Louise Roger
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 Championne du monde de vitesse 1898 | 
Louise Roger est une coureuse cycliste française professionnelle de la fin du XIXe siècle.
Biographie
Louise Roger serait nivernaise[1].
Louise Roger est la révélation de la saison 1897. En trois mois, elle devient la championne incontestée de la vitesse. Elle fait ses débuts à Buffalo, lors des quelques meetings féminins qui y sont donnés. Elle bat toutes ses camarades. Le , elle gagne une course battant Lisette avec qui elle gagne la course de tandems[2],[3] et qu'elle bat de nouveau à Liège[4],[5]. Le 26 octobre, elle établit un nouveau record de l'heure, détrônant Hélène Dutrieu, avec 34 kilomètres 684[6],[7].
Comme Lisette, elle court pour les Cycles Gladiator et s’entraîne avec l'entraîneur anglais controversé Choppy Warburton[note 1],[8],[9].
Elle participe en décembre 1897 à une course intrigante « la Dame voilée et l'Homme masqué » organisée à Paris par Choppy Warburton[10]. L'Homme masqué est alors Edouard Nieuport[11],[12],[10].
En 1898, elle gagne le championnat du monde de vitesse à Ostende en battant Hélène Dutrieu, tenante du titre[13],[14]. En janvier, elle enlève une course de douze jours, au Royal Aquarium à Londres[15],[16],[17],[18],[19] ; en mars une course de 12 heures toujours à Londres[7],[9] en août un championnat à Vichy[20],[21], en septembre l'anneau d'or à Montfermeil sur un vélo Zim Strock[22], des courses à Anvers[23],[24] et à Berlin[25].
En 1899, elle gagne des courses à Berlin[26].
Elle bat son propre record de l'heure en 1903 à Buffalo parcourant 36,793 km sur une bicyclette Rochet[note 2] à pignon fixe, avec un développement de 24 X 8[1] ; dépassée huit ans plus tard par Alfonsina Strada[9],[27].
Elle serait devenu ensuite coureuse automobile[8].
Notes et références
Notes
- ↑ considéré comme un des premiers instigateurs du dopage dans le cyclisme
- ↑ Rochet et Compagnie proposait dans les années 1890 des bicycles et des tricycles, installé rue de la Folie-Regnault, puis à Albert dans la Somme.
Références
- « L'Écho des sports », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le XIXe siècle », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Les Woodland, This Island Race, Mousehold Press, (ISBN 978-1-874739-36-4, lire en ligne)
- « Route et piste », sur Gallica, (consulté le )
- Sébastien Fleuriel, Sciences sociales et sport, L'Harmattan, , 216 p. (ISBN 9782140139901, lire en ligne), p. 21
- ↑ « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le XIXe siècle », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Petit Parisien », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Fronde », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Petit Parisien », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Petit libéral de Cusset-Vichy », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ (it) Elisa Amaroli et Giulia Lodi, « Alfonsina Morini Strada : La suffragetta del ciclismo », La Bazza, no 3, , p. 166, vue 56 (lire en ligne)
Liens externes
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