Henri Diddaert
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(à 74 ans) Anvers |
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Henri Diddaert, né à Anvers le et mort dans la même ville le , est un peintre belge.
Son champ pictural couvre essentiellement les scènes de genre et les intérieurs.
Biographie
Famille
Henri (Henri Joseph) Diddaert, né à Anvers le , est le fils d'Antoine François Diddaert, peintre en meubles (né à Anvers en 1789), et de Jeanne Françoise Bosch, née à Amsterdam (1792-1841)[1]. Le , il épouse à Anvers Geneviève Catherine Tielemans (1835-1901)[2].
Formation
Étudiant à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, Henri Diddaert est l'élève d'Eugène de Block. Le , il remporte, à quinze ans, le concours de gravure organisé par l'Académie, dans le cadre du Salon d'Anvers, grâce à son dessin Hercule et Diomède, d'après le graveur danois Georg Haas[3].
Carrière
Henri Diddaert expose pour la première fois, au Salon de Bruxelles de 1845, un tableau intitulé Le Fripier et ses pratiques, une scène de genre[4].
Jusqu'en 1866, Henri Diddaert expose dans quinze salons triennaux belges, à Anvers, Bruxelles et Gand. Il envoie ensuite ses œuvres aux expositions du Cercle artistique de Bruxelles jusqu'en 1889.
Henri Diddaert meurt à l'âge de 74 ans, rue des Princes, no 14, à Anvers, le [5].
Œuvre
Thèmes
Son champ pictural couvre les scènes de genre et les intérieurs. Lorsqu'il expose Le Fripier et ses pratiques au Salon de Bruxelles de 1845, le critique Victor Joly le juge comme un assez bon tableau d'intérieur, mais dont l'expression des figures est quelque peu outrée, jusqu'à la grimace[6]. Au Salon de Gand de 1847, le quotidien Den Vaderlander estime que grâce à sa toile Une partie de musique, l'artiste est sur la bonne voie et attire l'œil des connaisseurs. Les figures sont grâcieuses et naturelles, comme celle du vieux musicien avec une guitare. La lumière est bien distribuée et la perspective exacte[7].
Galerie
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La Partie de cartes. -
Scène d'intérieur. -
Scène d'intérieur. -
À l'auberge.
Expositions
Belgique
- Salon de Bruxelles de 1845 : Le Fripier et ses pratiques[4].
- Salon d'Anvers de 1846 : Une conversation[8].
- Salon de Gand (XXe) de 1847 : Une partie de musique et Le Cabaretier minutieux[9].
- Salon d'Anvers de 1849 : Une partie de musique[10].
- Salon d'Anvers de 1852 : L'Indiscret[11].
- Salon de Gand (XXIIe) de 1853 : L'Aveugle et sa fille recevant l'aumône dans une auberge[12].
- Salon de Bruxelles de 1854 : Visite d'atelier[13].
- Salon d'Anvers de 1855 : Une visite d'atelier et La Première inspiration[14].
- Salon d'Anvers de 1858 : La Visite et La Lutte après le jeu[15].
- Salon de Gand (XXIVe) de 1859 : La Visite[16].
- Salon de Bruxelles de 1860 : Le Jeu de cartes[13].
- Salon de Bruxelles de 1863 : Avant la distribution des prix et Après le dîner[17].
- Salon d'Anvers de 1864 : Taverne flamande au XVIe siècle[18].
- Salon de Bruxelles de 1866 : La Servante[19].
Références
- ↑ « État-civil d'Anvers », sur agatha.arch.be, (consulté le )
- ↑ « État-civil d'Anvers », sur agatha.arch.be, (consulté le )
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, H.P. Vander Hey, , 76 p. (lire en ligne), p. 38.
- Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1845, Bruxelles, Demortier frères, , 136 p. (lire en ligne), p. 45.
- ↑ « État-civil d'Anvers », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ Victor Joly, Salon de 1845 : Analyse critique de l'exposition des beaux-arts, Bruxelles, Librairie des voyageurs, , 260 p. (lire en ligne), p. 35.
- ↑ Rédaction, « Salon de 1847 », Den Vaderlander, no 97, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 84 p. (lire en ligne), p. 73.
- ↑ Académie royale des beaux-arts de Gand, Salon de Gand de 1847 (XXe), Gand, P.F. De Goesin-Verhaeghe, , 42 p. (lire en ligne), p. 25.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 103 p. (lire en ligne), p. 51.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 95 p. (lire en ligne), p. 49.
- ↑ Académie royale des beaux-arts de Gand, Salon de Gand de 1853 (XXIIe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 73 p. (lire en ligne), p. 32.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1854, catalogue explicatif, Bruxelles, G. Stapleaux, , 163 p. (lire en ligne), p. 47.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 115 p. (lire en ligne), p. 54.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 130 p. (lire en ligne), p. 67.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1859 (XXIVe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 73 p. (lire en ligne), p. 37.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1863, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 150 p. (lire en ligne), p. 56.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 171 p. (lire en ligne), p. 83.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1866, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 195 p. (lire en ligne), p. 45.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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