vielleuse

Français

Étymologie

(XVIIIe siècle) Dérivé de vielle, avec le suffixe -euse.

Nom commun

SingulierPluriel
vielleuse vielleuses
\vjɛ.løz\

vielleuse \vjɛ.løz\ féminin (pour un homme, on dit : vielleur)

  1. Celle qui joue de la vielle.
    • Qui croirait qu’une simple vielleuse, que cette Fanchon que l’on dit si légère secoure en secret tant d’infortunés !  (Jean-Nicolas Bouilly et Joseph Pain, Fanchon la vielleuse, Barba, Paris, 1804, page 11)
    • Eh parbleu, Monsieur, ça se demande-t-il. Une vielleuse, ça doit loger rue de la Vielle.  (Emmanuel Dupaty, La Petite revue lyonnaise, ou Fanchon la vielleuse à Lyon, Mme Masson, Paris, 1811, page 54)
    • A cette date, en effet, la vielleuse émancipée faisait scandale par ses chansons, sa tenue et ses propos dans les cafés et cabarets habituellement fréquentés par ses pareilles, quoiqu’on y fût peu prompt à se scandaliser, [...].  (Victor Fournel, Les rues du vieux Paris: galerie populaire et pittoresque, Firmin-Didot, Paris, 1881, page 408)
    • «  Ce neveu de Rameau, le jour de ses noces, avait loué toutes les vielleuses de Paris, à un écu par tête, et il s’avança ainsi au milieu d’elles, tenant son épouse sous le bras : « Vous êtes la vertu, disait-il ; mais j’ai voulu qu’elle fût relevée encore par les ombres qui vous environnent.  »  (Note de Mercier sur Le Neveu de Rameau (édition Assézat), Denis Diderot. Wikisource, p. 15.  lire en ligne)

Prononciation

Anagrammes

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