uromancie

Du grec ancien, composé de οὖρον, oúron (« urine ») et de μαντεία, manteia (« divination »).

uromancie \y.ʁɔ.mɑ̃.si\ féminin

1. (Médecine) (Vieilli) Uroscopie, méthode de détermination des maladies par l’observation de l’urine du patient.
   • Marie de Saint-Ursin, P. J. (1816). Étiologie et thérapeutique de l’arthritis et du calcul, ou opinion nouvelle sur la cause. et le traitement de la goutte et de la pierre, suivie d’un petit traité d’uromancie hygienique. Paris, Lefebvre, etc.
   • Dans un livre de Fludd intitulé Medicina Catholica, j’appris avec étonnement que toutes les maladies étaient causées par les météores, les vents et les points cardinaux, et par les archanges qui soufflent les vents. Et aussi qu’on pouvait deviner le caractère d’un homme par son urine, suivant les enseignements d’une science particulière, l’uromancie. — (Antal Szerb, La légende de Pendragon, 1934, page 39, ALINEA, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)

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• « uromancie », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827