Alphonse Ier (roi de Portugal)

Alphonse Ier
Le Fondateur, Le Conquérant

Alphonse Ier de Portugal, enluminure du XVe siècle issue de la Généalogie des rois de Portugal.
Titre
Roi de Portugal
[1]
(46 ans, 4 mois et 11 jours)
Prédécesseur Thérèse Ire de Portugal
Successeur Sanche Ier
Comte de Portugal

(26 ans, 8 mois et 24 jours)
Prédécesseur Thérèse Ire de Portugal
Successeur Suppression du titre
Biographie
Dynastie Dynastie de Bourgogne
Nom de naissance Alphonse Henriques
Date de naissance
Lieu de naissance Viseu,
comté de Portugal
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Coimbra,
royaume de Portugal
Père Henri de Bourgogne
Mère Thérèse de León
Conjoint Mathilde de Savoie
Enfants Sanche Ier
6 enfants
Héritier Sanche Ier
Rois de Portugal

Alphonse Ier, aussi connu sous le nom d'Alphonse Henriques[2],[n 1] (Afonso Henriques)[3], signifiant « Alphonse, fils d'Henri », surnommé le « Conquérant », le « Fondateur » ou le « Grand »[4],[5], né le à Viseu, mort le à Coimbra, est comte de 1128 à 1139 puis premier roi de Portugal de 1139 à sa mort. Après avoir renversé sa mère, la comtesse-reine Thérèse Ire de Portugal (1112-1128), il conquiert de haute lutte l'indépendance de son pays contre le royaume de León [6],[7],[8],[9]. Comptant parmi les figures les plus importantes de l'histoire du Portugal, il est communement considéré comme une personnalité centrale du processus de formation de la nationalité portugaise, et comme le Père de la Nation portugaise[3].

Biographie

Comte de Portugal

Jeunesse et prise du pouvoir

Alphonse Henriques est le fils d'Henri de Bourgogne et de Thérèse de León. Ses parents règnent conjointement avec le titre de comte et comtesse du Portugal jusqu'à la mort d'Henri le 1er novembre 1112, lors du siège d'Astorga [10]. À la mort de son père, sa mère récupère la pleine souveraineté sur le comté de Portugal, qu'elle érige en royaume, en prenant le titre de reine Thérèse Ire de Portugal[11]. Par une habile politique diplomatique, et par ses victoires militaires sur les Almoravides, elle parvient à faire reconnaître son titre par le pape Pascal II en 1116, et à le faire confirmer en 1117[12]. Mais elle se heurte très vite à la reine Urraque Ire de León, sa demi-sœur, qui exerce la régence dans le Royaume de León au nom de son fils mineur, Alphonse VII de León[13]. À l'issue du siège de Lanhoso, Thérèse est capturée[14],[11]. Tout en conservant son titre royal, elle est contrainte de réaffirmer sa vassalité envers sa demi-sœur, Urraque Ire de León[15],[11].

Pendant ce temps, élevé à Guimarães sous la direction de l'ancien compagnon d'armes de son père Egas Moniz, Alphonse Henriques se lie étroitement aux élites portugaises[3]. Il récupère également tout le réseau d'alliances de son père, notamment le réseau clunisien, en plein essor. Formé à la guerre auprès de la noblesse militaire portugaise et bourguignonne du comté, il est armé chevalier en 1122. Il a alors treize ans et s'oppose politiquement, sous l'influence de l'archevêque de Braga, à sa mère qui a noué une alliance avec le parti des Traba, une famille de la haute noblesse galicienne, pour faire aboutir le processus d'indépendance du Portugal, en l'unifiant à la Galice, et sous domination de les élites politiques et religieuses galiciennes[16]. À partir de 1125, le conflit politique entre le parti gallaïco-portugais et le parti nationaliste portugais dégénère en guerre ouverte[17].

En 1128, les troupes menées par la comtesse Thérèse de León affrontent celles de son fils qui l'emporte à la bataille de São Mamede. Par sa victoire écrasante, Alphonse Henriques consacre son autorité sur le territoire portugais en prenant le gouvernement et en devenant, de facto, le seul dirigeant du comté de Portugal[16]. Il ne reconnaît pas la suzeraineté de son cousin Alphonse VII de León [18] et entreprend les conquêtes de Tui, Ourense ainsi que d'autres villes galiciennes, auparavant gouvernées par ses parents avant d'être confisquées par le roi de León [19].

Guerre Luso-léonaise en Galice

En 1130, Alphonse Henriques décide de profiter du conflit entre le Royaume de León et le Royaume de Navarre pour lancer une attaque contre la Galice [20] où de nombreux nobles le rejoignent [21]. Cette même année, la mort de Thérèse de Léon élimine toute opposition au Portugal et une trêve est conclue avec les Léonais [22].

En 1132, les Portugais envahissent la région au nord du fleuve Lima [23] mais ils sont repoussés [23],[24]. En 1133, Alphonse Henriques traverse le Minho et prend le contrôle de la région de Limia [25] où il place une garnison [26] mais les Léonais la récupèrent [22].

En 1135, Alphonse VII de Léon, prend le titre d'Imperator totius Hispaniae (Empereur de toute l'Espagne) [27],[26]. Il reçoit les hommages du roi d'Aragon [28], du roi de Pampelune [29] et du Comte de Barcelone [30]. Alphonse Henriques rejette son autorité [22] et fonde le château de Leiria afin de protéger le sud du Portugal contre les attaques musulmanes [31]. Il lance un projet de recrutement, de donation de terres, d'octroi de chartes pour les villes, de restauration d'églises ainsi que de monastères et d'administration de la justice [26].

En 1137, le nouveau roi de Navarre refuse de prêter allégeance au roi de León et la guerre éclate entre les deux [32]. Alphonse Henriques en profite pour faire alliance avec la Navarre et envahit la Galice [33] qui est presque entièrement occupée grâce au ralliement de nombreux nobles galiciens, sauf le seigneur d'Allariz qui défend son château [22]. Cependant, les Almoravides menacent d'attaquer Leiria au sud du Portugal [22],[34] et les Leónais en profite pour reconquérir les villes galiciennes de Tui, Toroño ainsi que Límia [22],[34],[35]. Alphonse VII de Léon prépare une expédition militaire contre le Comté de Portugal [22] ce qui pousse Alphonse Henriques à demander la paix [36]. Le roi de León accepte et signe avec lui le Traité de Tui [22].

En 1139, Alphonse Henriques ignore les termes du traité [37] et envahit la Galice en attaquant Tui ainsi que Toroño. Alphonse VII de Léon lance une offensive au Portugal et son armée atteint le château de Penha da Rainha. Finalement, l'affrontement est indécis, des prisonniers sont échangés et la paix revient [38].

Roi de Portugal

Indépendance du Portugal et Reconquista

Le comte concentre alors ses efforts pour obtenir du Saint-Siège l'autonomie totale de l'Église de Portugal et la reconnaissance de l'indépendance envers le roi de Léon. En 1139, après une victoire lors de la bataille d'Ourique contre les Almoravides, Alphonse Henriques est acclamé premier roi de Portugal par ses troupes. Les premiers documents où Alphonse Ier s'intitule roi datent de 1140 [39],[40].

L'année suivante, il réaffirme ses prétentions sur la partie méridionale de la Galice lors de la bataille de Cerneja. Cette violation du traité de Tui provoque une réaction vigoureuse d'Alphonse VII de León. Les deux armées se rencontrent à Arcos de Valdevez. Le sort des armes est décidé lors d'un tournoi gagné par les chevaliers portugais.

Selon la tradition, l'indépendance est confirmée plus tard, aux Cortes de Lamego[41] quand le roi reçoit des mains de l'archevêque de Braga la couronne d'or et de pierreries de Portugal comme successeur des rois wisigoths. La reconnaissance de l'indépendance par le souverain castillo-léonais vient en 1143 avec le traité de Zamora[42]. Elle serait due à l'ambition d'Alphonse VII de devenir l'empereur de toute la Péninsule Ibérique et à l'utilité de disposer d'un roi vassal au Portugal [27],[26].

En 1146, Alphonse Ier épouse Mathilde de Savoie et cherche à consolider l'indépendance de son pays [43],[44]. Il fait d'importants dons à l'Église et fonde divers couvents.

Il tente de conquérir du terrain au sud sur les Maures et prend Santarém ainsi que Lisbonne en 1147. Les Portugais pénètrent jusqu'en Alentejo avec la prise d'Alcácer do Sal en 1158[45],[46] et d'Évora en 1165[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53].

Dans les régions dépeuplées reconquises, il installe des colons et invite les ordres religieux militaires comme les Templiers ainsi que les Hospitaliers à s'installer le long des frontières comme défenseurs contre les Maures[54].

Guerres luso-léonaises

Après la mort de l'empereur Alphonse VII en 1157, ses domaines sont partagés entre ses fils Sanche III, roi en Castille, et Ferdinand II, roi au León [55]. Par le Traité de Sahagún, les deux frères conviennent de se partager le Portugal [56],[57] mais, lorsque Sanche III meurt peu après [58], Alphonse Ier déclare la guerre au Royaume de León en 1158 [59],[60].

En échange de la paix, Ferdinand II s'engage à épouser Urraque de Portugal, fille d'Alphonse Ier [61]. De ce mariage naît le futur roi Alphonse IX de León [62],[63]. Les territoires frontaliers de Limia et de Turonio sont annexés par le Portugal [62]. Cette paix ne dure pas puisque les hostilités entre le Portugal et le León reprennent en 1167 [64],[65].

Au printemps 1169, Gérald sans Peur, un célèbre conquérant des châteaux maures à la frontière avec les taïfas [66], assiège la ville de Badajoz [67],[68]. Cependant, il n'a pas assez de soldats pour poursuivre l'attaque et demande l'aide d'Alphonse Ier qui est en Galice [9],[67]. Le roi de Portugal arrive sur le front de Badajoz avec ses troupes [69],[70] où les défenseurs Almohades sont finalement secourus par le roi de León [71]. Alors qu’il tente de franchir la porte de la ville avec son cheval, Alphonse Ier se casse la jambe puis est capturé par les Léonais [9],[68],[72].

En échange de sa libération, le roi portugais doit restituer à Ferdinand II de León tous les territoires conquis en Galice ainsi qu'à l'est du Guadiana et lui payer une grosse somme d'argent [9],[73],[74]. Gérald sans Peur retourne à Juromenha, tandis que le gouverneur musulman de Badajoz reprend possession de sa ville [9]. Bien qu'ayant passé quelque temps à se rétablir aux thermes de São Pedro do Sul [75], Alphonse Ier ne peut plus monter à cheval [73],[76].

Fin de règne

Des ambassadeurs portugais sont dépêchés à Séville et une trêve est conclue en 1173 avec les Almohades[77]. Une fois la trêve terminée en 1178, le prince Sanche de Portugal lance un raid en territoire musulman[78],[79]. Les Portugais saccagent les régions almohades de Beja jusqu'à Séville[80].

En 1179, le pape Alexandre III, par sa bulle Manifestis probatum, reconnaît le Portugal comme pays indépendant et vassal de l'Église à condition de lui payer un tribut[81].

De 1182 à 1183, une nouvelle campagne portugaise contre les musulmans est lancée avec le pillage d'El Aljarafe, à l'ouest de Séville, où ils font de nombreux prisonniers[82].

Au printemps 1184, le calife Abu Yaqub Yusuf Ier décide d'attaquer le territoire portugais à Santarém. Informé de l'offensive almohade, Ferdinand II de León envoie des renforts pour soutenir les soldats d'Alphonse Ier [83]. Lors du siège de Santarém, les forces luso-léonaises résistent victorieusement et le calife Abu Yaqub Yusuf Ier y est mortellement blessé par un carreau d'arbalète [84].

Le roi Alphonse Ier décède le à Coimbra puis est enterré au monastère de Sainte-Croix et son fils, Sanche Ier de Portugal, lui succède sur le trône [85].

Descendance

De son mariage avec Mathilde de Savoie (1125-1157) naissent [86],[87]:

Le roi a des enfants illégitimes avec Elvira Gálter[95],[96] :

  • Urraca Afonso (1130–décédée après 1216) [97],[98];
  • Teresa Afonso (1135–)[99],[100].

Autres enfants illégitimes :

Titre complet

Roi des Portugais par la grâce de Dieu

Ascendance

Notes et références

Notes

  1. « Henriques » n'est pas un prénom mais un patronyme, dérivé d'un cognomen, construit par sufixation, signifiant « fils d'Henri » : Henrique-s. Ce procédé, destiné à marquer la filiation, et courant à l'epoque, est à l'origine de nombreux noms de famille au Portugal : Peres (fils de Pierre), Gonçalves (fils de Gonzalve), Antunes (fils d'Antoine), Álvares (fils d'Albéric), Fernandes (fils de Fernand), etc. Comme tout patronyme, celui-ci ne se traduit pas. La norme encyclopédique et scientifique en France est d'écrire « Alphonse Henriques ».

Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Les Cahiers de l'Histoire, no 12, .

Liens externes

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