Classe Taigei
| Classe Taigei | ||||||||
| Caractéristiques techniques | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Type | Sous-marin d'attaque conventionnel | |||||||
| Longueur | 84 m[1] | |||||||
| Maître-bau | 9,1 m[1] | |||||||
| Tirant d'eau | 10,4 m[1] | |||||||
| Déplacement | 2 947 t[2] (surface)4 300 t[2] | |||||||
| Propulsion | 2 groupes diesel-électriques V12 25/25 SB (3 premiers navires) 2 groupes diesel-électriques V12 25/31 (4e navire et au-delà) 1 hélice à 7 pales[2] |
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| Puissance | 4 413 kW (6 000 ch[1]) | |||||||
| Vitesse | Maxi 13 nd (surface) Maxi 20 nd (plongée)[2] |
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| Profondeur | 300 m[2] | |||||||
| Caractéristiques militaires | ||||||||
| Armement | 6 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpille type 18 (ja), UGM-84 Harpoon | |||||||
| Rayon d'action | 6 100 M en surface (45 jours)[2] | |||||||
| Autres caractéristiques | ||||||||
| Électronique | Radar recherche air / basse altitude ZPS (ja)-6H Suite sonar ZQQ-8 Guerre électronique NZLR-2 |
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| Équipage | 70[1] | |||||||
| Histoire | ||||||||
| Constructeurs | Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Shipbuilding Corporation de Kobe | |||||||
| A servi dans | Force maritime d'autodéfense japonaise | |||||||
| Période de construction |
2018 - actuel | |||||||
| Période de service | 2022 - actuel | |||||||
| Navires construits | 4 (janvier 2024) | |||||||
| Navires prévus | 13[2] | |||||||
| Navires en activité | 2 (janvier 2024) | |||||||
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La classe Taigei (たいげい型潜水艦, Taigei-gata sensuikan) est une classe de sous-marins à propulsion diesel-électrique en service dans la marine japonaise depuis 2022.
Avec des dimensions et des formes identiques aux sous-marins de la classe Sōryū, il s'agit d'une évolution destinée à tirer pleinement parti des performances des batteries lithium-ion testées sur deux derniers sous-marins de la classe précédente.
Caractéristiques
La classe intègre des améliorations testées sur la générations précédente, la classe Sōryū. Elle adopte, en particulier, les batteries lithium-ion (fournies par GS Yuasa[3]) montées à la place des batteries au plomb sur les deux dernières unités de la classe précédente, les JS Ōryū (en) et JS Tōryū (en), réceptionnées en respectivement 2020 et 2021[1].
Quelques différences mineures sont identifiables, comme le massif, légèrement plus allongé, probablement afin d'y abriter plus de mats et d'améliorer l'hydrodynamisme[2]. Le sous-marin dispose d'espaces féminisés, d'une isolation acoustique améliorée, d'un sonar de nouvelle génération (intégrant de la fibre optique), etc. Il emporte la torpille de nouvelle génération type 18 (ja)[3].
La construction du navire de tête, le JS Taigei (en), a coûté 80 milliards de yens (soit 758,7 millions de dollars[1]. Ce premier bâtiment est destiné à devenir une plateforme d’essais, et non pas une unité opérationnelle au sein de la JMSDF[2].
Historique
Les sous-marins devant succéder à ceux de la classe Sōryū devaient dériver d’une version qui avait été proposée pour l'Australie. Ces sous-marins, désignés provisoirement Classe SS29, ont été présentés en . Ceux-ci présentaient un massif bas et placé en arrière de la coque (à l'instar de la classe Alfa soviétique) et des barres de plongée sur la coque. Les 7 sous-marins alors évoqués devaient faire 90 à 92 m de long et déplacer plus de 3 000 t en surface, pour une mise en service vers 2030[2].
Le projet final a été nettement plus conventionnel, et s'avère être une évolution de la classe Sōryū, ce qui explique le court délai de mise au point. Son déplacement de 2 947 t en surface dépasse de 100 t celui de la classe précédente, avec des dimensions identiques[2].
Navires
| N° de construction | no coque | Nom | Chantier naval | Quille posée | Lancement | Commission | Base navale |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 8128 | SS-513 | JS Taigei (en) (たいげい) | Mitsubishi Heavy Industries, Kobe | Yokosuka | |||
| 8129 | SS-514 | JS Hakugei (en) (はくげい) | Kawasaki Shipbuilding Corporation, Kobe | Kure (en) | |||
| 8130 | SS-515 | JS Jingei (ja) (じんげい) | Mitsubishi Heavy Industries, Kobe | Yokosuka | |||
| 8131 | SS-516 | JS Raigei (ja) (らいげい) | Kawasaki Shipbuilding Corporation, Kobe | [4] | [5] | ||
| 8132 | SS-517 | JS Chōgei (ちょうげい) | Mitsubishi Heavy Industries, Kobe | [6] | prév. | ||
| 8133 | SS-518 | Kawasaki Shipbuilding Corporation, Kobe | prév. | prév. | |||
| 8134 | SS-519 | Mitsubishi Heavy Industries, Kobe | prév. | prév. | |||
| 8135 | SS-520 | prév. | prév. | prév. |
Commercial
Prospections en cours
- Canada : en 2024, la marine canadienne annonce vouloir acquérir 12 sous-marins. Les compétiteurs sont au nombre de 6, avec la classe Taigei : les Coréens avec la KSS-III Batch 2, les Allemands avec le type 212 CD, les Espagnols avec la classe S-80, les Français avec le Barracuda et les Suédois avec le C71 Oceanic[7]. Le , le Canada annonce que le KSS-III Batch 2 est, avec le U212 CD, finaliste de la compétition, les 4 autres compétiteurs ayant été éliminés[8] ;
Notes et références
- (en) Kosuke Takahashi, « MHI launches first of new class of submarines for JMSDF equipped with lithium-ion batteries », (consulté le )
- « Classe Taigei », sur modern-submarines.com, (consulté le )
- (ja) Kosuke Takahashi, « 海自の最新型潜水艦「たいげい」就役――潜水艦22隻体制が実現 », (consulté le )
- ↑ (en) « Japan Launches Fourth Taigei-Class Submarine for JMSDF », (consulté le )
- ↑ (ja) 投稿者 りんたろう, « 海自の新潜水艦「らいげい」、3月6日に川崎重工 神戸工場で引渡式 たいげい型4番艦 | フネコ - Funeco », (consulté le )
- ↑ (en) Kosuke Takahashi, « Japan Launches Fifth Taigei-Class Submarine for JMSDF », (consulté le )
- ↑ Vincemt Larouche, « Les six options sur la table », (consulté le )
- ↑ Laurent Lagneau, « Le Canada écarte le français Naval Group pour la construction de ses douze futurs sous-marins », sur opex360.com (consulté le )
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