

En 1991, ouverture d'un concours d'admission en deuxième année du cycle de formation d'ingénieurs réservé aux titulaires d'une maîtrise ès sciences ou d'une maîtrise de sciences et techniques.

En 1992, habilitation et création de la 8e spécialité : Mécatronique

En 1993, l'ENSAIS devient Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP)[4].

En 2003, l'ENSAIS devient l'INSA de Strasbourg[5].

En 2008, création d'une section Génie climatique et énergétique en alternance (en sus de la formation continue) et création de cursus spécifiques franco-allemands, regroupés dans le label DeutschINSA. En 2013, création d'une section de formation en génie électrique par alternance. En 2016, création d'une section de formation en mécatronique par alternance en parcours franco allemand DeutschINSA. En 2019, création d'une section de formation en plasturgie par alternance. En 2022, création d'une section de formation en génie civil par l'alternance (FISA GC).

En 2023, la spécialité GCE (Génie Climatique et Énergétique) devient la spécialité GT2E (Génie Thermique Énergétique et Environnement)

Organisation

L'INSA Strasbourg a le statut d'Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel[6]. L'école est dirigée par Romuald Boné[7]. L'établissement est passé aux responsabilités et compétences élargies (RCE) le .

L'université de Haute-Alsace, l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg, la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg et l'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg sont associés à l'université de Strasbourg[8].

Formation

L'INSA Strasbourg propose un large choix de formation avec ses huit spécialités, ses quatre formations par alternance FIP en partenariat avec l'ITII Alsace, ses filières à thème (DeutschINSA, bilingue et biculturelle, sport-études, arts-études, musique-études) ainsi que des masters.

L'INSA est également reconnue pour l'engagement associatif de ses étudiants.

Ingénieur

L'INSA Strasbourg propose une formation d'ingénieurs habilitée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche après l'avis de la commission des titres d'ingénieur[9].

La formation dure cinq ans après le bac et comporte sept spécialités.

D'après la CTI les titres des spécialités, pour les élèves admis de 2020 à 2022, sont les suivantes[10] :

Titre de la spécialité
du diplôme d'ingénieur
Statut des élèves Partenariat
Génie civil Formation initiale sous statut d'étudiant
et formation continue
Génie énergétique (nouvel intitulé)
Génie électrique
Génie mécanique
Topographie
Génie énergétique (nouvel intitulé) Formation initiale sous statut d'apprenti
et formation continue
ITII Alsace
Mécanique
Génie électrique
Mécatronique Formation initiale sous statut d'étudiant
et formation continue
Formation initiale sous statut d'apprenti ITII Alsace
Plasturgie Formation initiale sous statut d'étudiant
et formation continue
Formation initiale sous statut d'apprenti Polyvia Formation

Ces formations sont toutes labellisées EUR-ACE.

Architecte

L'INSA propose une formation d'architecte qui intègre depuis la réforme de 2014 un double cursus architecte couplé à un bachelor d'architecture et d'ingénierie, en 6 ans, ou un diplôme d'architecte et un diplôme d'ingénieur, en 7 ans.

  • Le diplôme d'architecte de l'INSA Strasbourg
  • L'habilitation à exercer la maîtrise d'œuvre en son nom propre

Master en co-accréditation

  • Master sciences et génie des matériaux, parcours design des surfaces et matériaux innovants
  • Master image, robotique, ingénierie pour le vivant, deux parcours (automatique et robotique, topographie et photogrammétrie)
  • Master physique appliquée et ingénierie physique, parcours modélisation numérique avancée
  • Master urbanisme et aménagement, parcours architecture, structures et projets urbains[11]

Master en partenariat

  • Master mécatronique et énergie
  • Master ingénierie des produits innovants

Recherche

Les activités de recherche, qui entrent dans les attributions de l'école, comme dans tous les établissements d'enseignement supérieur, sont vecteurs d'une meilleure identification de l'école et porteuses d'évolutions pédagogiques avec le souci de thèmes proches des applications[non neutre].

Les travaux de recherche et de développement menés par l'école s'inscrivent dans une politique d'accords de collaboration avec d'autres établissements d'enseignement et de recherche, ainsi qu'avec des sociétés privées et des décideurs publics[réf. souhaitée].

Les enseignants - chercheurs de l'INSA Strasbourg font essentiellement leur recherche dans trois laboratoires de recherche[réf. souhaitée] :

  • ICube, laboratoire en cotutelle Unistra, CNRS, INSA Strasbourg et ENGEES : les enseignants-chercheurs de l'INSA Strasbourg font leur recherche dans les équipes suivantes :
  • Amup (architecture, morphogénèse urbaine et projet), en collaboration avec l'ENSAS
  • Institut Charles Sadron, ICS, laboratoire propre du CNRS (UPR22)

Classements

Classements nationaux :

Nom 2019 (Rang) 2020 (Rang)
L’Étudiant[12] 57
DAUR[13] 56 41

Personnalités liées

Anciens élèves notables

  • Édouard Schimpf (1877–1916), architecte, élève de la Kaiserlische Technische Schule de 1894 à 1897.
  • René Radius (1907–1994), député et sénateur du Bas-Rhin, spécialité mécanique promotion 1927[14].
  • Claude Vasconi (1940–2009), architecte et urbaniste, spécialité architecture promotion 1964.
  • Georges Pencreac'h (1941–), architecte.
  • Francis Grignon (1944–), sénateur du Bas-Rhin, spécialité travaux publics promotion 1966[15].
  • Christian Bourquin (1954–2014) député puis sénateur et président de région[16].
  • Marie-Hélène Therre, (ENSAIS 1981), a été nommée Officière de la Légion d’Honneur le [17]
  • Khaled Igué (1983–), fondateur et président du think tank Club 2030 Afrique

Anciens Enseignants notables

  • Albert Bauer (1916–2003), géodésie, glaciologue, explorateur polaire 1954-1956.

Notes et références

Notes

  1. Actuellement, le bâtiment héberge le Lycée des métiers René Cassin (Ancien Lycée Schoch)

Références

  1. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  2. Décret no 50-1056 du 29 août 1950 portant organisation de l'école nationale d'ingénieurs de Strasbourg
  3. Décret no 66-858 du 11 novembre 1966 modifiant le décret no 50-1056 du 29 août 1950 portant organisation de l'école nationale d'ingénieurs de Strasbourg
  4. Décret no 93-320 du 5 mars 2003 portant création de l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg
  5. Décret no 2003-191 du 8 mars 1993 relatif à l'École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg
  6. Article D715-3 du code de l'éducation, sur Légifrance
  7. « L'équipe de direction », Site officiel
  8. Décret no 2015-528 du 12 mai 2015 portant association d'établissements du site alsacien
  9. Arrêté du 13 janvier 2014 fixant la liste des écoles habilitées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé, sur Légifrance
  10. Avis CTI [PDF], sur api.cti-commission.fr
  11. « Master 2 Urbanisme & Aménagement (ASPU) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Strasbourg (consulté le )
  12. « Classement général des écoles d'ingénieurs », sur L’Étudiant
  13. « Classement écoles d'ingénieurs », sur Data Analysis for University Rankings
  14. Eric Le Normand, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), La Résistance des Alsaciens, Paris, Fondation de la Résistance, Département AERI, cop. 2016 (ISBN 978-2-915742-32-9 et 2-915742-32-4, OCLC 959964698, lire en ligne)
  15. « M. Francis GRIGNON - Ingénieur », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  16. « Christian Bourquin, la fin du combat », L'Indépendant,‎
  17. « Parcours de Marie-Hélène THERRE, ingénieure ENSAIS, Fondatrice et dirigeante de Therre Consultance - Ingénieurs et Scientifiques d'Alsace », Ingénieurs et Scientifiques d'Alsace | ARISAL,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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