tombelle

Dérivé de tombe, avec le suffixe -elle.

tombelle \tɔ̃.bɛl\ féminin

1. Tombe formée d’une éminence de terre.
   • Les antiquités que le voyageur peut étudier sur le vaste plateau dont nous nous occupons sont rares. C'est d'abord quelques tombelles (les habitans disent tomelles), ou amas de terre sous lesquels reposent les corps des vaincus ensevelis après les mémorables batailles qui se sont livrées dans ces plaines immenses. — (« Adrien-César Égron », « Essai statistique sur une partie des départemens de la Marne et des Ardennes », dans les Nouvelles Annales des voyages et des sciences géographiques, tome 52 de la collection & 22 de la 2^e série, Paris : Librairie de Gide, 4^e trimestre 1831, p. 324)
   • On a trouvé dans nos contrées des chaînes d’or dans les urnes des tombelles, ou tumulus… — (George Sand, Jeanne, 1844)
   • Dans l'arrondissement de Soissons, sans reparler des tombelles perdues de Blanzy et de Perles, on peut citer à Presles-et-Boves et à Tartiers des lieux-dits la Tombelle; dans l'arrondissement de Laon, les buttes ou tumuli de Voüel, de Chambry, d'Urtebize dépendance de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon, de Laniscourt dite Tombe de Brunehaut qui paraît avoir été fouillée par en haut et à la base de laquelle se remarquent quelques débris d'apparence gallo-romaine, […]. — (Édouard Fleury, Antiquités et Monuments du département de l'Aisne, 1^re partie, Paris : chez H. Menu & Laon : chez Pradiez et Wimy, 1877, page 154)

• « tombelle », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage