spoliable

Français

Étymologie

(1803) Dérivé de spolier, avec le suffixe -able.

Attestations historiques

Après avoir joui de la Corse, en souverain, pendant environ trois ans ; après l’avoir spoliée dans tout ce qu’elle avait de spoliable, les Anglais abandonnèrent cette île, sans dire gare […]  (Citoyen N.-P., Préservatif contre le venin politique du gouvernement anglais, Imprimerie de Jacques Marsigli, Bologne, 1803, page 35  lire en ligne)

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
spoliable spoliables
\spɔ.ljabl\

spoliable \spɔ.ljabl\

  1. (Rare) Qui peut être spolié, qui est exposé à une spoliation.
    • S’il en était autrement, il faudrait arriver à celle conclusion absurde, que le travail ne constitue ses droits d’inviolabilité dans le monde qu’en raison inverse des facultés mêmes qui le créent […] et qu’il faudrait méconnaître le titre et le droit du travail, spoliable à volonté, et dans l’âme de Racine et dans la pensée de Newton.  (Chambre des députés, « séance du Mardi 23 Mars 1841 » (discussion du projet de loi relatif à la propriété littéraire), Procès-verbaux des séances de la chambre des députés, tome 5, A. Henry, Paris, 1841, page 14.  lire en ligne)
    • L’or est un actif facilement transportable et peu spoliable. En cas de crise systémique, il est beaucoup plus compliqué de spolier de l’or que des dépôts bancaires.  (Nicolas Decaudain, Ludovic Chaput, Investissez votre épargne !, Éditions Dyl, 2023, chapitre 8, page 175)

Antonymes

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Références