tonlieu

De l’ancien français tonlieu.

tonlieu \tɔ̃.ljø\ masculin

1. (Histoire) Droit féodal qui était payé par les marchands pour leur étal dans un marché, dans une foire.
   • Au VII^e siècle et à l’époque de Charlemagne carrale désignait le contenu d’une voiture soumis à un tonlieu. — (Paul Lebel, « Onomastique» in L’Histoire et ses méthodes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, page 696)
   • […]; que les sujets de l’Empereur menans ou faisans mener Mayrins & Givées ou bois flottans, descendans par ladite rivière, passeront audit Hui sans payer ledit droit du tonlieu, à charge de déclarer seulement & faire écrire lesdits Mayrins & Givées ou bois flottans, & ce tant & jusqu’à ce que, entre lesdits Princes sera autrement convenu & accordé, […]. — (Traité entre Marie, reine de Hongrie, gouvernante des Pays-Bas & George d’Autriche, évêque de Liège, touchant quelques juridictions & le droit de tonlieux fur les rivières de Meuse & de Sambre, 1548, cité dans Charles-François-Joseph Galliot, Histoire générale, écclésiastique et civile de Namur, Liège, 1740, t.5, page 50)
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• France (Vosges) : écouter « tonlieu [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « tonlieu [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tonlieu), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du latin telonium (« bureau de percepteur ») → voir telonnage.

tonlieu *\Prononciation ?\ masculin

1. Tonlieu.
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