Fragments de rose en hologramme

Fragments de rose en hologramme
Publication
Auteur William Gibson
Titre d'origine
Fragments of a Hologram Rose
Langue Anglais
Parution Juin 1977,
UnEarth
Recueil
Intrigue
Genre science-fiction

Fragments de rose en hologramme (titre original : Fragments of a Hologram Rose) est une nouvelle de science-fiction de William Gibson, parue aux États-Unis dans le magazine UnEarth en . Gibson fut payé 23 dollars pour cette publication[1]. La nouvelle a été incluse dans le recueil Gravé sur chrome, publié en 1986 (en France en 1987).

Résumé

Le personnage principal, nommé Parker et âgé de 30 ans, vient d'être quitté par sa partenaire, Angela. Le récit entremêle le passé, sous forme de souvenirs fragmentés, et le présent: au milieu de la nuit, insomniaque, Parker se plonge dans un enregistrement PSA (perception sensorielle apparente) laissé par Angela.

Le titre de la nouvelle fait référence à une carte postale holographique oubliée par Angela, représentant une rose, et que Parker jette dans son broyeur d'ordures, la pulvérisant «en mille fragments».

Le monde

À travers les souvenirs de Parker, le récit esquisse un futur dystopique où les États-Unis ont connu une nouvelle guerre civile, qui a débuté avec la sécession de la côte ouest. Dans les états neutres, dont le Texas, l'afflux de réfugiés a fait apparaître des bidonvilles «fumant sous les pluies chaudes du Golfe».

De nouvelles technologies sont apparues, telles que l'holographie, et surtout la PSA (perception sensorielle apparente), une forme de réalité virtuelle accessible par des consoles portables, permettant de ressentir toutes les perceptions d'une autre personne[2]. Ces unités PSA étaient tout d'abord des machines énormes, «tout en chrome et néon», installées dans des bars ou des galeries de jeux. Puis sont sorties les premières consoles PSA portables, qui ont popularisé ce nouveau média. On apprend que le métier de Parker consiste à écrire des «scripts pour les émissions de PSA», et qu'il existe des vedettes de PSA. Tom Henthorne observe que la PSA est très similaire au simstim présent dans Neuromancien et la trilogie de la Conurb[3].

Publications

Notes et références

  1. (en-US) Laurence B. Chollet, « William Gibson's Second Sight : In Meetings of Man and Machine, Ecstacy and Dread, the Cyberpunk Guru Divines the Future », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  2. Gary Westfahl, « Finding his Own Uses for Things: The Short Fiction », dans William Gibson, University of Illinois Press, , 0 p. (ISBN 978-0-252-03780-1, DOI 10.5406/illinois/9780252037801.003.0004, lire en ligne)
  3. (en) Tom Henthorne, William Gibson : A Literary Companion, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, , 176 p. (ISBN 978-0786461516), p. 131

Liens externes

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