Gabrielle Eteogella

Gabrielle Eteogella
Photographie Jules Beau, 1896/97
Informations
Naissance
Date inconnue
Décès
Date inconnue
Équipes professionnelles
1894-1897Individuelle

Gabrielle Eteogella connue comme Mademoiselle Eteogella est une coureuse cycliste française professionnelle de la fin du XIXe siècle, une des pionnières du cyclisme féminin[1].

Biographie

En août 1894, Gabrielle Eteogella tente de battre le record de l'heure derrière entraineur ; elle parcourt 31,620 kilomètres au vélodrome de la porte Dorée[note 1],[2].

En novembre 1895, elle prend le départ d'une course de six jours au Royal Aquarium à Londres[3],[4],[5]. Elle finit 5e en ayant parcouru 569,043 km[6].

En mars-avril 1896, elle court au Royal Agricultural Hall (en) à Londres-Islington[7],[8] où elle gagne devant Reillo[9],[10] et le match France-Angleterre (Hélène Dutrieu-Eteogella vs. Clara Grace-Monica Harwood)[11],[12]. Elle prend de nouveau le départ d'une course de six jours au Royal Aquarium à Londres[13].

Elle court sur cycle Gladiator avec une chaine Simpson (en) et est embauché par l'entraîneur anglais controversé Choppy Warburton[note 2] pour courir à l'Olympia en Angleterre[14].

En novembre 1896, elle prend part à une course organisée par l'Artistic-Cycle-Club[note 3] au vélodrome d'hiver[15],[16] et finit 3e derrière Reillo et Lisette[17],[18].

En février 1897, elle part courir à Saint-Pétersbourg, au manège Michel, avec 3 autres françaises (Marie Tual, Victorine Ollier, et Georgette) et 4 français (Lamberjack, Domain, Guerry et Smits)[19],[20]. Elle gagne une épreuve devant Victorine Ollier[21]. La presse de l'époque l'appelle « La Championne de Russie »[22].

Elle cesse la compétition en 1897[23],[24].

Iconographie

Elle apparait dans la collection de photographies sportives de Jules Beau (Tomes 2 et 4).

Notes et références

Notes

  1. 259 avenue Daumesnil et 8-10 rue de la Véga, inauguré le 14 avril 1895
  2. considéré comme un des premiers instigateurs du dopage dans le cyclisme
  3. Club de cyclisme de Neuilly

Références

  1. Tétard 2023, p. 34.
  2. « La Lanterne », sur Gallica, (consulté le )
  3. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  4. « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
  5. (en) The People, (lire en ligne)
  6. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  8. (en) The People, (lire en ligne)
  9. (en) The Referee & cycle trade journal, (lire en ligne)
  10. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  12. « La Bicyclette », sur Gallica, (consulté le )
  13. (en) The Referee & cycle trade journal, (lire en ligne)
  14. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  15. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Le Travailleur normand », sur Gallica, (consulté le )
  23. L'Auto-vélo - 9 janvier 1898 sur Gallica
  24. La Fronde - 4 février 1898 sur Gallica

Bibliographie

  • (en) T. R. Ormond, A Will within a Wheel: Women Racers of the 1890s, FriesenPress, (ISBN 978-1-0391-8206-6, lire en ligne).
  • Philippe Tétard, Histoires de sports : Enquêtes et Chroniques insolites, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-9185-1, lire en ligne).

Articles connexes

Lien externe

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