tape-cul

Voir tapecul.

tape-cul \tap.ky\ masculin (orthographe traditionnelle)

1. Balançoire à bascule faite d’une longue pièce de bois ou de métal dotée d’un siège à chacune de ses extrémités.
2. Voiture hippomobile mal suspendue.
   • Puis, il escalada un tape-cul que conduisait un jeune homme et, ventre à terre, le cheval fila à travers le village et s’engagea dans la campagne. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
   • Dans la cour de la ferme s’entassait un pêle-mêle de charretons, de carrioles, de tape-culs autour desquels tournaient des paysans, qui avaient passé leur blouse par-dessus la redingote de cérémonie. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
   • Il tenait un fouet à la main. Il le fit claquer à la manière des écuyers de cirque et le cheval partit au trot.
     — Un peu de tape-cul, mon vieux ! — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 76)
3. (Par extension) Automobile inconfortable.
   • Un tape-cul. Comme toutes les voitures fabriquées dans ce pays. — (Edney Silvestre, traduit par Hubert Tézenas, Si je ferme les yeux, éd. Place des éditeurs, 2013.)
4. (Marine) Petite voile située à l’extrémité arrière d’une embarcation.
   • Nous allions doucement, la ligne tendue suivait toujours et le bout du tape-cul trempait dans l'eau. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 38)
5. (Belgique) Trappe permettant d'accéder au grenier ou à la cave d’une maison. On la nomme aussi tape-cou ou clape-cul.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• France (Lyon) : écouter « tape-cul [Prononciation ?] »

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