Andréas Becker

Andréas Becker
Andréas Becker by Jessica Scale, 2025
Naissance
Hambourg
Activité principale
Écrivain
Distinctions
Bourse de la Région Rhône-Alpes, Bourse de la Région Île-de-France, Bourse du Centre National du Livre (CNL)
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Roman, Récit, Poésie

Œuvres principales

L’Effrayable (2012); Ulla ou l’Effacement (2019); Le Pont des Possibles (2025)

Andréas Becker est un écrivain d'expression française, né en Allemagne, à Hamburg, en 1962. Il vit à Paris. Son écriture trouve un important écho auprès de la critique universitaire, de la critique journalistique et du public. Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma, au théâtre, en dessin ou en musique.

Le psychanalyste Philippe Bouret écrit :

« Becker, c'est l'écrivain qui a fait le deuil de toute langue normée. Il dit souvent Quelque chose s'écrit avant l'écriture. Il se méfie des belles phrases, de toute belle langue qui fait le lit des idéologies mortifères. Il travaille la langue et il est travaillé par elle. Le lire, c'est plonger dans une expérience inédite, c'est rencontrer une langue singulière et une écriture hors-norme. … Le lire, c'est rencontrer une musique unique, des nouvelles résonances, des bruits aussi, des sons. Ça racle et ça grince dans la mécanique d'une lettrasse sans cesse renouvelée. »[1]

Ecriture

Becker donne langue à celles et ceux qui en ont perdu tout ou partie de l’usage, que ce soit suite à des abus sexuels (L'Effrayable, La Castration), par des blessures (Les Invécus, Gueules), par l'incapacité de se définir en sujet (Nébuleuses, Ulla ou l'Effacement), ou par un cheminement spirituel qui mène volontairement au silence (Mensch).

Les personnages reprennent contact avec le réel par les mots. Leur langage se décompose puis se recompose pour dire ce qui reste dicible malgré un vécu difficile, voire insupportable. Par ce type d'écriture qui ne nie pas les faits mais les dévoile le plus intensément possible, Becker apporte une lueur d'espoir. Une vie dans l'amour et dans l'espérance reste possible. Quand enfin je serai seul, avec moi seul, survivant.[2]

La traductrice et chercheuse Mathilde Vischer de l'Université de Genève écrit : « Andréas Becker invente une langue nouvelle qui incarne le malaise de ses protagonistes. À chaque livre – à chaque personnage-narrateur – correspond une langue nouvelle, parfaitement maîtrisée quoique malmenée, transformée, piétinée, à la mesure des blessures morales et physiques du narrateur qui la façonne.

L’écriture de Becker, dans ses différentes déclinaisons, ne relève pas d’un « mal- écrire » ; elle n’est pas caractérisée par l’emploi de régionalismes, mais par un usage de la langue en rupture avec la grammaticalité et la « norme » au profit de tournures et de procédés particulièrement inventifs. Le « choc créateur » issu de cette prise de distance est notoire et se manifeste par un affranchissement vis-à-vis de la grammaticalité qui peut prendre des formes très variées.

Le travail de Becker sur la langue semble tout à la fois accomplir un « geste de différenciation » de la langue par rapport à elle-même et traduire une capacité à « inquiéter nos ordres ».

La fragilité des textes, leur étrangeté, leur aspect subversif et déstabilisant tient sans doute au fait qu’ils font appel à une altérité non identifiable. Faisant appel à autre chose qu’elle-même, la langue devient comme étrangère à elle-même, se mettant en mouvement, mettant l’œuvre en mouvement, nous mettant sur le seuil de l’expérience et de la langue de l’autre, dans le vacillement de notre propre rapport au monde et à la langue. »[3]

Martin Rass de l'Université de Limoges souligne « la haute inventivité linguistique » de l'œuvre de Becker et analyse : « [Les livres de Becker sont] traversés par une expérimentation de la langue française qui peut hérisser le poil, mais qui à chaque fois est au plus près de son sujet ».[4]  Valère Novarina parle « d'une écriture au premier regard terrifiant qu'il faut apprivoiser ». Pierre Bergounioux « admire la maîtrise du français, gauchi et violenté ». Augustin Trapenard parle d'un « souvenir ému, terrifiant et magnifiquement effrayable ». Camille Laurens cite « la vérivanité » comme mot qui exprime au mieux ce que la littérature peut, Lydie Salvayre se dit particulièrement ému par « la tendresse qui s'exprime en des mots si précis et si justes, tendres et beaux pour dire la mère, pour dire Ulla. »[5]

Oeuvres

L'EFFRAYABLE Roman - 2012 Éditions de la Différence, 2018 Éditions d'en bas

« Reclus dans un asile psychiatrique, un homme évoque sa folie et l'effro(a)yable destin qui fut le sien. Victime, dans son jeune âge, d'un viol perpétré par son frère aîné, il dévide l'écheveau d'une terrible généalogie qui remonte à l'horreur nazie, puis soviétique, dans le vaste champ de ruines que laisse le « grand Reich » déchu. Sur un aspect plus formel, Andréas Becker se livre à un travail époustouflant de subversion de la langue, à un concassage méthodique des mots qui nous fait vivre en quelque sorte la folie de l'intérieur comme par une sorte de maïeutique au forceps, capable de faire dire au langage ce qu'il se refuse trop souvent à dire. » (Actualitté)[6]

NÉBULEUSES – Roman - 2013 Éditions de la Différence, 2018 Éditions d'en Bas

« Dans les mots qui s’écoulent, parfois parcimonieusement, parfois torrentueusement, des cahiers de la narratrice retranchée dans sa mystérieuse « I!nstI!tutI!on », il faudra à la lectrice ou au lecteur patiemment décrypter les bribes terribles d’une vie de pauvreté, de promiscuité, de déséquilibre, d’inceste, de mort et de folie, séparer avec grande difficulté le possible souvenir réel du tout aussi possible fantasme imaginé. Nébuleuses imagine les mots de la folie même, les nuages et les géantes gazeuses dont un tragique résidu, mais aussi une bien surprenante beauté et une curieuse forme de poésie du désastre. » (Blog Charybde)[7]

GUEULES - Récit - 2015 Éditions d'en Bas – édition augmentée de dessins de l'auteur, 2020 Éditions d'en Bas – édition texte

« Gueules est un livre improbable, à la limite de la littérature et de l’effort requis d’un lecteur. Un livre fascinant par son audace, son humanité et sa manière de faire parler des images d’hommes à la face démolie. Des gueules cassées de la Première Guerre mondiale, vraiment cassées, tordues, déformées par des éclats d’obus et de mines. Becker manie une novlangue à partir du français, et c’est ce qu’il faut pour faire parler ces gueules cassées, approcher leur souffrance du bord des gencives jusqu’au fond du palais. On ne parle pas comme un livre quand on a la langue en lambeaux. On parle comme on peut. » (Le Temps)[8]

LES INVÉCUS - Roman - 2016 Éditions de la Différence, 2018 Éditions d'en Bas

« Partant d’un drame puisé au catalogue des faits divers (un homme en tue un autre au cours d’un accident de voiture), Les Invécus nous plonge, en un long monologue intérieur, au cœur d’un univers qui a perdu son étanchéité. Qu’est-ce encore que percevoir le monde et se percevoir soi-même, lorsque les digues ont lâché ? L’écriture accepte ici de s’immiscer dans une zone dangereuse où les repères habituels sont balayés, où la réalité délestée de ses chiens de garde entre en fusion. Au bout du voyage, peut-être que tout aura brûlé. Il nous restera ce texte magmatique. » (La Quinzaine Littéraire)[9]

ULLA OU L'EFFACEMENT – Récit - 2019 Éditions d'en Bas – édition texte, 2019 Éditions d'en Bas – édition augmentée d'illustrations de Jean-Denis Bonan

« Ulla, c'est la mère, le corps de la mère échoué sur un canapé, en bord de vie, tout enflée de renoncements, occupée à se détruire dans les ultimes plis de dénuement. Ni tombeau ni écrin le livre de Becker en réécrit les contours, attentif à ne jamais l'étouffer ni la magnifier, l'intervenant patiemment, plutôt, et ce au prix d'une scansion scalpel. … Tandis que la mère agonise une dernière fois, quelque chose se passe, à mi-chemin entre dormition et expiration, comme si à force d'approcher la gisante, l'auteur parvenait à en extraire d'insignes vibrations, les vocalisant, en faisant un chant d'outre-vie, scandant l'ultime filet de souffle, et disant, disant presque, oui, ici, ici encore, même ici, survit la possibilité d'un ange. » (Le Monde)[10]

LA CASTRATION – Roman - 2020 Éditions d'en Bas

« Le protagoniste de La Castration débarque à la toute fin des années 1980 Gare du Nord à Paris, sur le coup de 5 heures 30, comme dans la chanson de Dutronc. Mais son refrain à lui est beaucoup plus grinçant et va verser dans une rengaine sanglante. Abusé par son grand frère violeur, au sein d'une famille ordinaire de Hambourg, il ne possède plus que sa haine pour concevoir un plan vengeur : castrer réellement de vieux messieurs qui ont payé ses charmes de prostitué. Les images soulevées par ce récit halluciné orientent le lecteur dans les abysses des enfers à la Jérôme Bosch, corps monstrueux torturés par des démons. On pense aussi, par les petites touches d'humour, aux bas-fonds du Paris de la fin du XIXe siècle et ses personnages miséreux, bouge de la criminalité des ruelles mal éclairées. Ce qui est ici dénoncé avec fureur représente l'horreur de la domination mascouline [sic], les mâles toujours au bord de leur propre émasculation, aux mots castrés et impuissants, pour le coup, à attendrir le monde. » (Radio Télévision Suisse)[11]

ALCOOL MON AMOUR – Roman - 2021 Éditions d'en Bas

« Un amour singulier qui se noue entre deux êtres alcooliques sera-t-il plus puissant que la substance ? C'est la question que pose Andréas Becker. Avec Alcool mon Amour il s'attaque à l'alcool sous toutes ses formes, tantôt comme un secret, tantôt comme une complicité, toujours comme une maladie. … La souffrance y est décrite avec la précision de ceux qui ont vécu jusque dans leur chair la chasse au dernier verre, à la dernière bouteille, jusqu'à la lie.... La déconstruction et la déformation de la langue [sont ici les] témoignages des séquelles engendrées par les tragédies et les traumatismes. » (Libération)[12]

MENSCH – Roman - 2024 Éditions d'en Bas

« Mensch est une construction de l’être à travers un personnage peu commun, avec des particularités physiques qui pourraient l’empêcher de mener une existence paisible, et qui pourtant, dans ce pays baptisé Spher, matrice utérine ou vaste univers protéiforme, va vivre, aimer, enfanter et devenir saint. Univers particulier où toutes choses ont une âme où toutes âmes forcent le destin, monde animé par des êtres étranges, peuplés d’histoires tragiques qui côtoient le surnaturel, Mensch est inclassable. Avec sa prose hors du temps, Andréas Becker réussie à embarquer le lecteur dans un pays imaginaire vivant, un pays et un temps qui n’ont ni géographie, ni temps précis, un roman mouvant d’une existence qui a dû ou qui pourrait prendre un jour vie. » (Actualitté)[13]

LE PONT DES POSSIBLES – Poème épique - 2025 Éditions de la Rumeur Libre

« Andréas Becker est un amoureux de la langue et des mots. À chaque nouvelle publication, il explore une nouvelle forme d'expression. Avec Le Pont des Possibles, il nous propose un formidable poème épique en forme de réflexion sur le cours de la vie, le temps qui passe et ce chemin que nous parcourons au quotidien. Ce poème de plus d'une centaine de page est une méditation, un voyage intérieur empreint d'une certaine spiritualité avec des évocations aussi bien de Saint Augustin que de Dante et de la Divine Comédie. » (Notre Dame Radio)[14]

Adaptations

NÉBULEUSES – Théâtre - 2015 - Mise en scène et interprétation : Brigitte Mougin

« Voilà l’histoire d’une femme qui nous apprend qu’elle a été une petite fille pour devenir une adulte, pas comme une autre, surmontant une épreuve terrible dans un voyage mental surprenant. Devient-elle le jouet de son hypersensibilité ? Dans la construction dont Brigitte Mougin nous fait les témoins, cette femme touchante n’offre-t-elle pas son trop-plein d’amour pour les personnages qui jalonnent le récit : ses mère et père, son fils, son “institution”, son copain, et elle ? Elle, étoile perdue au milieu de cette galaxie de l’enfermement, s’invente sa propre histoire à partir de fractions de sa réalité. »[15]


BLEU PÂLEBOURG – Cinéma - 2019 - Réalisation : Jean-Denis Bonan ; production : Les Films du Soupçon - D'après ULLA OU L'EFFACEMENT

« Pas un instant, [Jean-Denis Bonan] n’illustre ce qu’écrit, ce que dit, ce que lit Andréas Becker, pas un instant il ne le quitte pourtant. Une fusion sensible, qui passe par la beauté de l’accent et du français incertain de son ami. L’alternance des silences essoufflés de l’hôpital, des rugissements de souvenirs, du grincement des bateaux à quai, et, au coin d’une image, d’un saxo solitaire, nous fait réaliser que les deux récits, celui de la femme, celui de la ville, sont parallèles et en miroir. Les campagnes bombées d’eaux stagnantes comme le ventre d’Ulla, les canaux bouchés de cadavres comme ses artères, les démolitions. »[16]

LA MÉGAPOLE DES VERMINES – Chansons - 2022 - Musique : Emmanuel Bigot, textes : Andréas Becker ; production : Atypeek Music - D'après ALCOOL MON AMOUR

« Mégapole des Vermines est en tous points addictif, c’est sans modération qu’on l’écoutera. A chaque passage, on lui trouvera d’autres sens. De ses poèmes éthyliques Andréas [Becker], Emmanuel [Bigot] comme complice aux touches de noir et de blanc, captivera celui qui ses oreilles lui prêtera. Je n’ai jamais rien trouvé, de verres en bouteilles, de bouteilles en cubi, voit le dépendant (se) chercher. Sans (se) trouver. Il ne cherche plus. J’ai trouvé, moi. »[17]

LECTURES

L'écriture de Becker se prête bien à servir de base pour des lectures participatives dans des centres thérapeutiques, en prison ou dans d'autres institutions, et également dans des lycées et écoles. Un important dossier fut réalisé en 2018 par des élèves du collège Nelson Mandela d'Hérouville St Clair à partir du livre Gueules. L'équipe du collège notait :

« Le lendemain, c’était fait : Andréas arrivait, simplement, et se mettait à échanger avec ces ados de quatorze ou quinze ans le plus naturellement du monde. Avec le recul, nous qui sommes habitués à ce genre de séances, nous avons saisi ce qui avait fait le succès singulier de celles-ci. D’abord, la personnalité de l’auteur, qui sait être profond sans se prendre au sérieux, intéressant et engagé sans verser ni dans le dogmatisme ni dans les certitudes. Ensuite, l’ouverture de ces jeunes gens, avides d’en apprendre davantage sur un univers qui leur était si étranger… Quoique. Le début du XXème siècle, les poilus, Verdun, certes ; mais pour le reste… Tant d’entre eux ont fui des pays en guerre, de la Syrie à l’Afghanistan en passant par le Mali ; tant d’entre eux ont vu les ravages de la violence sous toutes ses formes, à commencer par le délit de gueule, justement ; tant d’entre eux ont inscrit dans leurs chairs les stigmates du regard de l’autre… La rencontre, finalement, ne pouvait qu’avoir lieu. »[18]

La participation des élèves se faisait aussi bien à l'oral qu'à l'écrit ou avec des dessins. Ainsi, une élève écrivait :

« Gueules : ce livre est écrit de façon oralisée et cette façon d’écrire me fait rappeler mon écriture ; en regardant les mots je trouve ça intelligent de composer un mot avec plusieurs mots. Chaque fois où j’entends ces mots dans ma tête je réfléchis comment les mots ont été composés et ma façon de les composer. C’est incroyensible mais il y a beaucoup des sentiments cachés derrière chaque personnage et chaque texte, les phrases sont très fortes, touchantes, on peut pas être dans la peau de ces personnages mais moi en écoutant ce livre ça me fait rappeler des souvenirs forts. »[19]

Ce travail fait l'objet de recherches universitaires. Isabel Mand de l'Université de Heidelberg écrit : "Lire Gueules en cours de littérature étrangère offre des perspectives intéressantes :

-       expériences esthétiques avec un texte exigeant sur le plan linguistique : ressentir les dommages physiques dans la langue et le corps du texte, appréhender le sens par le son et l’engagement émotionnel, plutôt que par la compréhension cognitive ;

-       lecture attentive : s’intéresser aux mots individuellement, comprendre et évaluer la conception esthétique du texte ;

-       lire le texte à ses propres connaissances préalables, à son propre univers et à ses propres perspectives ;

-       analyser l’effet de la forme linguistique et verbaliser ses propres impressions de lecture ;

-       enseignement orienté vers l’action et la production : écriture créative, utilisation ludique du langage, transformation du texte en d’autres médias ;

-       sensibilisation au potentiel expressif de différents médias (littérature/texte, photographie, dessin) ;

-       familiarisation avec la métaphore du « texte comme corps », l’un des concepts centraux de la culture et de la littérature occidentales."[20]

Bibliographie

  • L'Effrayable – Roman - 2012 - Éditions de la Différence ; 2018 - Éditions d'en Bas
  • Nébuleuses – Roman - 2013 - Éditions de la Différence ; 2018 - Editions d'en Bas
  • Gueules – Récit - 2015 - Éditions d'en Bas
  • Les Invécus - Roman - 2016 - Éditions de la Différence ; 2018 - Éditions d'en Bas
  • Ulla ou l'Effacement - Récit - 2019 - Éditions d'en Bas
  • La Castration - Roman - 2020 - Éditions d'en Bas
  • Alcool mon amour - Roman - 2021 - Éditions d'en Bas
  • Je suis redevenu celui que je n’avais jamais été - Essai dialogué avec Philippe Bouret - 2024 - Éditions Douro
  • Mensch - Roman - 2025 - Éditions d’en Bas
  • Le Pont des Possibles - Poème épique - 2025 - Les Éditions de la Rumeur Libre

Adaptations

  • Nébuleuses, théâtre, avec Brigitte Mougin, Paris, 2015
  • Bleu Pâlebourg[21], film, adaptation de Ulla ou l'effacement, par Jean-Denis Bonan, Paris, 2019
  • Gueules, théâtre, avec Yann Karaquillo et Denis Lavant, 2020

Traductions

  • L'Orrendevola, traduction italienne du premier chapitre de L'Effrayable, par Lou Lepori (Locarno, Il Verziere, 2024).

Références

  1. Philippe Bouret, Andréas Becker, Je suis redevenu celui que je n'avais jamais été, Paris, Douro, , 406 p. (ISBN 2384063952), page 390
  2. Andréas Becker, L'Effrayable, Lausanne, Editions d'en bas, , 156 p. (ISBN 978-2829005862), dernière phrase
  3. Mathilde Vischer Mourtzakis, « L'œuvre d'Andréas Becker, ou la langue "traduite" », dans Au miroir de la traduction : avant-texte, intratexte, paratexte, Editions des Archives contemporaines, , 155 p. (ISBN 978-2-8130-0308-9, lire en ligne)
  4. Martin Rass, université de Limoges, « Bruits de langue »,
  5. « L'Effrayable », sur Site de effrayable ! (consulté le )
  6. « « Lisons-le ! Clamons-le ! », L'Effrayable par Patrick Tudoret », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  7. Posté par Hugues, « Note de lecture : « Nébuleuses » (Andréas Becker) », sur Charybde 27 : le Blog, (consulté le )
  8. « Redonner la parole des gueules cassées - Le Temps », www.letemps.ch,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Quinzaines - Percevoir dans les failles », sur www.la-nouvelle-quinzaine.fr (consulté le )
  10. « « Ulla ou l’effacement », d’Andréas Becker : le feuilleton littéraire de Claro », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Andréas Becker, l'auteur qui aime "castratouiller" la langue », sur rts.ch, (consulté le )
  12. Charles Delouche-Bertolasi, « «Alcool mon amour», une bouteille à l’amer », sur Libération (consulté le )
  13. « Mensch d’Andréas Becker : “il était une fois” ou “il serait une fois”... », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  14. « Andréas Becker | Portrait », sur www.rcf.fr (consulté le )
  15. Artistik Rezo, « "Nébuleuses" : un voyage mental surprenant », sur Artistikrezo, (consulté le )
  16. « Revue Jeune Cinéma.. », sur www.jeunecinema.fr (consulté le )
  17. Will Dum, « Andréas Becker « Mégapole des Vermines » (Atypeek Music, 30 septembre 2022). - MUZZART », (consulté le )
  18. « Collège Nelson Mandela », sur Site de effrayable ! (consulté le )
  19. « Collège Nelson Mandela », sur Site de effrayable ! (consulté le )
  20. (de) « Das Unaussprechliche zur Sprache bringen – Vorstellung von und didaktische Impulse zu Andréas Beckers »Gueules« (2015) » [archive du ], LITERARISCHES LERNEN@LMU (consulté le )
  21. « De la mort d'une mère aux bombardements de Hambourg », sur www.actualitte.com (consulté le )
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