tanaisie

(XII^e siècle)^[1] Du latin populaire tanacita.

tanaisie \ta.nɛ.zi\ féminin

1. (Botanique) Astéracée à fleurs jaunes et flosculeuses, et qui a une odeur forte et une saveur amère.
   • D’une cour où se trouvait Paša avec ses amies, une fleur de tanaisie avait été lancée, qui était tombée aux pieds du Borgne. — (Ivo Andrić, Le Pont sur la Drina, 1945 ; traduit du serbo-croate par Pascale Delpech, 1994, page 220)
   • La tanaisie n’est pas adaptée aux petites surfaces car elle est envahissante. — (Jekka McVicar, Le Grand Livre des herbes : jardin, santé, cuisine, maison, 2006)
   • La tanaisie a pu être utilisé autrefois comme vermifuge, elle contient une huile essentielle dont un constituant, la thujone, est très toxique à dose élevée.
   • Prenez des feuilles de Pervenche, de Tanaisie & d’Eupatoire d’Avicenne, de chacune deux poignées.
     Pilez les un peu, & faites-les macérer pendant vingt-quatre heures dans six livres de lait de vache nouvellement trait.
     Distillez ensuite le tout […] — (Antoine Bergier, Suite de la Matiére Médicale de M. Geoffroy, tome premier, section II, Des Plantes de notre Pays, chez G. Cavelier / Desaint & Saillant / Le Prieur, Paris, 1750, page 373 → lire en ligne)

• Lyon (France) : écouter « tanaisie [Prononciation ?] »

• tanaisie sur l’encyclopédie Wikipédia

• « tanaisie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tanaisie)
• « tanaisie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage