voiturier

Dérivé de voiture, avec le suffixe -ier.

voiturier \vwa.ty.ʁje\ masculin

1. (Vieilli) Celui qui fait le métier de transporter des voyageurs, des marchandises, par terre, par eau
   • Une damnée vieille, la comtesse de Marcilly, je crois, qui montre au moins quatre-vingt-dix ans, nous a offert à boire du vin, comme nous nous levions pour partir, comme on ferait à des voituriers. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
   • Sur le seuil de leur porte, je remerciai mes voituriers de leur obligeance, et, ayant glissé un écu de six livres dans la main de leur fils, je me dirigeai vers la Croix-aux- Bois en coupant au plus court par les gaulis de Thénorgues et de Briquenay — (Émile Pech, « Aline de Kerlange », chap. 8, dans L’Écolier illustré, 7^e année, n° 19 du 7 mai 1896, Paris : chez Ch. Delagrave, p. 294)
   • Ils s’en vont ensuite, par la grande route, jusqu’au pont que l’agent voyer fit construire. Des tombereaux passent, et les moyeux ruisselants de cambouis effleurent l’agent voyer, si bien que son hôte apostrophe les voituriers, qui l’injurient. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 164)
2. (Sens actuel) Personne chargée de s’occuper de la voiture d’un client, pour que le client n’ait pas à se préoccuper du stationnement (dans un hôtel ou un restaurant, par exemple).
3. (Marine) Navire spécialisé dans le transport de véhicules.

voiturier \vwa.ty.ʁje\

1. Qui se rapporte à l'industrie automobile.

• Lyon (France) : écouter « voiturier [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (voiturier), mais l’article a pu être modifié depuis.