soutien d’étiage

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Locution composée de soutien, de et étiage.

Locution nominale

SingulierPluriel
soutien d’étiage soutiens d’étiage
\su.tjɛ̃ d‿e.tjaʒ\

soutien d’étiage \su.tjɛ̃ d‿e.tjaʒ\ masculin

  1. (Hydrologie, Gestion de l’eau) Action consistant à maintenir ou à augmenter artificiellement le débit d’un cours d’eau lors des périodes d’étiage (débit minimal), généralement en procédant à des lâchers d’eau à partir de barrages-réservoirs ou de retenues.
    • Mais « la protection de la ressource est un travail sur du très long terme, fait remarquer Coralie Dénoues, responsable d’une mission sur l’eau à l’Assemblée des départements de France, dont elle est aussi la porte-parole. Les territoires qui n’auront pas d’eau, l’eau potable mais aussi l’eau pour l’agriculture, le secteur industriel, le soutien d’étiage [l’alimentation des cours d’eau], seront les départements pauvres de demain ».  (Frédéric Zabalza, « Dans les Deux-Sèvres, l’eau de source Fiée des Lois victime collatérale d’une contamination à grande échelle », Le Monde, 4 avril 2024  lire en ligne)
    • À moins que le soutien d’étage ne résulte, non pas de la rétention / restitution de l’eau par la tourbe, mais de la position des tourbières dans l’espace du bassin versant : formant barrage aux écoulements d’amont, elles peuvent ralentir ces écoulements, les étalant dans le temps et assurant un meilleur soutien d’étiage [Portelet, 2008].  (Claude Cosandey, et al. « Chapitre 9 - Conséquences sur le cycle de l’eau des changements d’usages dans l’espace du bassin versant ». Hydrologie continentale, Armand Colin, 2012. pages 346-381. CAIRN.INFO,  lire en ligne)

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions