tiauler

Français

Étymologie

D'une onomatopée.

Verbe

tiauler \tjo.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Musique) Jouer une sorte d’air particulier au Nivernais.
    • Le flûteux était remonté sur son trône et tiaulait le baiser préliminaire [à la bourrée].  (Thérèse Bentzon, Revue des Deux-Mondes, 15 juin 1876, page 830 — cité par Littré)
  2. (Nivernais) Chanter pour soutenir le travail des bœufs attelés à la charrue.
    • Un homme de charrue qui ne sait pas « tiauler » ses bœufs n’a pas le chic de sa profession, il manque même d’une qualité indispensable s’il faut en croire le Fleta, ce curieux traité de jurisprudence anglo-normande du XIIIe siècle.  (Eugène de Chambure, Glossaire du Morvan, H. Champion, Paris, 1878, page 840)
    • Par le soupirail grillagé passent une branche d'arbre et une voix de femme aigre et lente. Une bouvière solitaire et qui tiaule.  (Gilbert Prouteau, Les Dieux meurent le matin, Éditions Grasset, 1962)

Synonymes

(chanter)

Dérivés

Prononciation

Anagrammes

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Références

  • Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (tiauler)