1917 en dadaïsme et surréalisme
Cet article présente les faits marquants de l'année 1917 en dadaïsme et surréalisme.
Éphémérides
Janvier
Première lettre de Georges Ribemont-Dessaignes à Tristan Tzara[1].
André Breton est affecté comme infirmier à Paris puis comme externe au centre neurologique de la Pitié (dans le service du Professeur Joseph Babinski)[2].
À Barcelone, paraît le premier numéro de la revue 391[4] créée par Francis Picabia : « C'est mieux que rien, car vraiment ici, il n'y a rien. »[5]
- Philippe Soupault est hospitalisé à Paris (Boulevard Raspail) pour une bronchite, séquelle probable de l'expérimentation d'un vaccin contre la typhoïde. Il envoie son poème Départ à Guillaume Apollinaire qui le transmet à Pierre Albert-Birot[6].
- Au café de Flore, Apollinaire présente Soupault à Pierre Reverdy, Max Jacob, Blaise Cendrars, Francis Carco, Raoul Dufy, Jean Cocteau et le présentant à André Breton, il ajoute : « Il faut que vous deveniez amis. »[7]
Février
Paul Eluard obtient une permission pour épouser Gala arrivée à Paris depuis septembre dernier[8].
- Francis Picabia quitte Barcelone pour New-York et rejoint ses amis Marcel Duchamp et Alfred Stieglitz[9].
Mars
Création de la maison d'édition Malik Verlag ( de l'hébreu melech, « roi » ou « chef »[10]) à Berlin par Wieland Herzfelde et son frère John Heartfield[11].
Parution du premier numéro de la revue Nord-Sud créée par Pierre Reverdy[12].
À Zurich, inauguration de la Galerie Dada, puis renommée Galerie Corray[13].
- Lettre de Guillaume Apollinaire à Paul Dermée : « Tout bien examiné, je crois en effet qu'il vaut mieux adopter surréalisme que surnaturalisme que j'avais d'abord employé. Surréalisme n'existe pas encore dans les dictionnaires, et il sera plus commode à manier que surnaturalisme déjà employé par MM. les Philosophes. »[14]
- Paul Eluard victime des gaz, est évacué du front[15].
Avril
Parution à New York du premier numéro de la revue The Blindman créée par Marcel Duchamp, Henri-Pierre Roché et Beatrice Wood[17].
Duchamp, Fontaine[18], ready-made.
Proposée dans le cadre d'une exposition « sans jury et sans médaille » organisée à New York par la Société des artistes indépendants, l'œuvre est refusée pour cause d'« obscénité et de non-art. »
Photographiée par Alfred Stieglitz, elle est aussitôt publiée dans la revue The Blindman.
Lettre de Jacques Vaché à André Breton : « Êtes-vous sûr qu'Apollinaire vit encore, et que Rimbaud ait existé ? Pour moi je ne crois pas - je ne vois guère que Jarry (Tout de même, que voulez-vous, tout de même - UBU) »[19]
- André Masson est grièvement blessé pendant l'offensive du Chemin des Dames (Aisne)[réf. nécessaire]
Mai
Dans le programme du ballet Parade Guillaume Apollinaire emploie publiquement et pour la première fois, le mot de « sur-réalisme »[20]
Les dadaïstes organisent une « soirée Hans Heusser » à Zurich[21].
- Le même jour à New York, Marcel Duchamp, Henri-Pierre Roché et Beatrice Wood organisent au Webster Hall le Blindman's Ball, un bal costumé : « On [y] dansera jusqu'à l'aube. L'aveugle doit voir le soleil. Guenilles romantiques exigées. »[22].
- Pressé par Pierre Albert-Birot qui veut imprimer le programme des Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire tranche définitivement pour drame surréaliste au lieu de drame surnaturaliste[24].
- Theo van Doesburg créé la revue De Stijl[25].
Juin
À New York, invité par Marcel Duchamp et Francis Picabia à participer à une conférence sur l'humour, Arthur Cravan, ivre, se met à rire sans rien dire et commence à se déshabiller jusqu'à l'intervention de la police[26].
Première représentation des Mamelles de Tirésias de Guillaume Apollinaire mis en scène par Pierre Albert-Birot, à Paris[27].
Apollinaire apparaît sur la scène et crie au public « Cochons ! ». Philippe Soupault faisait office de souffleur.
Soupault achète à la librairie Ars et vita, située en face de l'hôpital du boulevard Raspail, un ouvrage broché dont le titre et l'auteur lui sont inconnus : Les Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont : « Depuis ce jour-là, véritable jour de ma naissance, personne ne m'a reconnu. Je ne sais plus moi-même si j'ai du cœur. »[28]
- Querelle entre Tristan Tzara et Hugo Ball : ce dernier rompt définitivement avec Dada[16].
Juillet
Paul Eluard, Le Devoir et l'inquiétude, publié par les soins de son ami Jules Gono, éditeur et relieur d'art[29].
- Parution à Zurich du premier numéro de la revue Dada créée par Tristan Tzara[23].
Août
Lettre de Jacques Vaché à André Breton : « Nous ne connaissons plus Apollinaire, ni Cocteau - Car - Nous les soupçonnons de faire de l'art trop sciemment, de rafistoler du romantisme avec du fil téléphonique et de ne pas savoir les dynamos. »[31]
Septembre
André Breton, interne à l'hôpital du Val-de-Grâce y fait la connaissance de Louis Aragon[32].
Breton : « Vraiment un poète avec des yeux levés très haut, sans rien dans le geste de convenu et si mal adapté ! »[33]
- Adrienne Monnier solde le numéro de la revue Vers et prose contenant le premier des Chants de Maldoror du Lautréamont. Aragon et Breton achètent le lot, distribuent des exemplaires à leurs amis et passent leurs nuits de garde au service des aliénés à se les lire à haute voix[32],[34].
Aragon : « Parfois, derrière les portes cadenassées, les fous hurlaient, nous insultant, frappant les murs de leurs poings. Cela donnait au texte un commentaire obscène et surprenant. Les brusques trous de silence étaient plus impressionnants encore que le vacarme démentiel »[35].
- Entrée de l'esprit Dada dans SIC. Tristan Tzara y fait sa première apparition avec un texte en prose intitulé Note 6 sur l'art nègre. C'est dans le même numéro qu'Albert-Birot informe ses lecteurs de la naissance de la revue DADA avec un sobre entrefilet[36].
Octobre
Arrivée à Paris de Jacques Vaché profitant d'une permission. Avec André Breton, ils projettent une conférence sur «l'Umour» au théâtre du Vieux-Colombier[37].
- À Bruxelles, Clément Pansaers fonde la revue Résurrection qui publie ses propres gravures sur bois et des textes de Carl Einstein, Pierre Jean Jouve, Charles Vildrac et Franz Werfel[38].
- À Barcelone, publication du recueil Cinquante-deux miroirs de Francis Picabia regroupant des poèmes écrits depuis 1914[39].
- Paul Dermée, Spirales, poèmes, éditeur Birault à Paris[40].
Novembre
Conférence de Guillaume Apollinaire au Vieux-Colombier, L'Esprit nouveau et les poètes avec un programme de lectures choisies par André Breton : « Un mouchoir qui tombe peut être pour le poète le levier avec lequel il soulèvera tout un univers. »
Déception de Breton quand il entend Apollinaire parler de « bon sens français [et de son] horreur du chaos ou du désordre. »[41].
Décembre
Cette année-là
- Séjour d'Antonin Artaud à Divonne-les-Bains (Ain). Un médecin croit reconnaître dans les symptômes une syphilis héréditaire et prescrit un traitement par piqûres à base d'arsenic, de mercure et de bismuth[43].
- Contraints de fermer le Cabaret Voltaire, les dadaïstes ouvrent une galerie dans l'artère principale de Zurich, la Bahnhofstrasse[44].
Œuvres
- Guillaume Apollinaire
- Les Mamelles de Tirésias, sous-titré « drame surréaliste en deux actes et un prologue »
- Jean Arp
- Fleur-marteau, relief en bois peint à l'huile[45]
- Formes terrestres (Forêt], broderie[46]
- Larmes d'Enak : formes terrestres[47]
- La Mise au tombeau des oiseaux et papillons (Portrait de Tristan Tzara), reliefs : planches de bois aux contours sinueux, découpées, fixées et peintes ou non[48]
- Série de collages comportant le titre récurrent […] selon les lois du hasard[49]
- Hugo Ball
- Karawane, poème non-sensique[50]
- Giorgio De Chirico
- Paul Dermée
- Spirales, poèmes[58]
- Marcel Duchamp
- Apolinère Enameled, huile sur toile[59]
- Fontaine, ready-made : urinoir renversé et signé « R. Mutt »[60]
- Trébuchet, ready-made : portemanteau en bois et métal, fixé au sol[61]
- Paul Eluard
- Le Devoir et l'inquiétude, éditeur A. J. Gonon à Paris[62]
- Max Ernst
- La Bataille des poissons, aquarelle sur papier[63]
- Elsa von Freytag-Loringhoven
- God, sculpture : tuyau de plomb fiché dans un socle en bois[39]
- George Grosz
- Marcel Janco
- Album. Huit gravures sur bois avec un poème de Tristan Tzara, édité à Zurich[40]
- Francis Picabia
- La Musique est comme la peinture, vernis sur linoléum[67]
- Novia[68]
- Parade amoureuse[69]
- Portrait de Marie Laurencin, Four in hand[70]
- Man Ray
- Hans Richter
- Autoportrait visionnaire, huile sur toile[73]
- Philippe Soupault
- Aquarium, poésie éditée par l'Imprimerie Paul Birault à Paris[74]
- Sophie Taeuber
- Beatrice Wood
- Un peut d'eau dans du savon, tableau composite[76]
Notes et références
- ↑ Jean-Pierre Begot, Biographie dans Georges Ribemont-Dessaignes, Dada, Champ Libre, 1974, p. 142.
- ↑ André Breton, Œuvres complètes tome 1, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, Paris, 1988 (ISBN 2-07-011138-5), p. XXXV.
- ↑ Laurent Le Bon (dir.), Dada, éditions du Centre Pompidou, 2006 (ISBN 2-84426-277-5), p. 221.
- ↑ Le Bon, p. 64 & p. 171 pour la date et Marc Dachy, Archives Dada. Chroniques, éditions Hazan, Paris, 2005 (ISBN 2-7541-0009-1), p. 466.
- ↑ Lettre du 22 janvier à Alfred Stieglitz, Le Bon, p. 64.
- ↑ Europe no 769 mai 1983, p. 9.
- ↑ Lydie Lachenal, Philippe Soupault, littérature et le reste, Gallimard, Paris, 2006, p. 323.
- ↑ Paul Eluard, Poésies complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1968, p. LXI.
- ↑ Le Bon, p. 142.
- ↑ Le Bon, p. 228.
- ↑ Dachy 2005, p. 138.
- ↑ Breton, OC1, p. XXXV & p. 1075 note 3.
- ↑ Eddy Breuil, Vie et mort de la Collection Dada, RiLUnE, n. 3, 2005, p. 65-78 et Le Bon, p. 221 pour la date.
- ↑ Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 28 et Pierre-Marcel Adéma, Guillaume Apollinaire, éditions de la Table ronde, 1968, p. 304.
- ↑ Eluard, p. LXI.
- Le Bon, p. 221.
- ↑ Dachy 2005, p. 468 et Le Bon, p. 192 : titre en un seul mot contrairement au deuxième numéro : The Blind Man.
- ↑ Serge Lemoine, Dada, éditions Hazan, Paris, 1991-2005, p. 25.
- ↑ Jacques Vaché, Lettres de guerre, éditions Mille et une nuits, 2001, p. 19.
- ↑ Mot qu'il reprend pour la présentation des Mamelles de Tirésias le 24 juin suivant. Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, éditions Hazan, Paris, 1969, p. 27 et Dachy 2005, p. 468.
- ↑ (en) « Zurich Dada's forgotten music master : Hans Heusser », The Modern Language Review, Modern Humanities Research Association, vol. 110, no 2, , p. 491-509 (DOI https://doi.org/10.5699/modelangrevi.110.2.0491)
- ↑ Claire Garnier et Laurent Le Bon, 1917, catalogue de l'exposition présentée au Centre Pompidou-Metz du 26 mai au 24 septembre 2012, (ISBN 978-2-35983-019-4), p. 400. Reproduction de l'affiche dans Le Bon 2006, p. 193.
- Lemoine, p. 91.
- ↑ Pierre Albert-Birot explique comment cette hésitation a été tranchée lors d'une conversation « en mai, quand [se] prépare l'impression du programme » dans Naissance et vie de SIC, les Lettres nouvelles no 2, septembre 1953.
- ↑ Dachy 2005, p. 85.
- ↑ Dachy 2005, p. 469.
- ↑ Même si en 1952, dans ses entretiens avec André Parinaud, André Breton évoque l'attitude de Jacques Vaché qui, déguisé en officier anglais et revolver au poing, aurait sommé de faire cesser le spectacle sous menace d'user de son arme contre le public et qu'il serait parvenu à le calmer; il cite ce geste comme un premier acte surréaliste qui symbolise « le fossé » qui sépare « deux styles de vie » et « deux styles de pensée » (Gallimard, 1969, p. 35) : l'authenticité de l'anecdote est, depuis, discutée. En 1995, dans sa biographie consacrée à André Breton, Marc Polizzotti note que sur une vingtaine de comptes rendus de ce spectacle, aucun ne mentionne la « spectaculaire » réaction de Vaché et que seul Louis Aragon a relaté cet incident bien qu'il ne fut pas présent (Mark Polizzotti, André Breton, 1995, Gallimard, Paris (ISBN 2-07-073298-3), p. 73). Olivier Barbarant mentionne, quant à lui, la présence d'Aragon (Louis Aragon, Œuvres poétiques complètes, tome I, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris, 2007 (ISBN 978-2-07-011327-9), p. LII). Quant à Pierre Albert-Birot, il « doute qu[e cet incident] ait pu avoir lieu » (Marie-Louise Lentengre, Pierre Albert-Birot ou l'invention de soi, éditions Jean-Michel Place, 1993, p. 122).
- ↑ Lachenal, p. 322 et témoignage réitéré par Philippe Soupault lui-même dans Nouvelle Revue Française no 172 : André Breton et le mouvement surréaliste, 1967, Gallimard, réédition de 1990 (ISBN 2-07-072093-4), p. 82.
- ↑ Eluard, p. XLI.
- ↑ François Buot, Tristan Tzara, Paris, Grasset, 2002 (ISBN 978-2-246-61001-4), p. 65.
- ↑ André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 91.
- Daix, p. 26.
- ↑ Lettre à Théodore Fraenkel, citée dans Breton, OC1, p. XXXV.
- ↑ Marc Dachy situe cette découverte en 1918 sans préciser le mois, Dachy 2005, p. 472.
- ↑ Daix, p. 28.
- ↑ [Kelly 1997] (en) Debra Kelly, Pierre Albert-Birot. A Poetics in Movement, A Poetics of Movement, Madison, Teaneck, Fairleigh Dickinson University Press, Londres, Associated University Press, (ISBN 083863625X), « Pierre Albert-Birot, SIC and the avant-garde », p. 83.
- ↑ Breton, OC1, p. XXXV.
- ↑ Magazine littéraire no 256, juillet 1988, p. 10.
- Dachy 2005, p. 471.
- Le Bon, p. 149.
- ↑ Breton, OC1, p. XXXVI.
- ↑ Michel Sanouillet et Dominique Baudouin, Dada : réimpression intégrale et dossier critique de la revue publiée de 1917 à 1922 par Tristan Tzara, t. ii : appareil critique, Nice, Centre du XXe siècle, (ISBN 2-902311-19-2), p. 24
- ↑ Antonin Artaud, Œuvres, 2004, Gallimard, collection Quarto (ISBN 2-07-076507-5), p. 1711.
- ↑ Lemoine, p. 21.
- ↑ Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983 (ISBN 2-7242-3335-2), p. 115.
- ↑ Reproduction dans Dachy 2005, p. 42.
- ↑ Reproduction dans Gérard Durozoi, Le Surréalisme, éditions Hazan, Paris, 2002, p. 12.
- ↑ 40 × 32,5 × 9,5 cm. Reproduction dans Le Bon, p. 107.
- ↑ Reproduction dans Le Bon, p. 465.
- ↑ Lemoine, p. 22.
- ↑ Museo d'arte moderna di Ca'Pesarfo, Venise. Reproduction dans Dossier de l'art no 160, février 2009, p. 70.
- ↑ Reproduction dans Gabriele Crepaldi, L'Art moderne 1900-1945, Gründ, 2006, p. 189.
- ↑ 95,5 × 70,5 cm. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 335, mai 2012, p. 162.
- ↑ Reproduction dans Crepaldi, p. 186.
- ↑ Fondation Gianni Mattioli, Milan. Reproduction dans Alexandrian, p. 65.
- ↑ Crepaldi, p. 186.
- ↑ Fondation Gianni Mattioli, Milan. Reproduction dans Crepaldi, p. 190. Autre titre : Les Muses inquiétantes dans Alexandrian, p. 37.
- ↑ Voir Octobre.
- ↑ Reproduction dans Le Bon, p. 82.
- ↑ 23,5 × 18,8 × 60 cm. Reproduction de l'œuvre photographiée par Alfred Stieglitz et publiée dans la revue The Blind man no 2 dans Dachy, p. 452.
- ↑ 11,7 × 100 cm. Disparu. Reproduction dans Janis Mink, Duchamp, Taschen & éditions Le Monde, Paris, 2006, p. 51.
- ↑ Le Bon, p. 150.
- ↑ Reproduction dans Gaëtan Picon, Le Surréalisme 1919-1939, 1976, éditions Albert Skira (ISBN 2-605-00021-4), p. 32.
- ↑ Reproduction dans Beaux arts magazine no 132, mars 1996, p. 66.
- ↑ 31,2 × 17 cm. Collection particulière. Reproduction dans Dachy 2005, p. 115.
- ↑ 68 × 47,6 cm. New York, Museum of Modern Art. Reproduction dans Le Bon, p. 336 et Lemoine, p. 42.
- ↑ Reproduction dans Crepaldi, p. 200.
- ↑ Ancienne collection Tristan Tzara, Paris. Reproduction dans Alexandrian, p. 42.
- ↑ Collection Morton G. Neumann, Chicago. Reproduction dans André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 20.
- ↑ Reproduction dans Lemoine, p. 27.
- ↑ Reproduction dans André Breton : la beauté convulsive, p. 155.
- ↑ Reproduction dans Beaux Arts magazine no 82, septembre 1990, p. 25.
- ↑ Musée national d'art moderne, Paris. Reproduction dans Dachy 2005, p. 29.
- ↑ Le Bon, p. 153.
- ↑ 76 × 65 cm. Musée national d'art moderne, Paris. Reproduction dans Durozoi, p. 13.
- ↑ Il n'y a pas d'erreur d'orthographe : il faut écrire peut. Reproduction dans Le Bon, p. 977.
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