télotroche

(1877)^[1] Dérivé du préfixe télo-, avec le suffixe -troche.

télotroche \te.lɔ.tʁɔʃ\ féminin

1. (Biologie) Couronne ou ceinture de cils située à l’extrémité postérieure de certaines larves (notamment chez les annélides, mollusques, phoronidiens, etc.), et qui participe à la locomotion.
   • Avant d'être séparée du pédoncule, prés de la base de la clochette (zoïde*) se forme un cercle de cils appelée la « télotroche », qui va l'aider dans sa nage. — (COROLLA Jean-Pierre, BERTONCELLO Danièle, KUPFER Michel in : DORIS, 20/10/2021 : Vorticellidae (eau douce) Ehrenberg, 1838 (Famille) → lire en ligne)
   • On voit les cils de la prototroche ralentir et même s'arrêter de battre tandis que la télotroche est toujours active. — (Duchêne, Jean-Claude. 1983. « Développement larvaire et fixation chez Thelepus setosus (Annélide Polychète) à Kerguelen, Province subantarctique ». Vie et Milieu, 33(2) : 65–77. Laboratoire Arago, Université P. et M. Curie, Banyuls-sur-Mer → lire en ligne)
2. (Biologie) (Par extension) Larve ou zoïde caractérisé par la présence d’une télotroche.
   • Des larves télotroches sont présentes systématiquement à chacun des échantillonnages. — (Morin, C. (1998). Rôles de la pression et de la biosorption dans l'efficacité du procédé biotours séquencées [Master's thesis, École Polytechnique de Montréal]. PolyPublie → lire en ligne)
   • Le mot télotroche est encore utilisé pour désigner un zoïde qui a un télotroche et non seulement un anneau de cils. — (AquaPortail, Télotroche → lire en ligne)
3. (Biologie) (Par extension) Phase ou stade de nage libre chez certaines espèces de protozoaires ciliés de l’ordre Sessilida, durant laquelle la larve ou le zoïde utilise sa couronne ciliaire postérieure pour se déplacer.