théophore
Français
Étymologie
- Du grec ancien θεόφορος, theóphoros (« qui porte dieu »).
 
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin  | 
théophore | théophores | 
| \te.o.fɔʁ\ | ||
théophore \te.o.fɔʁ\ masculin et féminin identiques
- (Religion) Qui porte Dieu en soi.
On les [les chrétiens] appella encore Gnostiques, c’est-à-dire hommes doüés de science & d’intelligence ; & quelquefois Théophores & Christophores, c’est-à-dire temples de Dieu, temples du Christ. On trouve dans quelques peres, mais rarement, les Chrétiens désignés par le nom même de Christs, ou consacrés à Dieu par les onctions saintes du baptême & de la confirmation.
— (« CHRÉTIEN », dans Denis Diderot, Jean Le Rond d’Alembert, L’Encyclopédie, 1751 → consulter cet ouvrage)Saint Ignace, surnommé Théophore, c’est-à-dire porte-Dieu, était originaire d’Antioche.
— (Les Pères de l’Église, 1837)
 - (Antiquité) Qui porte un nom de dieu.
M. Clermont Ganneau s’applique à décomposer en ses divers éléments le nom théophore d’Abdousibos.
— (E. Delaunay, Journ. offic. 10 octobre 1877, p. 6731, 3e col.)Le verbe […] se reconstruit à partir de l’origine, tandis que bien des qualifications pâtissent encore de longs siècles d’immobilisme théophore.
— (Jacques Berque, « Introduction », in Taha Hussein, Au delà du Nil, Gallimard, « Connaissance de l'Orient » no 46, 1977, p. 33)Le culte de Ḫebat était très développé au Kizzuwatna et en Syrie du Nord. Plusieurs reines hittites de la dynastie impériale (d’origine hourrite), ont porté un nom théophore de Ḫebat : par exemple, la célèbre reine Puduḫepa, la femme du roi Ḫattušili iii.
— (Isabelle Klock-Fontanille, Les Hittites, collection « Que sais-je ? », 1998, p. 36)
 
Traductions
Références
- « théophore », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage