Château de Sumeraine (Mayenne)
| Château de Sumeraine | |
| Pays | France | 
|---|---|
| Région historique | Pays de la Loire | 
| Commune | Parné-sur-Roc | 
Le Château de Sumeraine est un château français situé à Parné-sur-Roc, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1]. Il est situé à 2 kilomètres au Nord du bourg.
Désignation[1]
- J. de Sumeraene, 1314.
 - Le domaene de Sumeraene, 1316.
 - Le domeine de Surmeyeine… le doumainne de Sumeraynne, 1399.
 - J. de Surmerraine, 1406 (Titres de Sumeraine).
 - Susmerayne, 1413 (Cartulaire de l'Abbaye de Fontaine-Daniel, p. 275).
 - Surmeraine, 1444 (Cartulaire de l'Abbaye de Fontaine-Daniel, p. 280).
 - La maison seigneuriale de Sumeraine, 1555 (Titres de Sumeraine).
 - Sumeraine, manoir, chapelle fondée (Hubert Jaillot).
 - Sumeranne, manoir (Carte de Cassini).
 
Histoire
Fief et domaine mouvant de Poligné, d'Entrammes et de Maisoncelles, s'étendant[1] sur Parné, même au bourg, Meslay-du-Maine, Maisoncelles, Villiers-Charlemagne, Saint-Denis-du-Maine, Fromentières[2].
Le , les assises se tiennent à Laval, « attendu la calamité de la guerre et les troubles qui sont à présent[1]. »
Description
Il s'agit actuellement d'un grand logis, qui était utilisé à la fin du XIXe siècle pour les usages de la ferme[1].
Chapelle
La chapelle a son pignon oriental, qui se reflète dans ce qui subsiste des anciennes douves, éclairé d'une fenêtre en arc brisé, à meneau et tympan ajouré[1]. Sur l'autel, il y a un reliquaire en cartonnage ; dans le pavage trois dalles sur lesquelles on lit : Cy gît Joseph Géhard, né le , marié le à Pauline de Chevilly, mort le 12 du même mois. — Cy gît Joseph Géhard, né le , mort le . — Ici repose, près de ses deux amis, Janny Viel, née le 9 juillet 1781, morte le 20 décembre 1838. Son frère pleurera à jamais une amie qui était son espoir'[1]'.
Seigneurs[1]
- Jean de Sumeraine, fils de Macé, neveu de Jean de Sumeraine, prêtre, fiancé en 1314 à Jeanne de L… ( ?). Garice, sa sœur, épousa en 1316 Drouet de Beauchesne, de Fromentières, fils de Guillaume de Beauchesne
 - Jean de Sumeraine, 1399, est l'un des héritiers de Jeanne de Grazay, 1400.
 - Pierre de Sumeraine donne procuration par non-puissance à son fils, 1457.
 - Guyon de Sumeraine, 1487, eut pour première femme Mathurine du Pont. François de Sumeraine, né d'un second mariage, fut curé de Vauchrétien en Anjou, 1524, 1530.
 - Pierre de Sumeraine donne partage le 8 mai 1500 à ses puînés : Philippe, Jean, Jeanne, Perrine et Marie, femme de René de Lorme, réservant la part de Jean, disparu.
 - Pierre de Sumeraine commandait une compagnie de cavalerie en 1549.
 - Simon de Sumeraine, frère du précédent, 1553, avait pour sœurs : Catherine, femme de René de la Courant, Antoinette, Françoise, Jeanne, femme de Jean Guibert, sieur du Boulay, et Renée, dame de la Roche-Pichemer. Charlotte de la Haie, sa femme, ne lui donna qu'une fille.
 - Perrine de Sumeraine, pupille en 1568 d'Ambroise Le Cornu, seigneur de l'Aunay-Peloquin, épousa René Le Cornu, son fils, qui joua un rôle important dans les guerres de religion et mourut entre 1595 et 1601.
 - Jean Le Cornu, époux de Françoise de Montesson.
 - René Le Cornu, mariée le , dans la chapelle seigneuriale, par Nicolas Le Cornu de La Courbe de Brée, évêque de Saintes, son oncle, avec Henri de Vassé, mort au siège de Rouen en 1622, convola avec Jean Le Maire, seigneur de Millières, dont elle eut Ignace, baptisé à Parné en 1630.
 - Henri-François de Vassé, marié en 1651 avec Madeleine Saint-Gelais de Lusignan, demeurait à Rouessé-Vassé.
 - Louis-Alexandre de Vassé, allié au mois d'août 1682 avec Louise de Crevant d'Humières.
 - Emmanuel-Armand de Vassé épousa à Paris, en 1701, Marie-Anne-Bénigne-Thérèse de Beringhen, qui testait, veuve, en 1749.
 - Charles-Armand, marquis de Vassé, † 11 avril 1741, laissa Sumeraine, estimé 180.300 ₶, à Jacques-Emmannuel, marquis de Vassé, † janvier 1743, et dont hérite Armand-Mathurin, marquis de Vassé.
 - Armand-Mathurin, marquis de Vassé, mari de Louise-Madeleine de Courtarvel de Pezé, vendit la terre pour 210.000 ₶, le 30 septembre 1756, à Jean Berset et à Marie Lilavois, sa femme. L'acquéreur eut à défendre le principal fonds de son acquisition contre les revendications de Louis d'Houllières, seigneur de Maisoncelles, qui voulait exercer le retrait féodal et qui se plaignit dans trois longs mémoires qu'on eût fait accepter à sa mère les droits de vente. Ces réclamations furent vaines, mais non celles de Joseph et Germain Géhard, fermiers généraux de la terre de Poligné, qui opérèrent le retrait de la Saulaie, la Tourtelière, la Courtillerie, la Betonnière.
 - Le domaine fut vendu sur la faillite Géhard à Louis Berset, d'Argentré, 1788.
 - Malgré une vente nationale fictive, le domaine resta à la famille Berset, qui l'a vendu en 1870 à M. de Surmont.
 
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
 - ↑ La famille de Sumeraine posséda aussi les Rouilleries et la Placerie en la Bazouge-de-Chemeré, Courtentré en Vaiges, etc. Le détenteur des Audoiries devait au seigneur une chandelle ardente et 7 derniers, la nuit de Noël, entre la messe de minuit et le point du jour.
 
Sources et bibliographie
- « Château de Sumeraine (Mayenne) », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
 
Références de l'Abbé Angot
- Collection personnelle de l'Abbé Angot
 - Archives départementales de la Mayenne, B. 131, 284, 887, 1.174, 1.364, 1.370.
 - Archives nationales, G/8. 1.276 ; MM. 685, f. 23.
 - Chartrier de Villiers.
 - Bibliothèque municipale de Laval, fonds Couanier
 
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