Bärbel Bas

Bärbel Bas

Bärbel Bas en 2025.
Fonctions
Co-présidente fédérale du Parti social-démocrate d'Allemagne
En fonction depuis le
(2 mois)
Avec Lars Klingbeil
Prédécesseur Saskia Esken
Ministre fédérale du Travail et des Affaires sociales
En fonction depuis le
(3 mois et 21 jours)
Chancelier Friedrich Merz
Gouvernement Merz
Prédécesseur Hubertus Heil
Députée fédérale allemande
En fonction depuis le
(15 ans et 10 mois)
Élection 27 septembre 2009
Réélection 22 septembre 2013
24 septembre 2017
26 septembre 2021
23 février 2025
Circonscription Duisbourg-I
Législature 17e, 18e, 19e, 20e et 21e
Groupe politique SPD
Prédécesseur Petra Weis
Présidente du Bundestag

(3 ans, 4 mois et 27 jours)
Élection 26 octobre 2021
Législature 20e
Prédécesseur Wolfgang Schäuble
Successeur Julia Klöckner
Vice-présidente du groupe SPD au Bundestag

(2 ans et 2 jours)
Président Rolf Mützenich
Législature 19e
Prédécesseur Karl Lauterbach
Successeur Dagmar Schmidt
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Duisbourg (RFA)
Nationalité Allemande
Parti politique SPD


Présidents du Bundestag
Ministres fédéraux allemands du Travail et des Affaires sociales

Bärbel Bas, née le à Duisbourg, est une femme politique allemande, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). Elle est présidente du Bundestag de à 2025, puis ministre du Travail et des Affaires sociales depuis cette même année.

Jeunesse et formation

Bärbel Bas naît dans le quartier de Walsum, à Duisbourg. Elle obtient en un diplôme d'études secondaires, puis effectue entre et un apprentissage d'assistante de direction au sein de la compagnie de transport public Duisburger Verkehrsgesellschaft (de) (DVG). Elle y travaille ensuite jusqu'en [1].

Carrière politique

Débuts au SPD

En , Bärbel Bas adhère au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). Elle intègre un an plus tard le comité directeur des Jeunesses du SPD (Jusos) à Duisbourg. Elle occupe la présidence de à .

Elle est élue au conseil municipal de la ville en , un mandat qu'elle conserve jusqu'en .

Députée fédérale

Lors des élections fédérales du 27 septembre 2009, Bärbel Bas se présente dans la circonscription de Duisbourg-I, où elle est élue députée au Bundestag. Elle est réélue en 2013, en 2017 et en 2021.

Elle occupe différentes fonctions de direction au sein du groupe parlementaire, d'abord comme secrétaire générale sous la présidence de Thomas Oppermann, entre et , puis en qualité de vice-présidente sous l'autorité de Rolf Mützenich à partir de .

Elle appartient à la gauche parlementaire (de), qui représente l'aile gauche des députés SPD[2].

Présidente du Bundestag

Le , Bärbel Bas est désignée par le groupe SPD candidate à la présidence du Bundestag, après que Rolf Mützenich a accepté de retirer sa propre candidature. Cette décision apparaît comme une évidence en interne : dans le cadre d'un gouvernement « en feu tricolore », tant la chancellerie que la présidence du groupe parlementaire seraient revenues à des hommes, Olaf Scholz et Mützenich. En conséquence, aucune responsabilité de premier plan n'aurait été confiée à une femme[3],[4]. Elle est effectivement élue le par 576 voix favorables sur 724 exprimés[5], faisant d'elle la troisième députée à occuper la présidence de l'assemblée après Annemarie Renger et Rita Süssmuth.

Devenue ministre fédérale du Travail dans la grande coalition du chrétien-démocrate Friedrich Merz, elle est élue le co-présidente du SPD avec 95 % des voix, soit trente poins de plus que son binôme, Lars Klingbeil[6].

Références

  1. (de) « Bärbel Bas, SPD », sur bundestag.de.
  2. (de) « Mitglieder der Parlamentarischen Linken », sur parlamentarische-linke.de.
  3. (en) « German Social Democrats nominate Bärbel Bas as parliament president », sur politico.eu, .
  4. « Allemagne : Bärbel Bas, une élue de terrain inconnue du grand public pour la présidence du Bundestag », sur lemonde.fr, .
  5. « Bärbel Bas (SPD) est la nouvelle présidente du Bundestag allemand », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Cécile Boutelet et Elsa Conesa, « Allemagne : Lars Klingbeil, pilier d’un SPD en déroute », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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