Baltasar Ebang Engonga

Baltasar Ebang Engonga
Fonction
Director General
Francisco Pascual Obama Asue's 2nd Cabinet (d)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Baltasar Ebang
Nom de naissance
Baltasar Ebang Engonga Avomo
Surnom
Bello
Nationalité
Activité
Père
Baltasar Engonga (d)
Autres informations
Parti politique
Œuvres principales

Baltasar Ebang Engonga Avomo (né le ) est un haut fonctionnaire équato-guinéen, qui a exercé les fonctions de directeur de l’Agence nationale d’enquête financière (ANIF)[1]. À ce poste, il était chargé de la régulation financière et des enquêtes relatives à la prévention des crimes financiers, notamment le blanchiment d’argent et la corruption, conformément aux normes financières nationales et internationales[2].

Ebang est le neveu du président Teodoro Obiang Nguema et appartient à l’une des familles politiques les plus influentes de Guinée équatoriale[3].

Carrière et formation

Ebang a joué un rôle central dans les efforts de la Guinée équatoriale pour assurer la transparence et la supervision financière. Il supervisait les procédures d'enquête en matière d'irrégularités financières et veillait à l’application des lois en vigueur. Il a étudié la finance et l’économie à l’Université de Malabo[4].

Controverse

En 2024, Baltasar Ebang a fait l'objet d'un examen judiciaire et d'une vive réaction publique à la suite d'accusations de corruption et de mauvaise conduite[5]. Des révélations ont fait état de la découverte sur son ordinateur personnel de vidéos explicites impliquant des femmes liées à des personnalités de haut rang, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête par les autorités locales[6].

Le , le président équato-guinéen Teodoro Obiang a promulgué le décret n° 118, ordonnant la destitution de Baltasar Ebang de ses fonctions de directeur général de l’Agence nationale d’enquête financière (ANIF) et l’ouverture d’une enquête pénale à son encontre[7].

Réactions publiques

L’affaire a suscité de vifs débats en Guinée équatoriale[8], mettant en lumière les préoccupations relatives à la gouvernance et à l’éthique des responsables publics[9]. La procédure judiciaire en cours continue de faire l’objet d’une large couverture médiatique et soulève des interrogations sur les répercussions potentielles pour les institutions dirigeantes et les mécanismes de régulation du pays.

Notes et références

  1. Jerry Lenbang, « Equatorial Guinean anti-graft boss enmeshed in '400 sex tapes' scandal », TheCable Lifestyle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Jeffrey Owusu-Mensah, « Age, career, family photos & other details of viral Equatorial Guinea man emerge », Yen.com.gh,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Massive sex tape leak could be a ploy for power in central Africa », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Rachael Omidiji, « Baltasar Ebang: What you need to know about Equatorial Guinea's ANIF boss », Nigerian Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Equatorial Guinea videos: Baltasar Engonga suspended, oda tins Vice-President Teodoro Mangue tok about di leaked video », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Adekunle Sulaimon, « Equatorial Guinea official arrested over 400 sextapes with VIPs' wives, sisters », The Punch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Baltasar Engonga videos: Equatorial Guinea President Obiang sack Baltasar Ebang Engonga over viral leaked video », sur BBC News Pidgin, (consulté le )
  8. Wedaeli Chibelushi, « Equatorial Guinea VP warns against office sex after viral videos », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Equatorial Guinea arrests official for 400 sex tapes involving president's sister, VIPs' wives », The Guardian (Nigeria),‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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