suavité
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| suavité | suavités |
| \sɥa.vi.te\ | |
suavité \sɥa.vi.te\ féminin
- Qualité de ce qui est suave.
Cette scène délicieuse, au milieu de ce magnifique paysage, y répandait une incroyable suavité.
— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)Je m’accrochai à mon alibi, je protestai aussi qu’un artiste de ma suavité ne tuait pas à coups de marteau, ce qui ne fit qu’indisposer le magistrat instructeur.
— (Marcel Aymé, Le Confort intellectuel, Flammarion, 1949, page 7)Oh, je n'ignore pas l’anéantissante suavité qu'il y a à effleurer une peau délicate sur une étendue sans bords, ce qu'offrent presque tous les corps de femmes et beaucoup plus rarement des corps d'hommes !
— (Catherine Millet, La vie sexuelle de Catherine M. : récit, éd. Seuil, 2001, page 48)
- (Religion) Douceur qui se fait sentir à l’âme, quand Dieu la favorise.
Et puis la nature agit de même : est-ce que pour le petit enfant qui repose dans son berceau et qui prend possession du monde avec son regard éclos de l’avant-veille, la vie n’est pas toute suavité, toute caresse ?
— (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le Livre de Poche, 1968, page 51)Sainte Thérèse éprouvait des suavités merveilleuses.
Traductions
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « suavité [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « suavité [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (suavité), mais l’article a pu être modifié depuis.