Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé
Titre
 – 
(43 ans, 1 mois et 9 jours)
| Prédécesseur | Anne-Marie-Louise d'Orléans | 
|---|---|
| Successeur | Disparition du titre | 
| Titulature | 
Duchesse du Maine Duchesse d'Aumale Princesse de Dombes Comtesse d'Eu Comtesse de Dreux  | 
|---|---|
| Dynastie | Maison de Bourbon-Condé | 
| Distinctions | Ordre de la Mouche à miel | 
| Nom de naissance | Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé | 
| Surnom | 
Mademoiselle d'Enghien Mademoiselle de Charolais  | 
| Naissance | 
 Hôtel de Condé (France)  | 
| Décès | 
 (à 76 ans) Hôtel du Maine (France)  | 
| Sépulture | Église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux | 
| Père | Henri-Jules de Bourbon-Condé | 
| Mère | Anne de Bavière | 
| Conjoint | Louis-Auguste de Bourbon | 
| Enfants | 
Louis-Auguste de Bourbon Louis-Charles de Bourbon Louise-Françoise de Bourbon  | 
| Religion | Catholicisme | 
Signature
Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, dite Mademoiselle d'Enghien puis Mademoiselle de Charolais, est née le à l'hôtel de Condé[1] puis est décédée le à l'hôtel du Maine[2]. Fille d'Henri-Jules de Bourbon-Condé, prince de Condé et fils du Grand Condé, et d'Anne de Bavière, elle est une princesse du sang. Elle devient duchesse du Maine puis princesse de Dombes par son mariage avec Louis-Auguste de Bourbon, fils légitimé du roi Louis XIV et de la marquise de Montespan. Elle participe à la conspiration de Cellamare et est de fait incarcérée. Elle est renommée pour les salons intellectuels qu'elle tient chez elle.
Biographie
Jeunesse
Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé est née dans la journée du à l'hôtel de Condé. Elle est la huitième enfant d'Henri-Jules de Bourbon-Condé, fils unique du « Grand Condé » et devenu à sa mort cinquième prince de Condé, et de son épouse Anne de Bavière, fille cadette d'Édouard du Palatinat[3]. Elle reçoit alors le prénom de sa tante maternelle, Bénédicte-Henriette du Palatinat. Elle est élevée à l'hôtel de Condé avec ses nombreux frères et sœurs, endurant les sévères crises de démence de leur père, très fortement atteint de lycanthropie[4]. Il se montre ainsi extrêmement brutal et violent envers sa femme, ses enfants et ses domestiques.
À la cour, la jeune fille est d'abord surnommée « Mademoiselle d'Enghien » et porte le titre d'Altesse Sérénissime puisqu'elle est une princesse du sang. Lorsqu'elle est âgée de neuf ans, son père reçoit le comté de Charolais. Elle est alors surnommée « Mademoiselle de Charolais ». En raison de sa petite taille, alors la caractéristique commune des membres de sa famille, et de son apparence plutôt soignée, elle est surnommée « poupée du sang » par sa belle-sœur, Mademoiselle de Nantes, alors jalouse de sa naissance[5]. Bien qu'ayant un bras quelque peu estropié, elle est par ses contemporains souvent considérée comme étant la plus belle fille du prince[5].
Mariage
On proposa tout d'abord à la princesse d'épouser le jeune comte de Vermandois, le fils légitimé du roi Louis XIV et de sa maîtresse Louise de La Vallière. Cependant, le jeune homme meurt en exil en . Le roi organise alors des mariages de certains de ses enfants légitimés avec des princes du sang, c'est ainsi le cas pour le duc de Chartres qui épouse Mademoiselle de Blois en ou encore le duc d'Enghien, le propre frère de Louise-Bénédicte, qui épouse Mademoiselle de Nantes en . La jeune fille épouse ainsi Louis-Auguste de Bourbon, le dans la chapelle royale de Versailles[6]. Il est un fils légitimé du roi et de la marquise de Montespan.
Louise-Bénédicte est alors âgée de quinze ans et son époux de vingt-deux ans. Ce mariage n'est pas heureux, le couple ne s'appréciant pas. Cette dernière trouve son époux faible et abhorre son manque d'ambition. Quant à lui, il n'apprécie guère son caractère exécrable et ses nombreuses tentatives dans le but de l'humilier à la cour. Elle le surnomme « Gambillard » en raison de son boitement[7]. Venant d'une famille profondément marquée par la folie, elle menace souvent le duc de devenir folle si il ne se montre pas conciliant avec elle[8]. Malgré ces vives tensions, les époux eurent ensemble sept enfants, mais beaucoup moururent en bas âge ou sans postérité :
- N… de Bourbon, dite Mademoiselle de Dombes ( - ) ;
 - Louis-Constantin de Bourbon, titré prince de Dombes ( - ) ;
 - N… de Bourbon, dite Mademoiselle d'Aumale ( - ) ;
 - Louis-Auguste de Bourbon, futur prince souverain de Dombes ;
 - Louise-Charles de Bourbon, futur prince souverain de Dombes ;
 - Charles de Bourbon, titré duc d'Aumale ( - ) ;
 - Louise-Françoise de Bourbon, dite Mademoiselle du Maine.
 
La petite cour de Sceaux
Afin d'échapper à la monotonie de la cour de la pieuse Madame de Maintenon, épouse secrète du roi Louis XIV, la duchesse du Maine crée une petite cour au château de Sceaux, acheté par le duc du Maine au marquis de Seignelay, le fils de Jean-Baptiste Colbert, pour neuf-cent-mille livres[9]. La duchesse dépense quatre-vingt-mille livres supplémentaires pour l'ameublement et la décoration du château et elle s'y installe en décembre . En , afin de se divertir, elle créé l'ordre de la Mouche à miel, une parodie d'ordre de chevalerie, qui rassemble trente-neuf membres. Tous portent une robe brodée de fils d'argent, une perruque en forme de ruche ainsi qu'une médaille gravée au profil de Louise-Bénédicte[10]. L'ordre est donc créé le .
L'abeille est leur symbole et est accompagnée de cette devise : « Piccola si, ma fa pur gravi le ferite » (« Elle est petite, mais fait de graves blessures »)[11]. De célèbres philosophes, artistes, écrivains et politiciens du XVIIIe siècle en sont ainsi membres comme Fontenelle, Montesquieu, Rousseau ou encore Voltaire. En , elle organise la mariage de sa sœur Marie-Anne avec le duc de Vendôme en son château de Sceaux. La duchesse souhaite alors, pour ses intérêts, un mariage sans descendance afin qu'elle ou ses enfants puissent hériter de la fortune et des domaines du duc. En effet, à trente-six ans Marie-Anne est considérée comme ayant dépassé l'âge de procréer, et le duc est homosexuel[12]. Elle meurt alors sans descendance en [13].
La duchesse du Maine est une bonne danseuse dans sa jeunesse. Elle joue aussi du clavecin, de la flûte et sait chanter. Elle sera également initiée aux sciences par Jean de La Bruyère lors de sa jeunesse[14]. Sa bibliothèque, dont l'inventaire est dressé par le libraire parisien Louis Étienne Ganeau, rassemble plus de trois-mille ouvrages, dont cinquante-huit volumes dépareillés du Journal de Trévoux, trente romans brochés, des paquets de brochures et d'œuvres mises en musique, et des manuscrits de prière sur vélin[15]. Elle est ainsi estimée à plus de quatre-mille-sept livres. Comme elle souffrait de terribles insomnies, elle obligeait parfois ses proches, et des intellectuels qu'elle recevait, à l'occuper durant la nuit.
Les Grandes Nuits de Sceaux
Dans les années et , la duchesse du Maine organise des bals masqués à l'occasion de Mardi gras. Souffrant d'insomnies, elle a ainsi l'idée d'organiser des grands divertissements et demande à son voisin, Nicolas de Malézieux, ancien précepteur du duc de s'en charger. En effet, il en avait déjà organisé de somptueux en sa seigneurie de Châtenay en . Il écrit de nombreuses pièces, qu'il joue en compagnie de la duchesse. Les fêtes se succèdent donc en le château de Clagny, la résidence de Versailles du seigneur et en le château de Sceaux. Les Grandes Nuits de Sceaux ont lieux entre et [16]. En , l'opéra Les Amours de Ragonde de Jean-Joseph Mouret est ainsi créé pour ces grandes réceptions.
Nicolas Bernier crée également des cantates, intitulées Les Nuits de Sceaux. D'autres artistes, comme François Colin de Blamont ou Thomas-Louis Bourgeois y participent. Les festivités ne vont reprendre qu'en avec des vers de Malézieux qui sont mis en musique par Pierre Nicolas Marchand, des illuminations au Pavillon de l'Aurore, puis, même plus grandioses entre et , des illuminations, feux d'artifices et pièces de théâtre. Elle fait jouer La Prude à Sceaux en . Voltaire, à la suite d'une embrouille, ne reviendra au château de Sceaux que durant l'année pour la représentation de La Rome sauvée, qu'il donnait aussi à Paris[17].
La Régence
Dans son testament, le roi Louis XIV accordait à son fils, le duc du Maine, le rang de prince du sang, ce qui le plaçait dans la ligne de succession au trône, et faisait de lui le régent de France dans l'attente de la majorité du jeune roi Louis XV. Cela dit, à la mort du monarque en , le Parlement de Paris fait casser le testament faisant du duc d'Orléans, fils de Philippe d'Orléans, le régent de France[18]. Profondément contrariée par cette décision qui réduisait leur rang et qui éclipsait leur famille du pouvoir, Louise-Bénédicte persuade alors son époux de participer à la conspiration de Cellamare dans l'espoir de transférer la régence au roi Philippe V. Afin d'avoir plus de soutien, la duchesse du Maine écrit au Premier ministre espagnol, Giulio Alberoni[19].
Parmi les complices figuraient aussi le duc de Richelieu et Melchior de Polignac. Le duc et son épouse sont donc arrêtés lorsque le complot est découvert, et sont ainsi contraints de quitter le château de Sceaux. En , le duc est enfermé en la forteresse de Doullens et la duchesse à Dijon. Leurs deux fils sont confiés à leur gouverneur à Gien et leur fille est transférée d'un couvent de Maubuisson à un autre couvent à Chaillot, à Paris. Elle reste en ce couvent jusqu'en , date à laquelle ses parents sont libérés[20]. Après cela, Louise-Bénédicte a continué à vivre en son château de Sceaux, entourée de sa cour intellectuelle. Avant son emprisonnement, elle tente alors d'arranger le mariage de son fils Louis-Auguste avec Charlotte-Aglaé d'Orléans, fille du Régent, dans le but d'apaiser les tensions entre les deux familles. Le mariage n'eut pas lieu, la jeune fille refusant son cousin. Elle avait pour préférence le neveu de la duchesse, Louis-Henri.
Veuvage
Après leur emprisonnement, le duc et la duchesse semble s'être rapprochés et vivent de façon plutôt harmonieuse. Le , le duc du Maine meurt, âgé de soixante-six ans. Elle est de fait douairière et est autorisée par le roi Louis XV à conserver son appartement au château de Versailles, près de celui de sa fille. Elle tente à plusieurs reprises de marier sa fille. Elle est ainsi tout d'abord promise à un certain Monsieur de Guise, mais les noces n'aboutirent pas. La duchesse tente plus tard de convaincre Jacques Ier, le prince de Monaco et veuf, de l'épouser. Malgré la généreuse dot, les deux hommes trouvent la jeune fille trop peu séduisante. Restée de fait célibataire, elle meurt en . Sa bibliothèque compte alors près de trois-mille livres.
En , ne pouvant plus faire face aux dépenses excessives de l'entretien de son château de Montrond, elle autorise son démantèlement au profit des habitants de Saint-Armand-Montrond qui en firent une carrière de pierre. L'année suivante, elle loue l'hôtel de Peyrenc de Moras à la veuve du financier Abraham Peyrenc de Moras, situé rue de Varenne. Il est alors rebaptisé, du temps qu'elle l'occupe, « Hôtel du Maine »[21]. Elle fait alors achever l'édifice, puis elle construit un petit hôtel au fond du parc. Elle commande également les boiseries rocailles de l'intérieur.
Décès
Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé meurt le à l'hôtel du Maine[2]. Elle est âgée de soixante-quinze ans et survécut à tous ses frères et sœurs. Son fils, Louis-Auguste, meurt moins de deux ans après elle, mortellement blessé lors d'un duel au château de Fontainebleau. Quant à Louis-Charles, il reste célibataire et sans enfants jusqu'a sa mort en . Elle fait de Louis-Jean-Marie de Bourbon, son cousin, son seul héritier. Inhumée en l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, sa tombe est profanée à la Révolution[22].
Titulature
- - : « Son Altesse Sérénissime Louise-Bénédicte de Bourbon, Mademoiselle d'Enghien, Princesse du Sang de France » ;
 - - : « Son Altesse Sérénissime Louise-Bénédicte de Bourbon, Mademoiselle de Charolais, Princesse du Sang de France » ;
 - - : « Son Altesse Sérénissime Louise-Bénédicte de Bourbon, Duchesse du Maine, Princesse du Sang de France » ;
 - - : « Son Altesse Sérénissime Louise-Bénédicte de Bourbon, Princesse de Dombes, Princesse du Sang de France » ;
 - - : « Son Altesse Sérénissime Louise-Bénédicte de Bourbon, Princesse de Dombes douairière, Princesse du Sang de France ».
 
Ascendance
Postérité
- Dans la chanson populaire Y avait dix filles dans un pré, la « Du Maine » est évoquée ;
 - Dans le roman Le Chevalier d'Harmental d'Alexandre Dumas, il est question de la duchesse ;
 - Dans la série télévisée Les Aventures du jeune Voltaire, son rôle est interprété par Maud Wyler[23].
 
Notes et références
- ↑ Voir Adolphe Julien, La comédie à la Cour, s.d., p. 15-137. Et Dinaux, Sociétés badines, 1867, t. II, p. 77-87.
 - tombes-sepultures.com
 - ↑ « Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon (1692-1753) – Châtenay-Malabry » (consulté le )
 - ↑ « CONDÉ Henri-Jules de Bourbon, prince de - Tombes Sépultures dans les cimetières et autres lieux », sur www.tombes-sepultures.com (consulté le )
 - (en) « Armytage - Louise-Bénédicte de Bourbon, Duchesse du Maine », sur Wikimedia Commons, (consulté le )
 - ↑ « Reconnaissance de contrat de mariage de Louis Auguste de Bournon, duc du Maine, fils naturel et légitimé du roi, et de Louise Bénédicte de Bourbon, fille du Prince de Condé, mise à la suite du contrat reçu par M. Phélypeaux de Pontchartrain, secrétaire d'Etat. », sur FranceArchives (consulté le )
 - ↑ « MAINE Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine 1702 fjt_743663 Jetons », sur www.cgb.fr (consulté le )
 - ↑ « Sceaux : mouche à miel et Grandes Nuits », sur fr.anecdotrip.com (consulté le )
 - ↑ « Le Château de Sceaux et son domaine à travers les siècles - Archives départementales des Hauts-de-Seine », sur archives.hauts-de-seine.fr (consulté le )
 - ↑ Jean François Maury, « L'Ordre de la Mouche à Miel », sur 450.fm - Journal n°1 de la Franc-maçonnerie, (consulté le )
 - ↑ Catherine Maumi, « M. Darin (2009) La comédie urbaine. Voir la ville autrement », Urban Morphology, vol. 15, no 1, , p. 87–88 (ISSN 1027-4278, DOI 10.51347/jum.v15i1.4910, lire en ligne, consulté le )
 - ↑ Damien Crelier, « Saint-Simon et le « goût italien » : l'homosexualité dans les Mémoires », Cahiers Saint-Simon, vol. 42, no 1, , p. 47–60 (DOI 10.3406/simon.2014.1533, lire en ligne, consulté le )
 - ↑ « Généalogie de Marie-Anne de BOURBON-CONDÉ », sur Geneanet (consulté le )
 - ↑ Jean-Luc Gourdin, « La Duchesse du Maine de Jean-Luc Gourdin - Editions Pygmalion », sur www.editions-pygmalion.fr (consulté le )
 - ↑ « Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, Duchesse du Maine (1676-1753) », sur www.ombresdemeslivres.fr (consulté le )
 - ↑ « Sceaux : mouche à miel et Grandes Nuits », sur fr.anecdotrip.com (consulté le )
 - ↑ « Rome sauvée, ou Catilina, Tragédie de Voltaire (1752) », sur mediterranees.net (consulté le )
 - ↑ « Le Testament de Louis XIV - Histoire analysée en images et œuvres d’art | https://histoire-image.org/ », sur L'histoire par l'image (consulté le )
 - ↑ Lucien Bély, « La política internacional de Giulio Alberoni. El desafío al orden europeo en el Reinado de Felipe v [La politique internationale de Giulio Alberoni. Le défi à l’ordre européen sous le règne de Philippe v], Núria Sallés Vilaseca, Albatros Ediciones. Valencia, 2024, 222 p. », Revue d'Histoire Diplomatique, vol. 138, no 3, , p. 291–293 (ISSN 0035-2365, DOI 10.3917/rhd.243.0092, lire en ligne, consulté le )
 - ↑ « La Duchesse du Maine ou la conspiration de Cellamare [1718]. · Bibliographie d'histoire du droit en langue française · Bibliographie numérique d'histoire du droit », sur bibliographienumeriquedhistoiredudroit-ifg.univ-lorraine.fr (consulté le )
 - ↑ « Ancien hôtel de Biron ou ancien hôtel du Maine, actuellement musée Rodin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
 - ↑ Tombes, John (1603?–1676), Oxford University Press, coll. « Oxford Dictionary of National Biography », (lire en ligne)
 - ↑ [vidéo] « Les Aventures du jeune Voltaire », AlloCine (consulté le )
 
Bibliographie
- Élisabeth Charlotte de Bavière, dite princesse Palatine, Lettres, premières années du XVIIIe siècle.
 - Jean-Luc Gourdin, La duchesse du Maine : Louise-Bénédicte de Bourbon, princesse de Condé, Paris, Pygmalion, , 403 p. (ISBN 2-85704-578-6)
 - Catherine Cessac (dir.), Manuel Couvreur (dir.) et Fabrice Preyat (dir.), La duchesse du Maine : une mécène à la croisée des arts et des siècles, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, coll. « Études sur le XVIIIe siècle, 31 », , 287 p. (ISBN 2-8004-1326-3)
 - Catherine Cessac, Les Grandes Nuits de Sceaux, 1714-1715, théâtre des folies de la duchesse du Maine, Éd. M. B. Dufourcet, Mazouer, Surgers, Université M. de Montaigne, Bordeaux, , Tübingen, 2011, p. 249-264.
 - Catherine Cessac, « La correspondance de Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, et d’Antoine Houdar de La Motte (1726) : la séduction du nom », dans Claude La Charité, Roxanne Roy, Femmes, rhétorique et éloquence sous l’Ancien Régime, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, coll. « L’École du genre », (ISBN 978-2-86272-608-3, lire en ligne), p. 229-240.
 - Catherine Cessac, La duchesse du Maine (1676-1753). Entre rêve politique et réalité poétique, Paris, Classiques Garnier, « L’Europe des Lumières », 2016.
 - Cécile Dupont-Logié (dir.), Une journée à la cour de la duchesse du Maine, [catalogue d'exposition], Éd. Musée de l'Île-de-France, Sceaux, 2004, 104 p.
 - Adolphe Jullien, Les Grandes Nuits de Sceaux, [le théâtre de la duchesse du Maine], réédition (ISBN 9781160172776)
 - Charles Lacretelle, Histoire de France pendant le XVIIIe siècle, vol. 1, Éd. F. Buisson, 10 rue Gilles-Cœur à Paris, 1808, p. 97.
 - Léonce de Piépape, "Une petite-fille du Grand Condé : la duchesse du Maine : reine de Sceaux et conspiratrice (1676-1753)", Plon, Paris, 1910.
 - Les fêtes de Malabry, 1 vol.[réf. incomplète]
 - Divertissements de Sceaux, 1 vol., 1725[réf. incomplète]
 
Articles connexes
- Maison de Bourbon-Condé
 - Liste des comtesses et duchesses du Maine
 - Liste des comtesses d'Eu
 - Liste des comtesses de Dreux
 - Château de Clagny
 - Château de Sceaux
 
Liens externes
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 - Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
 - Vue du Château de Clagny
 - Les Grandes Nuits de Sceaux
 - Médaille de la Mouche à miel
 - La Comédie à la Cour, Les Grandes Nuits de Sceaux
 
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