Gare de Forchies-la-Marche
| Forchies-la-Marche | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | Belgique | 
| Commune | Fontaine-l'Évêque | 
| Quartier | Forchies-la-Marche | 
| Coordonnées géographiques | 50° 26′ 16″ nord, 4° 18′ 53″ est | 
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | 112A, de Piéton à Roux | 
| Voies | 0 (anc. 3 | 
| Quais | 0 (anc. 2) | 
| Historique | |
| Mise en service | |
| Fermeture |  (voyageurs) (marchandises)  | 
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La gare de Forchies-la-Marche est une ancienne gare ferroviaire belge de la ligne 112A, de Piéton à Roux située dans l'ancienne commune de Forchies-la-Marche, faisant maintenant partie de la commune de Fontaine-l'Évêque, dans la province de Hainaut en Région wallonne.
Situation ferroviaire
La gare de Forchies-la-Marche était située au point kilométrique (PK) 2.1 de la ligne 112A, de Piéton à Roux entre les gares de Piéton et le Trazegnies. Elle se trouve à proximité de la jonction avec la ligne 112 (ancien et nouveau tracé).
Histoire
La gare de Forchies est mise en service le [1] par les Chemins de fer de l'État belge sur la ligne allant alors de Piéton à Trazegnies[2]. Elle sera prolongée vers Courcelles et Roux en 1873-74 devenant la ligne 112A, prolongée vers Jumet et Lambusart par la ligne 121. Entretemps, en 1876-77, l’État belge a mis en service la ligne 110 de Piéton à Bienne-lez-Happart[3] se détachant de la ligne 112 non loin de sa bifurcation avec la ligne 112.
Malgré la proximité de ce nœud ferroviaire, la seule gare desservant Forchies-la-Marche est implantée sur la ligne 112A.
La reconstruction de la ligne 112 (nouvelle section plus rectiligne évitant Fontaine-l’Évêque) va permettre de corriger ce défaut, d'autant que la SNCB décide de mettre fin aux trains de voyageurs sur la ligne 112A. La gare de Forchies-la-Marche ferme le , date d'instauration du plan IC-IR, mais la nouvelle gare de Forchies a été inaugurée le [4] et existe encore à ce jour.
Sur la ligne 112A, les trains de marchandises jusqu'au , date à laquelle la section de Courcelles à Piéton est complètement désaffectée[5]. Les rails ont disparu vers 1989.
Le bâtiment de la gare n'a pas été démoli. Il a été reconverti en logements et une aile, fortement agrandie, accueille le petit marché, une épicerie-charcuterie[6].
Nom de la gare
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment des recettes de la gare de Forchies-la-Marche date de 1895[7] et appartient au plan type 1881, modèle qui se retrouve sur quelques gares de la ligne 112 reconstruites à la même époque mais pas sur la ligne 112A et les autres lignes carolorégiennes bâties dans les années 1870-1880.
L'aile principale, disposée à droite du corps de logis, possède cinq travées. À gauche du corps central se trouve l'aile de service. Sans étage et à toit plat avec une cour intérieure, elle a été surhaussée et portée à neuf travées afin d'accueillir davantage de logements et un commerce. Le reste de la gare est également divisé en habitations[6].
Notes et références
- ↑ (nl) Jean-Pierre Schenkel et al., « ST/H/PA - Forchies (I) », sur spoorweggeschiedenis.quartam.on-rev.com, (consulté le ).
 - ↑ (nl) De Ridder, « 121 Piéton-Jumet-Lambusart », sur Pandora (version du sur Internet Archive).
 - ↑ (nl) Paul Kevers, « Lijn 110 », sur Belgische spoorlijnen (consulté le ).
 - ↑ (nl) Jean-Pierre Schenkel et al., « ST/H/PA - Forchies (II) », sur spoorweggeschiedenis.quartam.on-rev.com, (consulté le ).
 - ↑ (nl) Paul Kevers, « Lijn 112A », sur Belgische spoorlijnen (consulté le ).
 - « Les gares belges d'autrefois. La gare de Forchies. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).
 - ↑ Chambre des représentants, « N°230. Chemins de fer, Postes, Télégraphes et Marines : compte-rendu des opérations pendant l'année 1895. Chemins de fer exploités par l'État. Chapitre II. Voies et travaux. Travaux de premier établissement, d'améliorations et de parachèvement imputés sur fonds capital », dans Documents parlementaires. Recueil des pièces imprimées par ordre de la Chambre des Représentants, (lire en ligne), p. 13.
 
Bibliographie
- Hugo de Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I (de 1835 à 1914), Brepols, Turnhout, 2002.
 
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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