Caroline Thomas

Caroline Thomas

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Fiche d'identité
Naissance
Digoin (France)
Taille 1,65 m (5′ 5″)
Poste (XV) Talonneur, pilier
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a

2013-2022		 FC Moulins rugby
ASM Romagnat
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
2016-2021 France 33 (-)[1]

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 26 mars 2025.

Caroline Thomas, née le à Digoin (France), est une joueuse internationale française de rugby à XV occupant principalement le poste de talonneur en club avec l'ASM Romagnat.

Biographie

Caroline Thomas est originaire de Digoin en Bourgogne. Durant sa jeunesse, elle pratique plusieurs sports dont la danse, la gymnastique, la natation, le judo et le handball. Malgré une famille portée sur le rugby à XV, elle commence la pratique de ce sport assez tardivement, car il n'existe pas de club féminin à Digoin, en lorsqu'elle entre à l'université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, où elle effectue des études de STAPS[2],[3],[4],[5]. Son premier entraîneur, à l'université, est l'ancien demi de mêlée de l'AS Montferrand Patrick Ladouce[6]. Elle rejoint ensuite le club du FC Moulins dans le département voisin de l'Allier[4].

Après avoir rejoint l'Ovalie romagnatoise Clermont Auvergne en 2013[4], à partir de la saison 2015-2016, elle est nommée capitaine de son club et elle remporte le Championnat de France de 2e division à l'issue de la saison[7], permettant à son club d'accéder à la première division[3].

Le , elle honore sa première cape internationale en équipe de France contre les États-Unis[2].

En 2017, elle est retenue dans le groupe France pour disputer la Coupe du monde en Irlande[8],[9], compétition où la France termine à la troisième place[4].

En 2018, elle participe au Grand Chelem de l'équipe de France dans le Tournoi des Six Nations[4].

En , elle fait partie des 24 premières joueuses françaises de rugby à XV qui signent un contrat fédéral à mi-temps[10]. Son contrat est prolongé pour la saison 2019-2020[11].

Au mois de , elle est sacrée championne de France avec son club après une finale remportée 13 à 8 contre Blagnac Rugby[12], dans un match où elle remplace Mathilde Lazarko peu après la mi-temps[13].

En , elle se blesse lourdement aux cervicales et manque la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande[4],[14].

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueuse, elle s'installe à Bayonne et donne naissance à son fils en [15].

En 2024, elle est choisie par la Fédération française de rugby pour porter la flamme olympique[15].

Palmarès

En club

En équipe nationale

Notes et références

  1. ↑ « Caroline Thomas », sur ffr.fr (consulté le ).
  2. Didier Navarre, « Caroline Thomas, son premier maillot bleu » , sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  3. « L'ASM en mouvement : Caroline Thomas, joueuse internationale de rugby à XV », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  4. « Caroline Thomas, au dessus de la mêlée », sur podcast.ausha.co, (consulté le ).
  5. ↑ « Caroline Thomas (ASM-Romagnat) : l’amour du rugby au service de l’équipe de France », sur 7joursaclermont.fr, (consulté le ).
  6. ↑ « Cinq choses à savoir sur Caroline Thomas », La Montagne, (consulté le ).
  7. ↑ « Caroline Thomas : « Pratiquer un beau rugby pour donner du plaisir aux gens ! » », sur clermont-sport.fr, (consulté le ).
  8. ↑ « Rugby : Caroline Thomas jouera la Coupe du monde de rugby féminin », Le Journal de Saône-et-Loire, .
  9. ↑ « France féminines : Le groupe pour la Coupe du monde », sur ffr.fr, .
  10. ↑ « 24 joueuses de l'équipe de France sous contrat fédéral à mi-temps », L'Équipe, (consulté le ).
  11. ↑ « 26 Affamées ! », sur ffr.fr, (consulté le ).
  12. ↑ « ASM Romagnat : un titre décroché au bout du suspense face à Blagnac » , La Montagne, (consulté le ).
  13. ↑ « Elite 1 féminine : Le Bouclier Auvergnat ! », sur ffr.fr, (consulté le ).
  14. ↑ « Caroline Thomas : « La France aurait pu et dû aller en finale » » , Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  15. « Caroline Thomas, internationale de rugby, portera la flamme olympique » , Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).

Liens externes

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