Classe T 53
| Classe T 53 | ||||||||
| Le Duperré désarmé à Brest en 1993 | ||||||||
| Caractéristiques techniques | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Type | escorteur d'escadre anti-aérien | |||||||
| Longueur | 128,60 m | |||||||
| Maître-bau | 12,71 m | |||||||
| Tirant d'eau | 5 m | |||||||
| Déplacement | 3 750 tonnes | |||||||
| Propulsion | 2 turbines à vapeur 4 chaudières |
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| Puissance | 63 000 ch | |||||||
| Vitesse | 34 nœuds | |||||||
| Caractéristiques militaires | ||||||||
| Armement | 3×2 canons de 127 mm antiaérien 3×2 canons de 57 mm antiaérien 4×1 canon de 20 mm Oerlikon Mk 4 4×3 tubes lance-torpilles de 550 mm 1 lance-roquettes ASM sextuples Bofors |
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| Rayon d'action | 5 000 nautiques à 18 nœuds (800 tonnes de mazout) | |||||||
| Autres caractéristiques | ||||||||
| Électronique | 1 radar de veille combinée DRBV-22A 1 radar de veille surface et navigation DRBV-31 1 radar d'altimétrie DRBI-10B 2 radars de conduite de tir DRBC-30 Détection ASM : DUBV-1B et DUBA-1B. |
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| Équipage | 19 officiers, 328 hommes | |||||||
| Histoire | ||||||||
| Constructeurs | Forges et Chantiers de la Gironde | |||||||
| A servi dans | Marine nationale | |||||||
| Commanditaire | Marine nationale française | |||||||
| Période de construction |
1957-1958 | |||||||
| Période de service | dès 1958 | |||||||
| Navires construits | 6 | |||||||
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La classe T 53 est une deuxième série d'escorteurs d'escadre de la marine nationale française après la Seconde Guerre mondiale. Cette classe comportait cinq unités.
Caractéristiques
Cette classe est une version modifiée de la classe T 47. Elle est dédiée à la détection antiaérienne, les T 53 jouant le rôle de picket radar.
Les navires ont été construits entre 1957 et 1958.
Modernisation
Senit et détection sous-marine
Entre début 1968 et fin 1971, quatre T53 sont modernisés, par l'installation du SENIT[1] et d'un sonar de veille (de coque) à basses fréquences, DUBV-24[2].
Structurellement traduites par un agrandissement du bloc passerelle (élargissement et prolongation vers l'arrière), ces refontes sont successivement effectuées aux dates suivantes :
- La Bourdonnais : du au
- Forbin : du au
- Tartu : du au
- Jauréguiberry : du au
Duperré
Projet Cormoran
Avant d'être modernisé, le Duperré va d'abord être transformé en bâtiment d'expérimentation d'un équipement (sonar) de détection sous-marine à très grande profondeur[3]. Les travaux se déroulent à Toulon, du au .
Ils consistent en le débarquement de l'armement (artillerie, armes sous-marines…) et en l'installation d'un imposant dispositif de mise à l'eau d'un sonar massif, ainsi que du touret d'un câble de 1 300 mètres, destiné à remorquer le transducteur de quinze tonnes.
BPH ASM — Bâtiment de commandement
Du au le Duperré est largement reconstruit dans le but d'en faire un bâtiment anti-sous-marin avec une capacité de bâtiment de commandement pour force navale. Doté des mêmes senseurs que les T47 refondus en version ASM[4] une plateforme et un hangar lui permet de disposer d'un hélicoptère de combat Lynx HAS.2 (WG-13)[5] en substitution du système Malafon. Le dispositif de lancement de torpilles (catapultes sur berceaux) est du même modèle que celui des frégates ou corvettes ASM. Par ailleurs, l'installation de l'équipement SENIT 2 offre au Duperré la pleine capacité de la conduite de l'action ASM ainsi que celles des opérations d'une force navale[6].
Navires
| indicatif visuel | Nom | Chantier naval | Lancement | Mise en service | Fin de service |
|---|---|---|---|---|---|
| D633 | Duperré[7] | Arsenal de Lorient | désarmé le ; Brise-lame à Lanvéoc-Poulmic de 1992 à 2006; Cimetière de Landévennec de 2006 à 2014 ; démantelé à Gand en 2015. | ||
| D634 | La Bourdonnais[8] | Arsenal de Brest | désarmé en ; coulé comme cible en | ||
| D635 | Forbin[9] | Arsenal de Brest | désarmé le ; coulé comme cible le | ||
| D636 | Tartu[10] | Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes | désarmé en ; coulé comme cible le | ||
| D637 | Jauréguiberry[11] | Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux | désarmé le ; coulé comme cible le |
Service
Notes et références
- ↑ Version française du NTDS de l'US Navy
- ↑ En remplacement du sonar de veille à haute fréquence DUBV-1
- ↑ Projet Cormoran 1 - DUBX-44.
- ↑ sonars BF, de coque ou remorqués.
- ↑ emportant un sonar trempé et des torpilles ASM.
- ↑ En vertu de quoi, il portera régulièrement (ou occasionnellement) la marque de l'amiral commandant l'escadre de la Méditerranée, ou bien celle du commandant de l'escadre de l'Atlantique.
- ↑ « Escorteur d'escadre Duperré », netmarine.net
- ↑ « Escorteur d'escadre La Bourdonnais », netmarine.net
- ↑ « Escorteur d'escadre Forbin », netmarine.net
- ↑ « Escorteur d'escadre Tartu », netmarine.net
- ↑ « Escorteur d'escadre Jauréguiberry », netmarine.net
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Conway's All the World's Fighting Ships (1947-1995)
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